samedi, mars 28, 2015

Frühling in Paris

My Trip to Paris
March 20th to 23rd


Avant propos :

Si vous aimez Paris plus que tout au monde, vous pouvez sauter la première partie de cet article, qui parle presque uniquement de mon avis négatif sur cette ville, que je trouve limite insalubre, et que seul ses monuments et musées sauvent à mon avis !


Partie I.
Welcome to the Jungle


Après 7h interminables d'intercité à écouter religieusement Frühling in Paris coincée entre beaucoup trop d'autres paires de jambes et de bagages que les miens, je suis finalement arrivée à la Gare d'Austerlitz à 17h38, où j'ai traversé la Seine pour me rendre jusqu'à la Gare de Lyon.
Il faut savoir que je n'avais pas mis les pieds à Paris depuis presque 7ans déjà, et que j'en gardais un souvenir tout à fait romantique de part mon incroyable séjour de gamine émerveillée et des rencontres que j'y avait fait, rencontre qui se reconnaîtra si elle passe un jour par ici.
Paris a donc toujours été pour moi la ville de l'amour, de la culture et de la beauté, me la visualisant à travers tout mon imaginaire lié à mes études en Histoire de l'Art et à mon amour pour les dessins animés de Disney, dont nombreux se déroulent à Paris. Mais ayant quand même grandi depuis, je savais bien que ce séjour serait très différents des précédents, faisant à présent chaque jour l'expérience des « grandes villes », et connaissant le dégoût de cette ville par mon entourage.


L'expérience qui fut pour moi la plus frappante et qui m'ouvrit complètement les yeux sur Paris fût le métro. Je n'avais jamais prit le métro de Paris, mais prenant chaque jour celui de Toulouse, je ne m'étais pas dis que ce moment serait très important dans la vision actuelle que j'ai de la ville. Pour commencer, j'aurais du me dire que mes deux pauvres lignes à Toulouse se changent en 14 lignes à Paris. Autant dire qu'il doit être impossible de garder la chose propre et sécurisée. Je n'y ai vu que de très rares escalators, ce et qui se situaient toujours après un nombre incalculable d'escaliers, rendant celui ci complètement impraticable pour toute personne a mobilité réduite. 
Le métro de Paris est dépassé, vieux, grouillant, sale, dégoûtant. Dans les couloirs, des fils électriques pendent d'un plafond trop bas qui s’effrite, et les rigoles sur les côtés sont remplies de saletés, et parfois même de rats (croyez moi, je ne vous raconterais pas des mensonges par plaisir, ceux qui l'empruntent ont également du en voir des pires). Sur les rails ont peut également voir se balader de petites souris grises, et dans les wagons tremblants ont peut trouver graffitis, pisse, vomit, excréments – humains – et autres fluides dont on préfère ignorer la provenance. Quant aux gens qui y « vivent » (parce que oui, nous en sommes venues à la conclusion que des gens y vivent), je peux difficilement vous en parler. Ma très légère agoraphobie fait que j'ai passé ces trois jours la tête rivée sur mes pieds, à marcher le plus vite possible, finissant même par bousculer moi aussi les gens vers la fin de mon séjour. Parce que oui, à Paris, les gens pourraient vous faire tomber et vous marcher dessus qu'ils ne se retourneraient même pas une seconde pour s'excuser, et excusez moi d'avoir encore assez de savoir vivre pour trouver ça simplement scandaleux. Je ne compte même plus les fois où j'ai été bousculée – probablement plus d'une quinzaine de fois - et personne, non personne ne s'est jamais retourné, ne s'est excusé, personne.

J'ai vite remarqué que les parisiens sont disons… Très parisiens. Tout est très bizarre, à commencé par leur look, complètement décalé mais qui pourtant se trouve sur au moins la moitié de la population, et cette originalité imitée à l'infini ne choque apparemment personne. Il y a du monde partout, étudiants, touristes, résidents, stagiaires, visiteurs… Oui vraiment, Paris est une très grosse fourmilière, et je n'avais pas du tout retenu cet aspect de mes précédentes visites.


