dimanche, mai 17, 2015

Blóðörn

Hellowl

Après deux brouillons d'articles complètement insatisfaisants, j'essaie encore une fois de pondre quelque chose sur ce blog. Mon manque total d'activité ces derniers temps me laisse à court de mots je dois dire. Le fait d'avoir des choses très importantes à faire très rapidement - rédiger mon mémoire - me rend totalement larvesque et passive, et me donne comme toujours envie de faire mille autres choses bien plus intéressantes, mais m'empêche également de faire quoi que ce soit.
Vous pardonnerez donc mon manque d'activité sur le blog, qui changera bientôt surement de tête grâce au magnifique dessin que C. prépare pour celui ci, et qui reflète complètement l'esprit du blog.

En ce moment je remarque que pas mal de gens doutent de moi et de ce dont je suis capable, de ce que je veux vraiment et de la pertinence pour mon futur de ce que je veux. J'avoue ne pas avoir moi même d'idée sur les détails de ce que j'espère pour mon avenir. Mais je sais que je me réveillerais un matin avec la certitude de ce qui est bon pour moi, car contrairement aux dizaines de remarques que des gens totalement random ont pu me faire : oui, j'ai confiance en moi, sur beaucoup de points.
Avoir une petite poitrine et trois vergetures ne fait pas de moi une fille qui manque de confiance en elle, ne pas me prononcer sur des sujets auxquels je n'entend rien, poser plein de questions pour être sure de répondre aux attentes de ce qu'on me demande, changer tout le temps de direction parce que j'ai trop envie de choses différentes, tout ça ne veut pas dire que je n'ai pas confiance en moi. Que tout soit bien clair, j'en ai assez de me faire psychanalyser par des femmes au manque d'autorité plus qu'évident qui tentent de se rassurer sur leur propre compte, en essayant de faire croire que parce que je suis beaucoup trop jolie, intelligente et passionnée et que je n'étale pas tout ça sans arrêt en me la pétant dans tout les sens possible en hurlant comme une hystérique, je dois forcément avoir un gros problème de confiance en moi. Non. Juste non. Ça vous va, maintenant, si je gueule un peu ? Ça fait plus "fille sure d'elle" ? 


Mes études en histoire de l'Art me manquent énormément. Depuis que j'ai intégré le parcours d'historien, j'ai l'impression d'aller de déception en déception, et je songe très sérieusement à me réorienter. Ce n'est pas tellement la formation qui m'a dérangé, mais le comportement et la mentalité des gens dans ce domaine auxquels je n'adhère pas du tout. Je me suis rendue compte que je n'avais absolument pas envie d'être classée dans cette catégorie de personne, pas envie de fréquenter ces gens, pas envie d'avoir peur de faire ou dire quoi que ce soit qui pourrait vexer tel ou tel chercheur et me faire mal voir de tout ce beau monde que j'aurais eu tant de mal à mettre dans ma poche. Vivre dans la peur et le stress, très peu pour moi. Tout ce que je veux c'est une chèvre.
J'espère donc pouvoir très vite réintégrer un cursus qui me correspond plus, qui est comme ma mère dirait "dans mon monde de bisounours". Je n'estime pas avoir à me justifier de vivre dans une bulle un peu irréaliste. Le problème n'est pas une fuite du monde réel, juste un choix de vivre avec les gens de ce monde réel qui sont aussi perchés et idéalistes que moi. Les gens passionnés ne sont pas dans un autre monde, juste une sorte de réalité parallèle, ça aussi ça serait bien que ce soit comprit.

