dimanche, juin 28, 2015

Iron from Ice

L'écriture de mon mémoire est enfin finie (et sacrément bâclée sur la fin, je sens bizarrement qu'on va me le reprocher), reste maintenant cette foutue soutenance, et je serais libre comme l'air. Enfin libérée de l’oppression sans nom de ce foutu master. Je ferais d'ailleurs bientôt un article spécial avec Maw. sur mon expérience en master recherche, pour donner aux gens un peu de vérité sur la réalité de ces formations.
Mon travail de cet été va malheureusement m'empêcher de faire quoi que ce soit de mes vacances, je dois donc à mon immense regret dire adieu au Ragnarock Fest, mais il faut travailler pour vivre. J'ai de toute manière une superbe capacité à me lasser très rapidement de tout ce qui m'enthousiasme en ce moment... Mais ce n'est pas parce que mon été va être aussi rempli de travail que l'année dernière qu'il ne faut pas l'accueillir comme il se doit. La préparation du master m'avait privé de shopping, de plage, de mojitos, de sangria et de tapas, mais tout ça c'est fini, je rentre chez moi et je reprend du service.

When all around is burning,
you are the flame, you are the sun,
you'll burn your way to a secret place,
to a place where you can breathe.


Suite à mon dernier article, j'ai remarqué que la baisse d'intérêt et d'enthousiasme pour Game of Thrones était général chez les fans. Bien sûr, il y a toujours ceux qui suivent la série les yeux bandés en criant de tous les côtés que c'est absolument génial et incomparable, qu'on est tous des cons aigris et que quoi qu'il arrive cette série restera la meilleure de tout les temps, sans jamais se poser plus de questions. Mais les faits sont là,la baisse de qualité sensible depuis deux saison s'est confirmée avec le final celle-ci, et pourtant, ce n'est pas moi que vous allez voir pleurer pour la mort du dernier personnage. Des tas d'articles tentent d'expliquer le phénomène, but that's not my point here, je vous renvoie à ceux-ci pour plus d'informations et commentaires haineux.


Non, si je vous parle de ça, c'est parce que je viens de finir l'épisode 1 du jeu Game of Thrones de Telltales Games. Pour ceux qui ne remettraient pas qui sont les studios Telltales, ce sont les créateurs d'espèces de "point and click" très interactifs (on peut se déplacer, interagir avec les personnages, regarder et ramasser des objets, suivre des pistes...), où chaque choix que l'on fait et réponse que l'on donne dans une conversation a un impact déterminant sur la suite du jeu, et sur les épisodes de ce jeu qui vont suivre (à condition que l'on charge sa partie). Pour ceux qui en auraient entendu parler, ils sont les créateurs des jeux The Walking Dead et The Wolf Among Us, qui sont absolument fantastiques. Le design est superbe, les scénarios fantastiques, et ayant eu le premier épisode de Game of Thrones gratuit sur le Xbox Live, je l'ai dévoré en une soirée.
Je voulais vous en parler tout d'abord parce que j'adore les jeux Telltales, et que je les conseillent à tout le monde, gros comme petits joueurs (je ferais un article sur The Wolf Among Us quand la prochaine saison sortira), et surtout parce que j'ai trouvé dans ce premier épisode de GoT tout ce qui me manquait depuis deux saisons dans la série.