Les rues, comme le métro, sont profondément sales. Tout y traîne, déchets, meubles en morceaux, et la pollution donne aux trottoirs et parfois aux pauvres bâtiments un aspect noir et poisseux qui vous donnent en permanence l'impression d'être salit par chaque pied posé au sol. Jamais encore une ville ne m'avais fait cet effet, surtout une ville que j'avais déjà vu auparavant. Est ce quelque chose de nouveau ? Ou suis je décidément rêveuse depuis trop longtemps pour ne jamais avoir relevé cet aspect de Paris…

Mais il en faut plus pour m'arrêter. Je n'ai pas été choquée par tout ce que je viens de décrire, juste déçue, comme un lent processus d'acceptation.

Le soir de mon arrivée, nous sommes sortis vers l'île de la Cité dans un bar appelé « Chapi Chapo » avec quelques collègues d'I., et cette soirée était très agréable car j'y ai rencontré des gens de pays complètement différents et même quelques adorables Français, le tout dans une entente et un respect mutuel qui m'a bien rappelé que notre génération est tout de même beaucoup plus ouverte aux autres cultures grâce à tous ces programmes d'échanges entre pays, et ça, c'est vraiment une très bonne chose.
J'ai pu voir en passant ma très chère Notre-Dame, que je n'ai malheureusement pas eu le temps d'approcher de plus près durant le week-end, mais que je ne manquerais pas d'aller visiter encore à mon prochain passage.

Partie II.
Le Bal des Vampires


Pour ma première « vraie » journée à Paris, I. a eu la très bonne idée de vouloir nous faire aller au spectacle « Le Bal des Vampires » au théâtre Mogador, dont les affiches géantes parsemaient la ville et les couloirs du métro. Par chance, nous avons trouvé deux très bonnes places avec une réduction de 30 %, I. voulant m'offrir la moitié de la mienne en cadeau d'anniversaire – et quel beau cadeau d'anniversaire ! Je ne la remercierais pas assez pour ce moment -.
Nous avons donc décrété ce Samedi « journée morbide », planifiant également la visite des catacombes et du cimetière Montparnasse. Mais la séance étant à 15h et la queue pour les catacombes d'une longueur sans nom, nous sommes allées – au bout d'une heure d'attente inutile – au cimetière, où j'ai pu me recueillir sur la tombe de Maupassant, mais surtout de Serge Gainsbourg et de Charles Baudelaire, deux de mes artistes français favoris. Après cette petite promenade (qui restait dans le thème de notre journée malgré tout) nous avons filé tout droit vers l'arrêt de métro Saint Lazarre, où nous avons rapidement déjeuné avant de courir jusqu'au Mogador pour être sures d'arriver à temps.


Aux vues de l'affiche, c'est vrai qu'on s'attendait plutôt a quelque chose d'assez décalé, mais pas à ce point. Et c'était finalement une très bonne surprise !
Aux plus virulents ou même aux amateurs de vampires ridicules j'ai envie de dire, attention, ce show est à prendre au 36ème degrés. Si tout ressemble à un spectacle des plus magnifiques et des plus sérieux, les gags, l'histoire et les paroles des chansons nous disent clairement qu'on se moque ici un peu du mythe du vampire à la Dracula mais aussi de la comédie musicale en elle même.
Malgré ça, et c'est ce qui à mon sens peut en tromper certains qui ne saisiraient pas toute la subtilité de la chose, cette pièce est juste magnifique. Après si vous n'aimez pas le kitch vous serez forcément déçus...

Le scénario est une adaptation du film de Polanski datant de 1967 (appelé aussi « Le Bal des Vampires »), et l'histoire est assez simple (c'est parfois mieux, vous en conviendrez) : un savant et son apprenti arrivent en Transylvanie dans le but de faire des recherches sur les vampires, et en arrivant à l'auberge, l'apprenti tombe amoureux de la fille de l'aubergiste, qui se trouve également être dans les bonnes grâces du comte Von Krolock, grand vampire bien décidé à la séduire, et qui pour ce faire l'invite à se rendre au bal qu'il organise dans sa demeure. Bien entendu, l'amant et le Professeur se rendent immédiatement à sa recherche, pour la sauver et également en savoir plus sur ces vampires.
D'ailleurs, si cette histoire a été adaptée en musical dans plusieurs pays déjà comme l'Allemagne ou les Etats-Unis, c'est ici Roman Polanski lui même qui a refait la mise en scène de notre comédie musicale.


