vendredi, décembre 26, 2014

Sunny sunny cold cold day

Mes cheveux continuent de pousser et le long des mèches glissent des tas d'idées et de rêves qui viennent se balancer sur les pointes, flottant au grès de ma chère Tramontane. Du coup j'ai coupé.

En revenant dans mon "pays", j'ai vu ma montagne au détour d'une route et sa présence, son énormité m'a mit les larmes aux yeux. Le monde est tellement magnifique si vous saviez, parfois il me donne envie de me tenir debout devant lui et de verser des larmes d'admiration et de tristesse pour ceux qui n'arrivent pas à le voir.


Rentrer chez soi ça fait plaisir. Enfin je pense pas que ce soit le cas pour tout le monde, mais moi en tout cas ça me fait plaisir d'avoir plusieurs chez moi, et de rentrer dans mon VRAI chez moi, la plus belle maison du monde.
Cette année mes amis sont tous un peu loin, mais ça tombe bien, au moins je peux voir ceux que je vois moins souvent, c'est bien de prendre le temps pour d'autres, un peu. Le seul souci c'est le fait de croiser des gens que je n'ai franchement pas envie de voir, et qui feraient bien mieux de rester là où ils ne gâchent pas le paysage de mon beau Perpignan, de mon bar préféré et de mes ruelles à moi. Je ne suis pas possessive. Mensonge.

Cette année en tout cas on peut dire qu'ils ont mit le paquet, belles lumières, sapins, marché et même une grande roue devant le Castillet à la place de la patinoire à laquelle on avait droit.  L'émotion m'a malheureusement empêché de faire de belles photos, mais parfois il vaut mieux tout garder pour l’œil pas vrai ?
Pour 4€ j'ai eu droit à deux tours de grande roue et j'ai pu voir mon beau centre ville, la cathédrale Saint-Jean dépasser les autres toits et les rues illuminées. Bon, juste avant on était à la plage alors niveau ambiance de Noël dans le Sud c'est pas encore ça.


A Toulouse c'est quand même autre chose. Bon, le seul soir où j'ai voulu prendre mon appareil photo plein de problèmes électriques avaient lieu, vous n'aurez donc pas de photo du Capitole illuminé, mais je ferais mieux l'année prochaine, parce que je dois avouer qu'à ce moment là je ne pensais qu'à une chose : aller manger.




J'ai donc pu tester mon premier restaurant sur Toulouse, et j'ai fais un excellent choix en décidant d'aller à L'Auberge du Tranchoir.
Si vous ne le savez pas déjà, le tranchoir est "l'assiette" médiévale, une tranche de pain sur laquelle est posée la nourriture, comme... Une assiette quoi. Je vous laisse donc deviner qu'il ne s'agit de rien d'autre que d'un charmant restau médiéval, où je vous conseille vivement de manger.
Le seul bémol pour moi a été la place qui nous a été attribuée. J'avais réservé pour 19h30, nous étions donc une des trois premières tables et nous avons été placés derrière la porte, sur une table bancale, je n'ai vraiment pas aimé. Mais bon les bougres savent bien se rattraper, parce que c'était foutrement délicieux.
Le menu du soir est à 19,50€ et se compose de plusieurs entrée et d'un plat avec deux accompagnements.
L'entrée est servie sur une planche : un bol de salade avec un très bon assaisonnement, un sablé au parmesan et au piment d’Espelette ainsi qu'un bol d'olivade à la menthe et aux morceaux d'amande, un délice. Le tout à tartiner sur du pain maison vraiment très bon. Vous pouvez également pour 3 à 6€ ajouter des petits suppléments dans vos menus, mais honnêtement l'entrée cale déjà beaucoup !
Le souci ? Toutes ces entrée sont prévues pour une seule personne dans le menu, et sont à partager quand vous êtes deux (ce que je trouve normal surtout sachant qu'on avait plus faim a l'arrivée du plat alors qu'on était à deux sur la planche) mais aussi à 4 si vous êtes 4 ! Je trouve quand même ça un peu bizarre d'avoir la même quantité de nourriture pour deux et quatre personnes, mais bon, passons !
Après cette copieuse entrée arrive les deux plats sur leur tranchoir. Pour ma part j'ai choisi le magret de Canard pêche-miel, c'était un vrai délice. Les plats viennent avec deux accompagnements (de saison), en l'occurrence des petits rectangles frits délicieux dont je ne saurais pas du tout vous dire ce qu'ils étaient car j'étais bien trop saoule et absorbée par mon plat, et une purée de potimarron façon crumble, je vous jure, j'aurais donné cher pour avoir encore de la place dans mon estomac et pouvoir l'engloutir, c'était vraiment extrèmement bon. Inutile de vous dire qu'on en a laissé...
En plus de ça, nous avons prit un pichet d'Hypocras qui était très bon malgré mes appréhensions, pas trop sucré, idéal pour le repas et qui tabassait sévère, au bout de deux verres on était cuit. Le pichet quant à lui est à 12€ si ma mémoire est bonne et il équivaut à trois verres et demi chacun, à peu près.