Vous jouez à tour de rôle trois personnages d'une famille de bannerets (banners) de la famille Stark, les Foresters. L'un des personnages est un écuyer, l'autre le nouveau Lord de la maison, et la troisième, une des filles de la famille qui réside à King's Landing. L'action se déroule au moment des Noces Rouges, et la disparition des Stark amène donc à votre famille une foule de problèmes, à commencé par l'arrivée au pouvoir du Nord de ces chers Boltons.
Ce qui est donc génial avec ce jeu, c'est que vous jouez dans une famille importante, que vous apprenez à la connaitre, et que toute cette action se passe en parallèle de l'intrigue des livres et de la série, ce qui vous amène à jouer aux côtés de Margery, Cersei, Tyrion, Ramsey (et beaucoup d'autres dans les épisodes suivant) qui ont bien voulu prêter leur voix aux personnages pour le jeu. En allant à mon audience avec Cersei aux côtés de Margery, j'ai réellement eu l'impression d'être avec les personnages, avec les acteurs, de revivre GoT comme si j'étais totalement dans l'action avec eux. Cette immersion totale m'a totalement réconcilié avec l'univers et le visuel de la série, qui me décevait de plus en plus. Le scénario, et surtout les rebondissements et twists de ce premier épisode du jeu, c'était VRAIMENT du Game of Thrones. J'ai retrouvé tout ce que j'avais aimé dans les premières saisons, tout ce qui avait fait de cette série quelque chose d'unique et révolutionnaire, et en plus, j'étais moi même dans l'action.
Je conseille donc de toute urgence ce jeu aux fans de la série, et surtout à ceux qui comme moi ont été déçus de la tournure de celle-ci.




La saison 1 du jeu comprend 6 épisodes, trouvables à 20€ le pack de 6 sur vos consoles et probablement sur la toile... Mais il y a aussi le téléchargement. Tous les épisodes ne sont pas encore traduits et vous devrez donc peut être comme moi jouer avec les sous-titres en Anglais. Honnêtement, je n'ai pas eu trop de mal à m'en sortir de cette façon, si vous êtes un peu anglophone et que vous avez l'habitude du vocabulaire de la série, ça devrait bien se passer.
La seule chose que je pourrais reprocher aux épisodes est qu'en comparaison avec les deux autres jeux susmentionnés (je suis désolé, l'écriture du mémoire m'a un peu retourné le cerveau), le jeu est très court. Je pense l'avoir fini en deux heures, en prenant bien le temps de me balader partout et de tout regarder (histoire de faire durer le plaisir).
En tout cas, je ne sais pas si j'aurais la patience d'attendre que les autres épisodes deviennent gratuits, tout comme je l'ai fais avec The Wolf Among Us, j'ai envie de dévorer ce jeu de la tête aux pieds et de pleurer parce qu'il n'y en aura pas assez à mon gout.


Musicalement, pas de grandes nouveautés. Il y a en revanche cette chanson qui me trotte très souvent dans la tête, Mexico, du groupe Incubus que je n'avais jamais écouté à l'exception d'une chanson perdue dans le dossier "bordel" de mes musiques depuis ma tendre adolescence. Je pense que mes goûts musicaux actuels ne me permettent pas d'écouter plus de chansons d'Incubus, mais ça ne m'empêche pas d'en apprécier une par ci par là je suppose.



J'ai commencé à écrire mon "livre de cuisine" rassemblant toutes les recettes médiévales essayées sur les fêtes, je pense arriver à monter quelque chose de très sympa si je me décide a poursuivre chacun de mes projets au lieu d'en commencer des tas sans avancer les autres.

 Et comme le dimanche il n'y a rien à faire, j'ai fais un petit tour au Jardin Japonais de Toulouse, qui était plein de monde mais qui était très joli quoi qu'un peu petit.










See you later alligator.


mardi, juin 09, 2015

The more you take the more you need.

Coucou les hiboux.

Avant tout, désolé de ma longue absence. Un brouillon d'article attendait, mais il a été commencé depuis tellement longtemps qu'il n'a à présent plus vraiment de sens, je préfère donc tout reprendre ici.
J'ai été très prise par la rédaction de mon mémoire, qui n'est d'ailleurs toujours pas fini, malgré mon désir de passer ma soutenance ce mois-ci afin d'en finir une bonne fois pour toute. Je suis malheureusement retardée par certains contretemps de taille, qui j'espère vont maintenant se tasser. Mais j'ai décidé que ce matin j'allais prendre mon temps pour écrire un article, parce qu'il y a un million de choses dont j'ai envie de parler, et parce que j'avoue ne plus très avoir envie de me donner corps et âme dans mon mémoire.