J'aime autant dire tout de suite, que malgré son humour très présent et son auto-dérision, cette comédie musicale m'a totalement réconcilié (et plus encore) avec mon fantasme du vampire sanguinaire et romantique qui séduit sa pure et innocente victime avec son charme surhumain, dangereux et très attirant à la fois, fantasme que j'avais abandonné depuis l'engouement général pour ces créatures, et qui même avant ça ne m'avait jamais apparu aussi clairement… Mais je m'emballe, parlons des faits.

Les décors sont splendides, et j'ai adoré le fait que leur mouvements et changements soient partie intégrante du spectacle, qu'on n'essaie pas de nous le cacher mais tout simplement d'en faire quelque chose d'aussi beau et théâtral que le jeu d'acteur et d'aussi important que les musiques.
De l'auberge au début du film, en passant par le magnifique château du vampire aux airs de cathédrale gothique, tous les décors avaient des détails absolument prodigieux que nous pouvions voir même du centre arrière de la salle. Le tout était appuyé par des jeux de lumières superbes et des projections sur différents écrans, et les costumes et maquillages appuyés ne ternissaient pas non plus ce merveilleux tableau.
J'ai adoré les interactions avec le public, les passages dans le public, les jeux sonores avec les voix qui passaient d'un côté à l'autre de la salle, nous faisant nous retourner alors qu'il n'y avait personne… Vraiment, tout était parfait, et ces mots sont rares dans ma bouche.


La musique à sonorités très années 80 est absolument géniale, des chansons cultes aux paroles décalées, en passant par la reprise de Total Eclipse of the Heart de Bonnie Tyler pour le thème principal du spectacle. Ces chansons, qui peuvent faire sourire pendant le spectacle, peuvent aussi vous hérisser les poils, et croyez moi, ça fait une semaine et elles tournent toujours en boucle dans ma tête. Les voix des comédiens étaient toutes à mon goût, et les chœurs fantastiques.
Le seul regret pour moi est qu'aucune captation vidéo, ni CD, ni tournée ne sera apparemment faite pour ce spectacle, ce qui veut dire que je mange doucement mes doigts dans l'angoisse de ne jamais pouvoir le revoir, et ne voir les choses que j'ai aimé qu'une fois est une de mes plus grosses frustrations.

Après le salut final nous avons également pu fêter la présence du 100 000 ème spectateur, et on a même fait un selfie géant, c'était une bonne petite conclusion.


Comme il était trop tard pour faire quoi que ce soit après le spectacles, I. m'a emmené voir les rues de Paris ainsi que les belles galeries couvertes, et après avoir fait quelques magasins qui étaient beaucoup trop grands, pleins de monde et confus à mon goût nous sommes allés à l'Immeuble 59, un charmant immeuble qui a été investi par des tas d'artistes contemporains. Il est décoré des murs aux escaliers, et chaque étage représente plusieurs artistes qui sont là et à qui on peut parler, demander des portraits, acheter des œuvres. Les entrées et concert sont gratuites, mais plein de petites « urnes » sont disposées par ci par là pour inciter au don. J'ai trouvé le concept très sympa et intéressant, c'est vraiment le genre d'endroit atypique qui m'attire et me plaît.
Après tant d'émotions, nous sommes allés nous réconforter à Belleville avec un bon petit Mojito qui a eu la qualité de nous réveiller un peu, mais pas assez pour faire à manger, ce qui nous a motivé à essayer un des charmant restaurants chinois de ce quartier. La nourriture était délicieuse, et pour à peine six euros nous avons pu manger durant deux soirs la même soupe de nouille, dont les quantités étaient telles que je n'ai pas pu la finir en deux repas.