Un endroit que je recommande vraiment donc, où on mange affreusement bien pour 50€ la soirée, boisson comprise et où l'accueil est sympathique. Ils font aussi des soirées à thèmes qui ont l'air très sympathique, mais vous verrez tout ça sur leur site internet mit en lien plus haut.
N'oubliez pas de réserver, surtout le week-end, le restaurant est toujours complet.


Mon film de Noël ? Carrie. Je n'avais jamais regardé Carrie, et comme il trainait dans mon ordinateur je me suis dis qu'il était temps.
Nous parlons bien du Carrie de 1976 avec Sissy Spacek, réalisé par De Palma, le film bien kitch et cliché comme je les aiment d'ordinaire. Je dois avouer que j'ai pas mal été gênée par certains plans et montages, même si De Palma lui même reconnait certaines de ses erreurs comme le split-screen durant la destruction de la salle de bal, qui est effectivement une pure horreur. D'autres m'ont dérangé mais dans le bon sens, comme la danse lors du bal où le couple ne cesse de tourner toujours plus vite, ou encore les gros plans sur les yeux de Carrie et le champ contre champ quand elle fait exploser la voiture. Avis mitigé donc, pour une histoire que j'ai adoré mais à qui le film ne rend pas assez hommage.
Il me tarde de voir la version plus récente pour faire ma petite comparaison.


Il y a trois chansons qui tournent en boucle dans ma tête ces derniers jours, mais celle qui revient très souvent c'est Sunny Sunny Cold Cold Day d'Herman Düne. Je ne connais pas d'autres musiques du groupe, j'ai découvert celle avec un partage Facebook de Psylvia et je pense que je peux dire que c'est MA musique du moment, celle qui porte le drapeau du mois de décembre.
(pour arrêter la musique du blog, descendez en bas de la page et mettez pause sur le lecteur Deezer).



Est ce que le père Noël a été généreux ? Ma foi, je dirais que oui. J'ai eu de très belles choses mais aussi pas mal de petits cadeaux inattendus. C'est vrai que j'aurais aimé avoir les moyens de faire plus pour ma famille et surtout pour mes amis, mais j'ai bon espoir de me trouver très vite un job étudiant et de me rattraper pour les anniversaires. J'ai déjà pensé aux cadeaux pour presque tout le monde... Et dans une semaine j'aurais déjà oublié.
 Mais Noël c'est pas fini, j'ai encore plein de surprises qui arrivent et il me tarde vraiment de les voir.


See the luck I have, can make a good man bad. 

samedi, décembre 13, 2014

Týr • Korpiklaani • Sabaton


Je reste chez les nordiques, mais cette fois en Suède et en Finlande. Korpiklaani était vraiment un groupe que j'avais très envie de voir, et en voyant qu'en plus ils passaient avec Týr, je ne pouvais pas rêver mieux. J'avoue que je ne connaissais pas du tout Sabaton même s'ils étaient les stars du concert, et ont rassemblé vraiment beaucoup de monde.
Je pense que mon destin est tout tracé : je suis condamnée à toujours préférer les premières parties au groupe principal.
Cette fois, pas de vomit ni de malaise, tout s'est très bien passé et je me suis époumonée comme il faut (je refuse de gueuler comme une fille dans les concerts, si y a bien un truc que je veux pas c'est qu'on m'associe aux métalleuses à moitié à poil qui te regardent de travers en poussant des cris stridents et essayant de bouger les cheveux tout en tortillant du ventre...).
 


Ca faisait longtemps que je n'avais pas réécouté Týr, mais je peux vous dire que ça va recommencer. Ces mecs sont beaux. Pas beaux genre "oh putain le BG", mais beaux genre quand ils ouvrent la bouche y a de l'epicness qui en sort et vient vous hérisser les poils en vous posant des baisers vikings glacés sur le visage. C'est beau. Leurs voix s'harmonisent tellement bien que franchement, si on me disait "tu n'entendra plus que ça le restant de tes jours" je répondrais "merci beaucoup" (ok, j'exagère peut être un peu la chose, mais quand même).
C'est le bassiste qui mettait l'ambiance en chauffant la salle, mais les autres membres ont aussi était super sympa, ils ont pas mal communiqué avec la salle et c'est ce que j'aime. En tout cas pour moi, c'est quand vous voulez les mecs.



Et comme toujours, c'est mon groupe préféré qui me déçois... Je pensais que Korpiklaani ce serait drôle, festif, vraiment génial, parfait... Bon, je suis obligée d'admettre, c'était super festif ça je ne pourrais jamais leur enlever, leur musique met une ambiance de taré. Mais ces cons en plus de ne pas avoir vraiment bien joué n'ont pas fait la moindre altercation avec le public : j'arrive je joue jme casse et allez vous faire enculer. J'ai été très déçue, pour preuve, en sortant du concert je les aient croisés devant la salle, je n'ai même pas eu envie de demander une photo ou quoi que ce soit. Ils m'ont vraiment donné l'impression de n'en avoir rien à foutre de leurs fans, alors perso c'est pas moi qui vais leur donner de l'attention.
Mais bon, ils restent quand même musicalement un de mes groupes préférés, c'est bien dommage.