A Toulouse, la température est assez atroce. Comme nous ne sommes que début Juin, je me demande vraiment ce qu'il va advenir de moi cet été, sachant que je change d'appartement dans moins d'un mois et que le petit nouveau n'aura pas la climatisation. Seigneur ayez pitié de nos âmes. Vous aurez donc bien entendu droit à quelques petites photos de ce nouvel appart, qui, loin d'être parfait, m'a tout de suite séduit (il faut dire qu'on en cherchait un depuis plusieurs mois sans arriver à se mettre d'accord) par ses petits côtés atypiques, mais je réserve ça pour dans un mois.
Si la chaleur me donne des excuses pour engloutir des litres de bière et de mojitos, je n'en ai pas moins le mal du pays. Ma plage me manque, l'air marin, mes amis, et j'avoue qu'avec toute la pression du mémoire (entre autres choses), j'ai très envie de rentrer chez moi.

Mais pas de panique, l'été, c'est aussi et surtout le début de la saison des médiévales, et rien ne pourrait me faire plus plaisir (a part en avoir fini avec ce master recherche peut être). La première de l'année pour moi a été la Bathala, une fête off (sans public, uniquement entre médiéviste) faite de petites compétitions entre équipes formées de plusieurs troupes. J'avais réellement adoré cette fête l'année dernière, elle avait même été ma préférée. Située à Aumelas près d'une vieille chapelle et de quelques ruines pittoresques absolument superbes, le cadre est d'une splendeur incomparable. Le ciel sans lune l'année dernière m'avait même permit de contempler la voie lactée, que je n'avais jamais vu avant. La fête qui était tout aussi agréable cette année a néanmoins été beaucoup plus chaude, créant un mal de tête général le premier soir, mais qui ne nous a pas empêcher d'avaler des litres de bière artisanale au gingembre et à la châtaigne... Comment vous dire que c'était juste délicieux ? Et puis ce qu'il y avait d'autre de délicieux, c'est apparemment notre plat de sanglier, qui a gagné le second prix du concours de cuisine. Quand je pense qu'avant mon arrivée à la tête de la cuisine l'année dernière les pauvres petits mangeaient du cassoulet en boite... Je retire une énorme fierté de ce concours, ça me motive énormément pour la suite !



Dans le dernier article que vous n'avez malheureusement pas pu voir, je vous bassinais avec le documentaire Cobain : Montage of Heck, nouveau documentaire sur Kurt Cobain. Avant de me mettre à en parler, il faut savoir que j'ai une relation particulière à ce personnage, qui sans que je l'explique me touche au plus profond du coeur, et me donne envie d'aboyer après toute personne qui le regarderait de travers (oui je sais qu'il est mort, merci). J'étais donc en furie, quand, arrivée devant le cinéma pour voir la séance UNIQUE de ce film, la salle était bien entendu déjà complète. Mais pas de panique, deux ou trois semaines de recherche intensive sur le net plus tard, j'ai réussi à trouver une version excellente de ce film de plus de deux heures devant lequel je me suis mis avec les yeux pleins d'avidité.


Le film se serait arrêté quelques minutes plus tôt, je l'aurais adoré, vraiment. Mais le souci des réalisateurs de nos jours, c'est qu'ils veulent toujours rajouter quelque chose, quelque chose souvent merdique, sous estimant le pouvoir d'une bonne fin, qui ruine pour moi absolument tout le film. Le documentaire nous laisse globalement osciller entre "Kurt était un type plein de vie, il aimait les petites choses, il était créatif, adorable, souriant, aimant" et "Kurdt était un mec déprimé, suicidaire, mal dans sa peau, drogué, égoïste". J'ai beaucoup aimé la façon dont était mêlés les deux partis pris, les reconstitutions en dessin animé, l'animation de ses croquis et tableaux... Tout coulait parfaitement et laissait au spectateur le choix de qui était réellement Kurt Cobain. Mais voila, comme pour presque tous les films devant lesquels je me pose en ce moment, la fin a été complètement chiée. Le film aurait pu se terminer sur une image adorable de Kurt enfant disant au revoir, sur une magnifique reprise de Nirvana, mais non, le film se termine sur : "Une fois Courtney Love a PENSÉ à le tromper, il l'a senti, il a fait une tentative de suicide. Il a survécu." là, écran noir avec superbe phrase à la con : "X temps après Kurt s'est fait exploser la tête". Shame shame shame. Cette fin accusant implacablement Kurt d'instabilité extrême et balançant la théorie du suicide pour raisons stupides comme réelle explication, m'a laissée sur le cul, après un film aussi bien réalisé. Je laisse chacun seul juge (contrairement à ce que fait la fin de ce documentaire) du caractère et de la mort de Cobain. Mais je n'ai pas du tout apprécier cette fin immonde collée derrière une interview de Courtney Love tellement tirée qu'elle ne ressemble plus à rien (quoi que, elle a moins l'air d'un déchet que sur les images de sa folle jeunesse). Merci bonsoir.