Partie III
Keep your hand at the level of your eyes

Après être tombé comme des masses, nous nous sommes difficilement lever pour retourner faire la queue aux catacombes, bien décidées cette fois à réussir notre coup. B. nous ayant rejoint, et après un café et presque deux heures de queues dans le froid, nous sommes finalement arrivées à l'entrée des Catacombes de Paris, plus déterminées que jamais à s'aventurer dans la plus grande nécropole souterraine du monde.
C'est un endroit très impressionnant, froid et humide. Nous avons marché entre les crânes et tibias alignés de façon presque maniaque durant plusieurs kilomètres je pense, avant de déboucher sur une charmante boutique « Le Comptoir des Catacombes » où nous avons fait nos petits achats souvenirs  avant de repartir de plus belle vers une autre queue, celle de la Sainte Chapelle.




Quelques minutes et un sandwich plus tard, j'entrais dans la chapelle du Roi, et prenait en pleine face toute l'apogée du gothique flamboyant. Des mètres de vitraux à littéralement couper le souffle. Je doute avoir vu quelque chose d'aussi beau dans ma courte vie. Tant de couleurs, de richesse, de sacré m'ont frappé en plein cœur, je n'oublierais jamais la Sainte Chapelle de Paris.




Mais comme ce n'était pas assez, et que je refusais de partir sans avoir vu mon cher Opéra Garnier, nous avons couru vers celui ci afin d'avoir le temps d'en admirer les moindres moulures. Depuis ma très intense phase d'obsession pour le Fantôme de l'Opéra, je rêvais de me rendre dans le lieu où se déroule la fameuse affaire. Tout correspondait à ce que je m'imaginais, le grand escalier, la loge numéro 5, les statues dans les couloirs et sur le toit… Je n'imaginais juste pas que l'Opéra était si grand, il y a tellement de pièces et de passages que j'aimerais explorer, partir sur les traces du Fantôme, de Gaston Leroux et des secrets d'architecture de Charles Garnier. C'est un endroit que j'aimerais vraiment connaître mieux, et où j'adorerais aller voir un opéra. J'ai aussi pu enfin m'acheter mon livre du Fantôme de l'Opéra, et j'ai même incité B. et I. à le faire aussi, je vous laisse imaginer nos mines ravies.








La clochette de fermeture de l'Opéra ayant tinté, nous sommes reparties, les pieds meurtris, en direction des Champs Elysées où je voulais faire un saut au Disneystore, endroit qui m'avait laissé un bon souvenir mais qui m'a profondément déçu lors de cette visite. Je l'ai trouvé mal agencé, grouillant, désordonné, et tous les articles qui me font rêver derrière mon ordinateur n'étaient même pas sur les étagères. Le personnel était désagréable, et la magie de Disney s'arrête au moment où on vous annonce : « pour avoir un sac, il faut payer, nous n'avons rien de gratuit. ». Mais comme un Mojito console toujours, nus sommes retournées à Belleville afin de boire un dernier verre a la santé de ce suberbe week end avant d'aller voir le coucher de soleil dans le petit kiosque romantique du parc, puis de rentrer, des fantômes, vampires, squelettes et artistes contemporains plein la tête.


See you later alligator

samedi, mars 07, 2015

Madness is a place.

Après une semaine à avoir la tête dans du coton à cause d'un rhume qui me privait limite de mon oreille interne, c'est à 2h du matin que mon cerveau a décidé qu'il était temps de se remettre en fonction, m'empêchant de dormir pendant plusieurs heures parce que tout ce à quoi je n'avais pas pensé depuis quelques jours s'est mit à défiler dans mon cerveau, explosion d'idées, comme des petits rouages qui s'emboitent dans de plus grands, la machine repart de plus belle.

Du coup, je suis d'autant plus motivée pour faire des articles et des projets (mais toujours pas pour me bouger le cul pour les choses réellement importantes comme mon master ou essayer de trouver un job). Ça viendra. Eventually.