Je n'ai pas vraiment aimé la musique de Sabaton. J'ai été impressionnée de voir le rassemblement qu'ils ont causé, et eux aussi d'ailleurs, le chanteur n'a pas arrêté de dire qu'on lui donnait la "chair de poule" et que c'était vraiment fou l'accueil qu'on leur faisait. Si je n'ai pas été conquise par la musique, en revanche j'ai vraiment adoré le groupe, ils n'arrêtaient pas de nous parler, nous faire des blagues, nous faire choisir des chansons... C'était vraiment super, je suis partie avant la fin mais je serais bien restée juste pour les entendre me raconter des conneries. Vraiment, Sabaton, chapeau, vous êtes super les gars. Skoll !






Vodka-Céréales



Je me remet doucement de ma grosse déception ces dernières semaines de ne pas pouvoir aller en Finlande au mois de Février. J'avoue que ça m'a mit un gros coup dans le museau... Encore une fois un projet qui tombe à l'eau, ça fait trois ans que je prévois des voyages et que finalement je me retrouve à ne rien pouvoir faire... Mais bon, je relativise, je suis dans une nouvelle ville avec des gens nouveaux et de nouvelles choses à voir alors ça compense un tout petit peu.
Ici hiver rime avec froid et surtout marché de Noël. Je découvre un tout autre monde dans ces deux domaines, je n'avais jamais vu un marché de Noël aussi gigantesque... C'est à s'y perdre (et oui, je m'y perd). J'y ai d'ailleurs vu de jolis petits chaussons fourrés en moutons que je pense très prochainement acquérir, au diable l'avarice comme dirait M. Je ne vous parle même pas des peluches, fromages, charcuteries, gâteaux... L'odeur des VRAIS Bretzels m'était totalement inconnue et j'avoue franchement qu'elle est délicieuse et me donne envie de manger des gâteaux qui ne me faisaient vraiment pas envie au départ. Pareil pour l'Aligot, et la Truffade que je n'aurais jamais voulu goûter en temps normal. Les décorations sont incroyables, je découvre ma petite ville en puissance 10. C'est tout nouveau et je crois vraiment que j'aime ça, il ne me manque plus que la neige et je serais comblée. Mais tout de même, il est beaucoup plus agréable de faire le marché sur mon petit quais Vauban que de me faire bousculer sur le Capitole. Il fait délicieusement froid et la buée qui sort de ma bouche à chaque soupir n'a de cesse de me le rappeler, ça faisait longtemps que je cherchais un hiver comme celui la.

Puisqu'on parle de choses que je veux, le site que j'ai envie de présenter cette semaine c'est Neeed, un réseau social de wishlist absolument fantastique sur lequel je cherche à me faire des amis, alors si vous êtes motivés de créer le votre n'hésitez pas à me le partager. Je trouve que c'est la parfaite idée pour les cadeaux de Noël, la mienne contient des objets allant de 3 à 300€, ce qui laisse une grosse manœuvre de prix et un joli choix, comme ça je suis sure d'avoir des cadeaux qui vont me plaire. 
Le concept est très simple, la mise en page agréable et on peut ajouter des articles de n'importe quel site, créer des listes... etc, bref, je vous y renvoie. 

Si non, j'essaie de me calmer niveau dépenses. J'ai réalisé qu'en soi je n'encaisse vraiment rien et que mes bourses / APL partent directement dans le loyer, donc il faut arrêter tout de suite la fiesta de la carte bleue et penser aux cadeaux de Noël. 
Mes derniers achats donc se résument à des choses plus ou moins utiles, autrement dit des thés du marché de Noël. 



Mais bon, c'est pas tout. Je pense de plus en plus à m'acheter une chapka, mais mes envies du moment sont une paire de chaussettes montantes H&M, ainsi qu'un de leur jogging dont je ne trouve jamais ma taille et un jean taille haute. Si non eh bien vous n'avez qu'à vous rendre sur mon  Neeed pour comprendre que je veux beaucoup trop de chose et n'ai vraiment pas assez d'argent ! > il faut que je me chope un job étudiant -dit elle depuis 3 mois-. 


Niveau sorties cinéma, inutile de mentionner celle du Hobbit. Je pense que je vais encore attendre un peu avant d'aller le voir, histoire qu'il y ai moins de monde et de laisser passer la vague d'hipster rageux qui ne jurent que par le bouquin en ne comprenant pas que c'est une œuvre différente. 
En attendant, je mange des épisodes de Weeds à la pelle.



Après Breaking Bad, Skins et Shameless je me met à Weeds. Décidément, les séries prenant pour thème la drogue -entre autre- on peut dire que ça me réussit. Contre toute attente, j'ai beaucoup aimé cette série un peu à la Desperate Housewifes qui raconte l'histoire d'une veuve des beaux quartiers qui se met à dealer de l'herbe (et à y prendre goût) pour faire vivre sa famille. Les épisodes sont court, il se passe toujours quelque chose et c'est vraiment une série détente sans prise de tête, même si je pense que ça va vite le devenir (je ne suis qu'au milieu de la saison 2). La musique et le générique sont vraiment supers, c'est typiquement le genre d'ambiance à la Edward aux Mains d'Argent de la banlieue chic où tout se ressemble et est ennuyeux à mourir que j'adore. (pardon pour la qualité merdique, mais comme a partir de la saison 2 le générique est reprit par une personne différente à chaque épisode il a été difficile de trouver l'orignal).