Pour continuer sur le thème cinématographique, j'ai enfin regardé "Song of the Sea", la nouvelle production de la boite qui avait fait un de mes films préférés : "Brendan et le Secret de Kells". Je passerais très rapidement là dessus, étant donné que j'ai été devancée par Alecks, qui a très bien résumé le film, et ce que les images de ces deux dessins animés (assez similaires visuellement) peuvent provoquer.
Si j'ai beaucoup aimé Song of the Sea (et pas uniquement à cause des hiboux de Macha), j'ai nettement préféré les musiques et l'histoire de Brendan et le Secret de Kells, qui quelque part me touche plus, et m'accompagne depuis beaucoup plus longtemps.
Aux amoureux de l'Irlande, des arts, et de l'éblouissement visuel je conseille ces deux films, avec une nette préférence pour ce cher Brendan.

Brendan & le Secret de Kells




Song of the Sea





Il ne reste maintenant plus qu'un épisode à la nouvelle saison de Game of Thrones, qui je l'avoue, commence un peu à me lasser. Il faut dire que sur les premières saison, GoT, c'était quelque chose de tout nouveau, qui a un peu révolutionner l'industrie de la série. Les mecs arrivent, vous tuent le personnage principal, et là, tout le monde est FAN. Même les gens qui ne sont pas "de ce monde" et n'apprécient pas particulièrement à l'ordinaire l'univers medfan, tout le monde devient accro à la série, moi la première, et le mot "spoil" prend une toute nouvelle dimension. J'ai regardé la première saison de GoT en une nuit à sa sortie, et ça a été la révélation. On peut nettement dire qu'elle est dans mon top 3 des séries préférées, et j'ai rapidement développé un intérêt limite violent pour cette série, hurlant sur les gens qui n'étaient pas d'accord avec moi, menaçant de torture lente celui qui essaierais de me spoiler. Je faisais assez peur a mes copines sur le sujet, ça devenait... Disons que je prenais ça très à coeur. Toujours un twist, un personnage qui meurt sans qu'on ne s'y attende, et bien sûr, la malédiction de l'épisode 9, qui me faisait stresser devant mon écran "mon dieu, c'est l'épisode 9, que vas t-il arriver d'atroce cette fois ci ?". Mais voila, mon réel problème depuis deux saisons déjà, c'est que j'ai la sensation à chaque épisode qu'il ne se passe absolument rien. Je ne sais pas si je suis la seule à avoir cette impression, mais pour moi, il se passe plein de petites choses sans que la trame politique n'avance réellement (parce que oui, pour être honnête les marcheurs blancs je m'en fous un peu, c'est dé loin ce qui m'intéresse le moins dans l'histoire et ça m'énerve assez qu'on me bassine avec). Alors, d'un côté, je trouve ça plutôt bien parce que c'est assez représentatif du fait qu'à l'époque médiévale (par exemple), les guerres et les changements politiques s'opéraient affreusement lentement, malgré l'impression que l'on a quand on étudie l'histoire en version accélérée. Mais d'un autre côté, j'ai envie de regarder une série, et j'ai envie qu'il s'y passe des choses. J'ai l'impression qu'ils comptent épuiser l'histoire des livres un maximum, et que pour ça, ce qui pourrait se passer en une saison se passe en deux. Je ne peux pas en vouloir à HBO de vouloir surfer sur la vague et profiter de GoT, étant donné que les gens ne sont pas prêt de s'en lasser. Je ne peux pas leur en vouloir non plus de répondre à la demande, en nous donnant des scènes hardcore à outrance, mais je commence à leur en vouloir de tuer des personnages que j'aime, et qui ne meurent pas dans les livres. Ca ne me met même plus hors de moi, ça me colle juste un air de dépit sur le visage, ça me fait dire "j'arrête la série", et puis éclater de rire parce que "bien sûr que non que j'arrête pas la série".
Le point positif de tout ça, c'est que ça me donne envie de rattraper le retard que j'ai sur la lecture des livres, qui me satisferont sans doute bien mieux !
Mais ne nous méprenons pas, je prend tout de même énormément de plaisir à regarder GoT, à en parler, à critiquer comme une petite folle alors que je trouve les saisons bien trop courtes, et a faire du visionnage des épisodes un moment presque sacré.