Je suis retombée dans une de mes phases obsessionnelles "Alice" en jouant ENFIN à Alice Madness Returns, jeu qui quand même m'a fait acheté un xbox et que je n'ai jamais trouvé une fois le temps venu pour moi de l'acheter. Je joue donc sur mon PC, très nostalgique du temps où je jouait à American McGees (jeu sorti en 2000, pour la petite comparaison).
Pour ceux qui ne savent pas, ces deux jeux sont des jeux de plateforme, alors il est certain que si vous êtes de gros gamers vous allaient vite en avoir marre, il va vous "manquer" quelque chose. Ce jeu me rend complètement tarée, à recommencer un million de fois les parcours et trouver les bons enchainements pour tuer les ennemis au bout de la onzième fois. Je vous laisse m'imaginer hurler devant le PC chaque fois que je meurs, et insulter mon perso, les créateurs du jeu et leurs ancêtres.


Au niveau scénaristique, Alice Madness a quand même une histoire beaucoup plus développée qu'Alice McGees, même si ça se veut être une suite.
Pour ceux qui ne seraient pas familiarisés, Alice Liddel a vu toute sa famille mourir lors de l'incendie de sa maison, et étant la seule survivante elle est devenue complètement... folle. Le tout aidé bien entendu par les "médecins" de l'époque et leurs méthodes peu orthodoxes une fois dans l'enceinte de l'asile. Le pays des merveilles corrompu est donc son combat intérieur, et c'est pourquoi tout le monde y est fou et un peu "wtf".
Le deuxième volet donc, développe beaucoup plus cet aspect : Alice est sortie de l'asile mais a toujours pas mal de soucis avec sa santé mentale. Elle cherche la vérité sur ce qui est réellement arrivé le soir de l'incendie qui tua sa sœur et ses parents, persuadée que tout ceci n'est pas un accident.
A l'intérieur de notre périple dans le pays des merveilles donc, on retrouve plein de "souvenirs" cachés un peu partout, des phrases que des personnes liées à notre histoire ont prononcées et qui nous permettent de remonter le puzzle au fil du jeu.
On alterne quelques scènes dans le monde "réel" avec le pays des merveilles, ce qui n'était pas le cas dans McGees et qui est très appréciable. Et puisqu'on parle de choses appréciables, certaines cinématiques sont faites comme avec des décors en carton, ce dont je suis juste totalement fan.


Parlons peu parlons bien, le jeu est de 2011 et je le trouve très très joli. Alice a une tête à peu près normale, mais tous les autres personnages du monde "réel" (Londres) ont une physionomie complètement irréelle et des visages très marqués, ce qui me fait beaucoup pensé aux différentes classes sociales (celles ci ont comme dans Madness des traits physiques spécifiques) de Dishonored. J'aime énormément le Londres dans lequel on a l'occasion d'un peu se balader, ses marins, ses bars, ses prostituées, ses bâtiments... Bref, la grande classe. "Whitechapel n'a rien du cœur de Londres... Elle serait plutôt ses parties intimes."


Le pays des merveilles est toujours aussi beau et à la fois complètement sordide, avec des monstres assez originaux, quoi que je les préféraient pour la plupart dans le premier volet. On retrouve bien sur les personnages principaux comme le chapelier, le lièvre de Mars ou encore le Chat avec son design de folie.


Les dialogues et l'attitude d'Alice me plaisent toujours autant, tant de petites citations un peu folles mais un peu vraies qui se gravent dans nos têtes et font sourire.

 En bref, même si je ne l'ai toujours pas fini, un jeu que je ne peux que recommander aux fans d'Alice comme moi et aux amoureux des jeux de plateformes. Il me tarde de connaître la fin de l'histoire...