Comme je découvre doucement ma ville, laissez moi vous parler du Nasdrovia, un bar paumé dans un coupe gorge qui sert des punch à 3€, et bien entendu de la vodka. Comme la vodka je trouve que c'est comme boire du produit ménager, je me suis pointée au bar avec mon joli minois et j'ai dis à la charmante barmaid : "Salut, je déteste la vodka mais j'aimerais bien l'aimer.", et la gentille dame m'a servit une polonaise ambrée au miel et aux agrumes dont je n'ai absolument pas retenu le nom avec une petite tranche d'orange, eh bah les gars, aujourd'hui je peux dire que j'aime la vodka et que j'ai très envie de vite y retourner, de poser mes 2,50€ sur le comptoir et d'avoir mon shot.

Et puisqu'on parle d'endroits sympas, j'ai trouvé mon prochain stop quand j'irais à Londres : un bar à Cornflakes. Je trouve le concept absolument génial, et ces deux irlandais (miam les irlandais) sont assez cools et vous vendent 120 sortes de céréales différentes venant du monde entier, servit dans 30 différentes sortes de lait. Pas de panique, ils font aussi thé, café, gateaux et autres joyeusetés, et le bar est cosy et coloré, bref ces mecs là ont tout pour m'attirer dans leurs filets.


  Je pense qu'il me faut un deuxième furet. Angora.


PS: Voilà pour cette première les amis. J'ai décidé de ne pas forcément inclure toutes les catégories dans chaque article (musique, cinéma, art, endroit...) tout simplement parce que je n'arrivais pas à écrire dessus et que je ne suis pas là pour me forcer. Promis je fais mieux la prochaine fois, j'ai plein d'idées. 


mardi, décembre 09, 2014

Objectifs ?

C'est quand même tristounet ici depuis que j'ai changé d'adresse, je suis passé de 18 à 2 vues par articles. Un mal pour un bien ?

Comme je ne poste pas beaucoup d'articles en ce moment, j'ai très envie de me fixer un objectif. 
Chaque semaine je posterais un article (plutôt long du coup) où je parlerais de plusieurs choses : 
un film, un site internet, un groupe ou une découverte musicale, un artiste chopé sur le net, mes derniers achats si il y en a, mes plans pour la semaine à venir, un billet d'humeur du moment et peut être même quelques photos. Je ne sais pas si cette liste ne va pas changer, je verrais bien si je continue sur ma lancée ce qui me va plus ou moins bien, si je rajoute, si j'enlève, et puis selon ce que vous me demander aussi. J'ai décidé en plus d'être une connasse égoïste qui écrit pour elle de m'intéresser un peu plus à vous avec ces articles, de rendre ce blog plus social, plus humain, plus intéractif. Je pense que le fait de repartir sur de nouvelles bases et loin des nuisibles (même s'il m'a trouvé, tant que je ne le sais pas je m'en fiche) permet ce genre d'évolution. 
En plus de ces billets, je pense tout de même continuer à poster coup de gueules et autres articles comme vous les connaissez (on se refait pas). 

EDIT: dans un but de reconstruction de mon blog et de mon moi même, pas mal d'articles maniaco-dépressifs ont été mit hors ligne. Merci de votre compréhension.

Zach Terrel

mercredi, décembre 03, 2014

"C'est ta dernière nuit dans la chambre d'enfant"

Pour mon départ officiel de la maison, j'ai voulu écrire exactement tout ce que j'avais ressenti au long de la soirée (de 18h à 00h à peu près) pendant que je faisais mes cartons, parce que je ressentais tellement d'émotions contraires que je trouvais ça marrant de les consigner. Plus tard quand je regarderais ça, je rigolerais surement pas mal en traitant mon vieux moi de pétocharde.
Depuis que j'ai environ 10 ans, je ne rêve que d'une chose : partir de chez moi, avoir mon appartement, changer de ville, être autonome. Aujourd'hui je me dis que si j'étais partie toute seule j'aurais fais une sévère dépression, même si être toute seule ça a du bon.


Sur le coup rien n'avait l'air de se passer vraiment, jusqu'à ce que je vide le premier tiroir.


Commencer à vider mon armoire me fait penser au jour où mon frère est parti et que j'ai changé de chambre, ça sonnait comme un départ, mais cette fois je pars vraiment. Rien qu'à voir le premier tiroir vide je me sens un peu mal.

[Later] Ça va mieux au fur et a mesure que je bois mon thé en écoutant ma playlist "for a cool summer" de spotify et que j'empile sur mon lit toutes mes fringues.

[Later] Je me dis que j'ai vraiment beaucoup de vêtements. Mais je ne peux pas laisser tout ça derrière moi. Peut être que je reposerais quelques pulls tant qu'il ne fait pas froid et que je changerais en rentrant à la maison.

[Later] Je commence a faire des sacrifices.

[Later] Keeping it cool, pour l'instant tout va bien.