Musicalement, je continue mon ascension Maynardesque. Après avoir eu une semaine intense avec 3 Libras dans la tête, je me suis mise à écouter des chansons de Tool que je n'avais que rarement écouté (vous savez ce que c'est quand on aime un groupe, on a quelques chansons qui tournent en boucle et on oublie un peu le reste, ce qui n'est parfois pas plus mal parce que ça me permet de renouveler un peu un groupe que j'aime). Prise du feu Toolien Progressif, B. m'avait semi-conseillé le projet solo de Maynard (le chanteur), Puscifer, me disant que c'était bien, mais quand même assez spécial et que je n'allais peut être pas accrocher.
Coup de bol, B. a posté une de leur musique sur son facebook, et j'ai juste carrément accroché. Je n'ai pas encore écouté l'album V for Vagina, mais il n'y a dans Conditions of my Parole que deux chansons qui me déplaisent, je pense qu'on peut dire que c'est bien parti cette histoire d'amour entre Puscifer et moi, décidément, Maynard me colle un peu aux oreilles.
Très différent de Tool ou A Perfect Circle, je vous laisse découvrir ce groupe génial, que même C. semble avoir aimé.





J'ai donc fait l'ouverture du Week End des Curiosités à Ramonville-saint-Agne, avec le concert de Placebo. Ce qui est bien avec Placebo, c'est que leurs nouveaux albums restent toujours dans le même style, et que du coup ils ne déçoivent personne en essayant de faire autre chose. Si le chanteur a fait beaucoup trop de chirurgie rajeunissante, il n'en a pas moins la pêche et sa voix a toujours ce bizarre-sexy qui me plait tant. Le cadre était très sympathique et le concert super, même si je n'avais encore jamais vu de foule aussi passive.





Je pense que cet article est assez long comme ça, et il faut malheureusement que je me remette à mon mémoire de toute urgence, mais je vous promet une présence beaucoup plus active d'ici le mois prochain. CTPM.

See you later alligator.


All apologies


Hellowl,

Comme il fait beau, je profite des terrasses de Toulouse (et aussi de la mienne), et mon argent de poche passe en bières et mojitos avec des gens géniaux. Après avoir eu C. avec moi cette semaine, j'enchaine la semaine prochaine avec Maw. et I., et je dois dire que j'ai vraiment hâte de leur montrer la ville telle que je la connais maintenant, de dévaliser le marché des Carmes et de faire une grosse plancha, et aussi d'aller manger pour la énième fois au Tranchoir.
On m'a fait réaliser ce week end par une phrase toute con, que je m'étais trop longtemps laissé bouffer le moral, l'énergie. Et le fait d'être aujourd'hui une personne vivante, souriante, drôle, dynamique et active m'a donné l'envie de me pencher sur le corps encore chaud de la personne que j'étais deux ans en arrière, et de la secouer pour lui dire "ça ma fille, c'est pas toi, arrête de le croire autant et tu verras !". Mais comme on ne peut pas retourner en arrière, je vais me contenter de mettre les bouchées doubles pour rattraper tout ce temps passé en camisole. Let's move on for good !