Ca fait maintenant presque une semaine qu'après avoir entendu 3 Libras à travers les baffles crachantes de ma voiture, je me suis découvert une réelle passion pour cette chanson qui ne m'avait jamais avant ça marqué chez A Perfect Circle. Et pourtant, depuis sept ans que je connais ce groupe, je pensais en avoir fait le tour croyez moi. J'aime être surprise par les sentiments qu'une chanson me procure soudain alors que jamais avant ça elle ne m'avait touché. Les paroles, la mélodie, et bien évidemment la voix de Maynard, tout a éveillé quelque chose en moi quelque chose de beau et de mélancolique, de puissant.
En deux mots qu'à si bien écrit Gaston Leroux ; 
«Mon ami, il a une vertu dans la musique qui fait que rien n'existe plus du mon extérieur en dehors de ces sons qui viennent vous frapper le cœur.»


J'ai commencé l'écriture d'un nouveau carnet (qui est pour le coup lui aussi un peu laissé de côté pour l'instant), histoire de me stimuler un peu. Celui ci relatera chaque endroit que j'aime à Toulouse, magasin, restaurant, rue, quartier, bar, musée... Vous voyez le genre. Je pense, si la finalité donne quelque chose de cohérent et plutôt sympa, à le revoir complètement et pourquoi pas en faire une publication plus ou moins officielle. Mais j’attends pour ça d'avoir un peu plus vécu dans cette ville où je me sens particulièrement bien, et qui je l'espère ne me verra pas partir de si tôt.
Pour ce qui est de mon journal intime (que je tiens depuis mes 7 ans) celui ci semble un peu a l'abandon ces derniers temps. Un peu par manque d'envie d'écrire, mais surtout parce que je n'ai jamais celui ci sous la main quand j'ai envie d'y coucher quelque chose (je suis devenue assez paranoïaque en ce qui concerne ce joli carnet, dû à une très mauvaise expérience, je l'avoue). Peut être que je reprendrais une écriture plus régulière bientôt.

Et puisqu'on parle de vie Toulousaine, hier, c'était la Nuit des Musées. J'ai été globalement assez déçue du peu de motivation de certains musées face à cette soirée qui est sensé être tout à fait exceptionnelle. Une queue monumentale était devant les Augustins, et tout ça pour un DJ tout à fait étrange dans l'église et des éclairages qui étaient très mal pensés. J'ai également eu ouïe dire que le Museum (qui a un grand potentiel avec ses squelettes pour faire quelque chose de bien glauque mais cool) n'avait été à la hauteur des attentes de personnes, et quand aux Abattoirs, ceux ci étaient carrément fermés, avec un pauvre concert de reggae et qui était de toute façon complet.
La seule bonne surprise a été le musée Saint Raymond (musée des antiques), qui avait mit le paquet pour cette nuit. Chaque étage du musée avait été "pimpé" en mode les romains font la teuf: sarcophages transformés en boite de nuit ou en file d'attente pour les personnages sculptés dessus, galerie de statues ornée de lunettes colorées, chapeaux, perruques, boas de plumes, et acrobates suspendus à la cage d'escalier. Quasiment chaque oeuvre avait été affublée d'une nouvelle étiquette, avec plein de blagues et de jeux de mots latins, c'était à la fois éducatif, une bonne blague aux initiés et vraiment très esthétique et amusant. J'en ai été ravie !











A part cette photo du Chrisme que j'adore, je ne suis pas vraiment satisfaite de mes photos (comme toutes celles que je fais en ce moment), et j'ai la sensation d'en rater les 3/4... Peut être que l'inspiration me reviendra assez vite. Et le talent aussi. Parce que là j'ai assez honte, et j'ai plus d'âme.

Je suis également allé la semaine dernière manger au Forno Gusto, une pizzéria Italienne (avec des Italiens vrais de vrais dedans), rue Sainte Ursule. Comment dire, j'y ai mangé les meilleures pizzas de ma vie, moi qui n'ai jamais envie de pizza j'en redemande volontiers, c'était délicieux. Les huiles pour mettre sur les pizzas sont directement fabriquées en Italie par la famille du patron, et sont absolument divines, les vins sont Italiens et sont également très bons. La pizza est au poids, et donc peut être un peu chère, mais vraiment, ça vaut le coup. Meilleures pizzas de Toulouse.

See you later alligator.