[Later] Je me sens pas très bien. J'ai peur de prendre des bijoux et de me les faire voler si on se fait cambrioler. Je suis vraiment bête.

[Later] "you will always be my baby" . En vidant mon tiroir de salle de bain je pleure un peu, surtout en pensant à maman qui sera triste de ne plus voir mes affaires, de ne plus me voir dans ma chambre.

[Later] Now i'm stressed.

[Later] Ma chambre était tellement cool que ça me fait mal au cœur de défaire la déco, mais il faut bien partir un jour. "C'est ta dernière nuit dans la chambre d'enfant".

[Later] Je suis désespérée devant le vide. Peur de pas arriver à me gérer, peur de ne pas savoir quoi faire, d'être seule, que ça se passe mal. Peur qu'arthur ne m'aime plus, que ça se passe mal avec lui. Peur de pas arriver à me gérer, à gérer mon couple, mes études, peur de la route demain, peur de prendre un furet. Envie de pleurer.

[Later] c'est bizarre de me dire que j'ai attendu ça 10ans et que finalement au moment ou ça arrive c'est comme un tatouage, je me dis que c'est une grosse idée de merde et que je dois pas partir.

samedi, novembre 22, 2014

Souvent, je vais rendre visite à ma grand-mère.
On peut voir ça comme une espèce d'obligation que je me fais à moi même vu comme je me sens mal quand je ne peux pas y aller, et à la fois comme quelque chose qui fait partie de ma vie et que j'aime faire, vu comme voir ce côté de ma famille et m'isoler avec eux me ressource.

Depuis que je suis petite je vais y passer les vacances. Parfois j'y restais tout l'été, et puis en grandissant j'ai fini par y passer de moins en moins de temps. Je m'en veux, mais la vie est ainsi faite. Je sais que j'ai beaucoup de chance d'avoir de la famille, et surtout de bien m'entendre avec tout le monde là bas vu la complexité sans limite de la situation, alors parfois oui je m'en veux de ne plus en profiter assez.

Ce que j'adore quand j'y vais, c'est d'abord le train. Je pourrais y aller en voiture mais ce que je préfère, c'est y aller en train. C'est ma parfaite excuse pour le prendre, et il faut dire que j'adore le train. Peut être même que c'est ça qui me ressource plutôt que d'aller y séjourner, simplement prendre le train. J'aime quand il est assez vide et que je peux y étudier tranquille avec un bon thermos de thé, ou écrire mes lettres et cartes que je posterais une fois de retour. En plus, je pense que sur ce trajet il y a surement un des plus beaux paysages de France à voir en train. Et je ne dis pas ça parce que je trouve que ma région est fantastique.

Ce que j'aime bien chez ma grand-mère, c'est qu'elle n'a aucune franchise. Elle va dire a une de ses amies trois fois dans la soirée qu'elle adore son parfum, et une fois qu'elle sera partie me dira qu'elle cocotait. Du coup, quand elle me dit que je suis bien habillée, vous pouvez être surs que la seule envie que j'ai si je ne suis pas sure que ça lui plait, c'est d'aller me changer.

mercredi, novembre 19, 2014

Eluveitie • Arkona • Skálmöld


Quand j'ai appris qu'Eluveitie (qui est un de mes groupes préférés) passait dans ma ville, je n'ai pas pu m'empêcher de sauter de joie dans tous les sens en poussant des gloussements hystériques. Aussi, j'ai pris mes places (une super idée étant donné que le concert a très vite été complet) et j'ai patiemment compté les jours jusqu'à la date promise où j'allais enfin les voir.
En écoutant les autres groupes je me suis rendu compte que je connaissais déjà Arkona sans savoir que c'était eux, et je n'avais par contre pas la moindre idée de l’existence de Skálmöld, un groupe Islandais (ce qui tombe bien étant donné mon récent penchant pour tout ce qui est de près ou de loin Islandais).


Malheureusement tout se ne passe pas toujours comme prévu, et le jour du concert je l'ai entièrement passé sur mon canapé avec des crampes de ventre, vomissements, étourdissements et malaises dès que je voulais me lever. Mais je ne me laisse pas abattre, j'ai patiemment attendu l'heure du départ, je me suis mise sur mes deux pieds, et après une douche, avoir enfilé mes docs et fait mon trait d'eye liner j'étais sur la route pour aller au métro, la mort dans les yeux et le teint complètement livide pour aller à la salle.
Comme je n'avais rien avalé de la journée et qu'une bière ce n'est pas assez pour remplacer 3 repas, j'ai passé une partie d'Arkona assise par terre pour éviter de m'évanouir, mais tout va bien, je peux quand même vous parler de ce super concert.

Skálmöld fut une grande révélation pour moi. Des trois groupes, je crois que c'est celui qui m'a le plus enchanté, peut être même avant Eluveitie. Les mecs ont une pêche de fou (le guitariste se la pète un peu trop pour moi, mais bon, c'est un guitariste quoi), leurs musiques sont géniales et leur grand nombre sur scène leur permet de faire de très jolies harmonies de voix sur certaines chansons, ce qui leur donne une dimension épique très cool. Puis l'Islandais, au bout d'un moment il faut le dire, c'est quand même une langue un peu géniale (et non je ne dis pas ça parce que l'Islande est entrain de devenir aussi obsessionnelle pour moi que la Laponie).