Au risque de tomber encore dans des sujets bouleversants, j'ai eu ouïe dire qu'un nouveau documentaire sur Kurt Cobain allait être diffusé sur HBO le 4 mai. Pour ceux qui me suivent depuis un moment et ne se sont pas perdu en route, vous savez à quel point ce personnage compte pour moi, pas dans le genre groupie, mais dans le genre si j'avais eu la chance de connaître ce type, ça aurait changé bien des choses.
Le documentaire s'appelle donc "Montage of Heck", et par chance il sera diffusé dans certains cinéma le même jour que sa sortie sur HBO. Mais ces fumiers ne mettrons qu'une seule séance, au prix exorbitant de 13€. Si vous voulez donc voir cette merveille au cinéma, il faudra craquer le porte monnaie, trouver un cinéma qui le diffuse et tout annuler de votre emploi du temps. A Toulouse, il sera à Labège et au Gaumont Wilson pour des séances à 20h. Honnêtement, je pense que ça vaut le coup d'y aller.


Je ne garantie pas de ne pas perdre tout mes moyens dans la salle et de ressortir tremblante, larmoyante et de m'enfermer pendant quatre jours car souffrante de dépression compulsive aigüe, mais encore une fois, Kurt, c'est Kurt, et il me foutra toujours autant les tripes en l'air.


Si les Finnois n'ont toujours pas de vikings, ils ont en revanche un nouveau petit truc qui attire relativement mon intérêt : une formation pour étudier le Heavy Metal. "Metal Studies", ils appellent ça, et si vous aviez déjà entendu parlé de cours sur la culture Hip Hop, eh bien mes frères, c'est maintenant notre tour. Apparemment, quelques prémices de recherches ont été entamés notamment à la Sorbonne (on rigole pas), et c'est vrai qu'en y réfléchissant, les Metal Studies peuvent être rattachées à plein de disciplines. Histoire de l'Art, Histoire de la Musique, Sociologie, Anthropologie... Ce vaste et inépuisable sujet qu'est le métal pourrait je le pense grandement intéresser pas mal de monde, moi la première.
D'après ce que j'en ai compris la formation ne dure que quelques semaines et n'est pas donnée, ce qui a beaucoup étonné mon amie Finnoise I., qui m'a affirmé qu'habituellement toutes les études sont gratuites dans son pays.
Pour ceux que ça intéresse, je vous renvoie à cet article de Konbini d'où je tiens la source. Vous risquez de beaucoup moins me voir cracher sur le domaine de la recherche avec des spécialisations pareilles.




Je continue à appliquer le concept visant à m'injecter une dose de culture ou de créativité quotidienne, en commençant à tenir un petit cahier de tous les endroits que j'aime à Toulouse. La chose me force à l'écriture, et j'y ajoute bien entendu quelques dessins, faute de photos. Il y aura probablement aussi pas mal de collages, j'espère que ça aboutira à quelque chose de bien.
Comme le temps de merde s'abat encore une fois sur ma ville adorée, j'en profite pour commencer à bouger un peu ma carcasse, avec à partir de ce jour, une série d'abdos par jour et quelques minutes de course (ou plusieurs séries d'abdos faute de course). Pour l'instant je crache juste mes poumons, mais j'ai bon espoir que tout aille mieux d'ici peu, si je suis assidue.

Puisqu'on parle de consommation de bière (oui, on en parlait, si non pourquoi je mettrais à faire des abdos ?), un nouveau bar ouvrira ses portes le 1er Mai dans mon Sud natal, à la fameuse "Rue de la Soif" à Canet, une rue comme son nom l'indique pleine de bars et de boites, au bord de la mer. Mais pas un simple bar, rien qu'un Ice Bar, et le seul en France à être sur la plage. Bon, j'avoue, je trouve le concept vraiment trop bien et j'ai vraiment envie d'aller y attraper une pneumonie. Apparemment, même les verres seront en glace, les deux seuls hics pour moi : il y fera -6° (je ne sais pas vous, mais moi quand je vais à la plage je prend pas forcément la doudoune), et il va très probablement être directement investi par une population avec laquelle je n'ai pas vraiment l'envie de me mélanger.
Mais bon, c'est quand même extra, du coup, vous me connaissez, j'irais.