Albi
Cathédrale Sainte Cécile d'Albi

Quand je ne suis pas collée devant mon PC, je suis C. en prenant M. sous le bras et on va voir ce qui se passe dans le Tarn.
Je suis donc allé à Albi, ville dont C. n'arrêtait pas de me rabattre les oreilles, et sa fameuse cathédrale Sainte-Cécile, chef d’œuvre de l'art Gothique Méridional (= un gros bloc de brique à l'opposé de ce qu'on peut faire en parallèle dans le Royaume de France avec la pierre et les formes très élancées de l'architecture gothique). On est pas obligés d'adhérer (moi par exemple, ça ne sera oh grand jamais ma préférée), mais on est quand même obligés de reconnaitre l'originalité due à la fonction défensive de l'édifice (et là je pense que je vous ai perdus et que dans vos têtes ça fait ''blablablabla" donc j'arrête).
Comme Albi c'est très mignon mais qu'au final c'est comme Perpignan : on aime bien mais y a rien à voir, on est parties sur le retour à Cordes-Sur-Ciel, classé plus beau village de France. Ce qui est bien quand on va dans ce genre d'endroit hors saison, c'est que tout est calme et qu'on a les lieux pour nous. Mais ce qui est moins bien, c'est que toutes les petites échoppes sont fermées, dommage ! C'était un village vraiment superbe, où on a quand même relativement galérer à grimper (surtout avec ma pauvre petite voiture).


Village de Cordes-Sur-Ciel





J'ai également fait mon premier restaurent "semi-gastronomique" avec A. ! On est allé à "La Popote" dans le quartier des Carmes (la rue du Musée Paul Dupuy pour ceux qui connaissent).
J'ai adoré l'ambiance très tamisée avec un décors fait en ustensiles de cuisine (notamment pour les abat-jours des lampes qui étaient des passoires ou des assemblages de couverts), les murs en vieille brique et le fait que l'endroit soit assez petit et donc intimiste. La musique était vraiment surprenante, mélange de Guns'n'roses et  des Spice Girls, beaucoup d'années 90, ça m'a fait rire (et chanter). Les employés n'étaient que deux : le cuisto, et une serveuse très très agréable qui nous a bien servit et a rigolé un peu avec nous. La carte était toute à l'image du restaurant : quatre entrées, plats et desserts aux intitulés qu'on ne comprenait pas toujours. Le menu (si mes souvenirs sont bons et sachant que nous étions un vendredi soir) était de 29€ pour Entrée / Plat / Dessert, et de 26€ pour Entée / Plat ou Plat / Dessert. Nous avons tout les deux prit le menu à 26, et à ma grande surprise je n'ai pas choisi le dessert mais l'entrée, première fois de ma vie je pense. Mon entrée était une grosse raviole de boeuf dans du bouillon avec du persil qui était très bonne, et celle d'A. un oeuf délicieux caché sous une émulsion avec de la roquette et de fines tranches de magret séché (je regrette de ne pas avoir pris la même). La plat a été le même pour nous deux : une pièce de boeuf juste énorme avec une purée maison et des giroles, et, surprise du chef, une crème de poireaux cachée sous la viande (miam). Avec ça, un pichet de vin à 13€ qui était très bon et nous a fait 3 verres chacun, on peut dire que pour une telle qualité ce n'était pas vraiment cher payé !



Et ma dernière et très agréable découverte fut aux galeries Lafayette de Perpignan où je suis allé avec Maw, histoire de faire un petit tour, et où on a tout de suite été happées par le coin réservé à la marque "Culture Vintage". Le concept est simple et vous le connaissez peut être : ils récupèrent des vêtements anciens et démodés type fripes, et des stylistes les recoupent, y ajoute de la fourrure, bref, leur refont une beauté et on les retrouvent dans ce petit coin des galeries ! Chapeaux a plumes, sacs en cuir usé, perfectos, crop tops de pom pom girls, manteaux à fourrure (renard, lapin...), bref, le TOP. Je suis totalement fan et j'avoue que je suis un peu déçue que les prix soient si élevés pour de la "récup". Après, on peut toujours se dire que ces fringues sont un peu uniques de part leur statut, et que du coup vous n'avez pas énormément de chance de croiser quelqu'un qui porte le même. 
D'après ce que j'ai compris en jetant un rapide coup d'oeil sur internet, cette marque peut se trouver sur plusieurs sites, notamment "vide dressings", et j'ai également eu ouïe dire qu'Asos avaient un concept dans le genre (peut être la même marque ?).



Vous aurez d'ici peu un très bel article, puisque je m'apprête à aller passer un week end chez I. à Paris. En attendant, vous devez vous contenter de mon ennui habituel et de toute cette médiocrité.

See you later alligator. x