J'ai en revanche été un peu déçue d'Arkona. Je pensais que j'adorerais ce groupe et en fait, malgré la classe de la chanteuse qui arrive avec sa peau de loup sur le dos et ses cheveux longs (très belle même si elle ressemble à un mec aux premiers abords), je les aient trouvés un peu clichés. Les mecs se pointent habillés tous en tunique viking et pantalon noir en cuir, la chanteuse n'a pas dit un mot sans prendre la voix grave et rauque qu'elle a pour chanter... Honnêtement c'était un peu too much pour moi, d'autant que ce sont uniquement les dernières musiques jouées que j'ai vraiment apprécié.
Je n'aime pas trop qu'on voit cette communauté comme des mecs qui se la jouent un peu trop vikings à deux sous (même si ça n'empêche pas que la majorité des mecs du public portaient des kilts et avaient pris avec eux leur petite corne), vous comprendrez donc le moins que je donne au groupe (je suis un peu nazi du concert).


Eluveitie donc. J'attendais ce moment avec impatience, depuis des mois, et j'ai été plus ou moins ravie. Plus parce que les musiciens sont géniaux, ainsi que les chanteurs, qu'ils ont de l'énergie, que les musiciennes sont beaucoup plus charismatiques en vrai et que le batteur avec son ventilo dans les cheveux a des airs presque divins, qu'ils ont beaucoup interagit avec nous et qu'on a eu droit à une chanson en français et a des petites légendes pour expliquer certaines paroles, moins parce que je n'ai pas eu droit à mes musiques préférées, que la chanteuse a beaucoup trop chanté (je préfère le monsieur) et que je n'ai pas eu la transe que j'attendais (peut être le fait d'être malade et de ne pas pouvoir profité pleinement m'en a empêché, c'est la vie). J'ai malheureusement du partir au 2ème rappel pour ne pas rater le dernier métro, mais j'ai été très heureuse de les voir et j'y retournerais avec grand plaisir pour en faire l'expérience sans avoir envie de m'allonger par terre et mourir toutes les demi heures.


Parce que franchement, 20€ pour ces trois géants, ça ne vaut pas le coup de s'en priver.
En plus j'ai ramené un beau tshirt, oui, j'me suis enfin décidée à en acheter un et arrêter de regretter de ne pas l'avoir fait après chaque concert. Le col est un peu trop serré, il sera donc coupé, vous aurez des jolies photos, promis.





See you later aligator.

mardi, novembre 11, 2014

Mom please flush it all away

Ça y est, ça va faire près d'une semaine qu'il pleut chaque jour. Je n'en ai même pas marre. Je me disais souvent que dans mon petit Sud j'adorais la pluie parce que je ne la voyais presque jamais, aujourd'hui je découvre que même quand je la vois tout le temps la pluie je n'arrive pas à arrêter de l'aimer. Ce me passera peut être vous me direz.
Il fait assez froid dehors, surtout le soir. (Oui, j'ai envie de vous parler de la pluie et du beau temps) J'aime assez ça, je ne connais pas de températures si basses et ça me donne l'impression d'avoir sur mon visage le bon air frais de la montagne alors que je suis en pleine ville. J'arrive même à en sentir l'odeur quand je descend mes escaliers en fer bleu.

Alors j'ai trouvé que ce froid c'était le moment parfait pour déménager un peu, passer le balais, installer mes nouveaux meubles. De façon métaphorique, vous avez surement compris que c'est de ma maison d'internet dont je parle. J'avais envie de tout changer, ne pas avoir un blog ou je met mes petits trucs et un autre ou je poste ma dépression, j'avais envie d'avoir les deux. Pouvoir dire qu'il fait beau, qu'aujourd'hui je suis triste et parler du dernier concert que j'ai vu le tout entre une critique de bouquin et l'ouverture de mon dernier colis Amazon, coincé entre ma musique et mes photos perdues dans les wishlist.


Pour l'instant, comme je veux tout recommencer, je préfère le faire dans mon coin, loin des gens qui me passeraient un coup de téléphone ou m’enverraient un message pour me demander des explications sur ce que j'ai écrit alors qu'ils ne sont pas les bienvenus ici et le savent. J'avoue que ça me plaisait, quelque part, de savoir qu'il venait ici. Mais plus maintenant. Maintenant ça me dégoute.
Quand tout sera tassé, si on ne me cherche pas frénétiquement dans tous les coins contre mon gré, ce blog si j'en suis fière deviendra surement un peu plus public.
Je n'essaie pas de me cacher, je veux juste qu'on me laisse un peu tranquille, commencer et finir les choses.

See you later aligator.

vendredi, octobre 24, 2014

Hibou du jour

Ce blog va très probablement disparaitre. 
Je voudrais pouvoir écrire ce que je veux sans être regardée par la serrure, et je n'arrive plus à venir écrire ici. 

Je demanderais à tous ceux qui me suivent et veulent continuer à le faire de me donner un moyen de les contacter pour leur faire suivre le nouveau blog, si nouveau blog il y a, car je pense tout simplement l'arrêter pour l'instant, me faire oublier un peu. 

"Prenez soin de vous" - Sophie Calle



A.

dimanche, août 24, 2014

Love is not enough

Hier soir je suis tombée sur un article de Mark Manson qui m'a beaucoup touché, et plutôt que de le partager ici en sachant que personne n'aurait le courage de le lire, j'ai décidé de le traduire avant de vous le partager (ça m'a pris une heure et quart, alors soyez sympa), parce qu'il était vraiment joli et intéressant, et rejoint beaucoup d'idées que j'ai également. (En gros faute de pondre des articles décents je reblogue ceux des autres...)



« En 1967, John Lennon a écrit une chanson appelée "All you need is love". Il a aussi battu ses deux femmes, abandonné un de ses enfants, abusé verbalement son manager juif et gay avec des propos homophobes et antisémites, et s'est un jour fait filmer par une équipe de caméramans étendu nu sur son lit pendant un jour entier.

35 ans plus tard, Trent Reznor du groupe Nine Inch Nails a écrit une chanson appelée "Love is not enough." Reznor, malgré qu'il soit célèbre pour ses performances choquantes sur scène et ses vidéos grotesque et dérangeantes, s'est toujours abstenu de consommer toute drogue et alchool, a épousé une femme, a eu deux enfants avec elle et a annulé des tournées et albums entiers pour pouvoir rester chez lui et être un bon mari et un bon père.

Un de ces deux hommes avait une compréhension claire et réaliste de l'amour. L'autre ne l'avait pas. Un de ces hommes idéalisait l'amour comme une solution à tous ses problèmes. L'autre pas. Un de ces hommes était probablement un trou du cul narcissique. L'autre pas.

Dans notre culture, beaucoup idéalisent l'amour. On le voit comme un grand remède à tous les problèmes de notre vie. Nos films et nos histoires, notre Histoire le célèbre comme le but final d'une vie, la solution finale à notre peine et nos luttes. Et parce que nous idéalisons l'amour, nous le surestimons. Et le résultat, c'est que nos relations en payent le prix.

Quand on croit que "tout ce dont on a besoin c'est l'amour" (all you need is love), alors, comme Lennon, on est plus enclin à ignorer les valeurs fondamentales comme le respect, l'humilité et l'engagement envers les personnes auxquelles on tient. Après tout, si l'amour résout tout, alors pourquoi s'emmerder avec tous les autres trucs - tous les trucs difficiles ?

Mais, si comme Reznor, on croit que "l'amour c'est pas assez" (love is not enough), alors on comprend qu'une relation saine demande plus que de l'émotion pure ou des grandes passions. On comprend qu'il y a des choses plus importantes dans nos vies et nos relation que de simplement être amoureux. Et le succès de nos relations reposent sur les charnières que sont ces plus profondes et importantes valeurs.




TROIS DURES VÉRITÉS A PROPOS DE L'AMOUR

Le problème avec l'idéalisation de l'amour, c'est qu'on développe des attentes irréaliste sur ce que l'amour est vraiment et ce qu'il peut nous faire. Ces attentes irréalistes sabotent par la suite les relations qui nous sont le plus chères en premier lieu.
Permettez moi d'illustrer :

1. L'amour n'égale pas la compatibilité.
Juste parce que vous tombez amoureux de quelqu'un ne veut pas nécessairement dire qu'il est un bon partenaire pour vous sur le long terme. L'amour est un processus émotionnel ; la compatibilité est un processus logique. Et les deux ne se mélangent pas très bien.

Il est possible de tomber amoureux de quelqu'un qui ne nous traite pas bien, qui nous fait sentir terriblement mal envers nous même, qui n'a pas le même respect pour nous que nous avons pour lui, ou qui a une vie tellement dysfonctionnelle qu'il menace de nous entrainer vers le bas avec lui.

Il est possible de tomber amoureux de quelqu'un qui a des ambitions différentes, ou un but dans la vie contradictoire avec le notre, qui a des croyances philosophiques ou une vision du monde qui contre notre propre sens de la réalité.

Il est possible de tomber amoureux de quelqu'un qui est mauvais pour nous et pour notre bonheur.
Ça semble peut être paradoxal, mais c'est vrai.

Quand je pense à toutes les relations désastreuses que j'ai vu ou que les gens m'ont envoyé, beaucoup (ou la plupart) d'entre eux étaient entrés dans les bases de l'émotion - ils sentaient cette "étincelle" alors ils plongeaient juste la tête la première, en oubliant qu'il était un bébé catholique et alcoolique et qu'elle était une giclée d'acide bisexuelle et nécrophile. Ça semblait juste bien.
Et six mois plus tard, quand elle balance toutes ses affaires sur la pelouse et qu'il prie Jésus douze fois par jour pour son salut, ils regardent autour d'eux avec surprise en se demandant "Putain, qu'est ce que j'ai merdé ?"
La vérité c'est que ça a merdé avant même d'avoir commencé.

 Quand on sors et qu'on cherche un partenaire, on doit non pas seulement utiliser notre cœur, mais notre cerveau. Oui, vous voulez trouver quelqu'un qui fait flotter votre cœur et fait sentir vos pets comme des sucettes à la cerise. Mais vous avez aussi besoin d'évaluer les valeurs de cette personne, comment elle se traite elle même, comment elle traite ses proches, ses ambitions et sa vision du monde en général. Parce que si vous tombez amoureux de quelqu'un avec qui vous êtes incompatibles... Eh bien, comme le prof de ski de South Park le dit : Vous allez passer un sale moment.


2. L'amour ne résout pas les problèmes dans votre relation. 
Ma première copine et moi, on était follement amoureux l'un de l'autre. On vivait aussi dans des villes différentes, n'ayant pas d'argent pour se voir et des familles nous détestant l'un et l'autre, et nous traversions chaque semaine des tas de dramas et disputes qui n'avaient aucun sens.
Et chaque fois qu'on s'embrouillait, on revenait l'un vers l'autre le jour d'après pour se réconcilier et se rappeler qu'on était fous l'un de l'autre et que rien de ces petites choses n'avaient d'importance parce qu' "omg on est teeeeelllement amoureux et on trouvera un moyen de faire fonctionner tout ça et tout ira bien, il faut juste attendre et tu verras".

Notre amour nous faisait nous sentir comme si nous surmontions tous nos problèmes, alors qu'en réalité rien n'avait changé.
Comme vous pouvez l'imaginer, aucun de nos problèmes n'ont été résolus. Les disputes se répétaient. Les arguments devenaient pires. Notre incapacité à nous voir nous pendait au cou comme un albatros. Nous étions tout les deux tellement égocentriques que nous ne pouvions même pas communiquer de manière efficace. Des heures à parler au téléphone sans que rien ne soit dit. Quand je regarde en arrière, il n'y avait aucun espoir que ça dure. Et pourtant on a fait tenir ça pendant trois putains d'années !

Après tout, l'amour peut tout conquérir, pas vrai ?

Sans surprise, cette relation s'est consumée dans les flammes et s'est crashée comme un avion aspergé d'essence.
La rupture a été moche. Et la grande leçon que j'en ai tiré c'est celle ci : quand l'amour te fait sentir mieux a propos de tes problèmes de couple, ça n'en résout en fait aucun.
Les montagnes russes d'émotions peuvent nous intoxiquer, chaque sentiment plus puissant et plus important, plus vrai que le précédent. Mais a moins qu'il y ai une fondation stable sous vos pieds, ces émotions grandissantes viendront probablement tout balayer.

3. L'amour ne vaut pas toujours la peine de se sacrifier.
Une des définitions caractéristiques d'aimer quelqu'un est que vous êtes capable de sortir de vous même et de vos besoins pour prendre soin de l'autre personne et de ses besoins également.
Mais la question qui ne se pose pas assez souvent c'est : qu'est ce que vous sacrifiez exactement, et est ce que ça vaut la peine ?

Dans les relations amoureuses, c'est normal que les deux partenaires sacrifient parfois leurs propres désirs et besoins, et leur temps pour l'autre. Je dirais même que c'est normal et sain et une grande partie de ce qui rend une relation aussi géniale.
Mais quand on en vient à sacrifier son respect de soi même, sa dignité, son corps, ses ambitions et buts dans la vie, juste pour être avec quelqu'un, alors cet amour devient problématique.
Une relation amoureuse est supposée être un supplément à notre identité individuelle, pas l'endommager ou la remplacer.
Si on se trouve dans des situations où on tolère des attitudes irrespectueuses et abusives, alors c'est exactement ce qu'on fait : on permet à notre amour de nous consumer et de nous dénier, et si on ne fait pas attention il nous laissera comme le coquillage vide de la personne qu'on était autrefois.



[...]

Rappelez vous :  la seule façon pour vous de profiter pleinement l'amour dans votre vie est de choisir de faire quelque chose plus important dans votre vie que de simplement aimer.

Vous pouvez tomber amoureux d'une grande variété de gens durant la course de votre vie. Vous pouvez tomber amoureux de gens qui sont bons pour vous, et de gens qui sont mauvais pour vous. Vous pouvez tomber amoureux de façon saine ou malsaine. Vous pouvez tomber amoureux quand vous êtes vieux ou quand vous êtes jeune. L'amour n'est pas unique. L'amour n'est pas spécial. L'amour n'est pas rare.

Mais votre self-respect l'est. Comme votre dignité. Comme votre capacité à faire confiance. Il peut y avoir beaucoup d'amour dans votre vie, mais quand vous avez perdu le respect que vous avez pour vous même, votre dignité et votre capacité à faire confiance, c'est très dur de les récupérer.

[...]

Parce que vous avez besoin de plus dans la vie que l'amour. L'amour c'est génial. C'est nécessaire. C'est beau. Mais ce n'est pas assez. »

Mark Manson




mardi, août 19, 2014

Clic


En ce moment je suis très inspirée par Aleks Crément (du coup, si elle passe dans le coin je lui fais un coucou elle saura que j'admire beaucoup son travail, que j'ai adoré l'idée de ses diptyques et que je la félicite pour sa nouvelle trouvaille) qui me frustre avec ses photos de lieux abandonnés pour lesquels je partage sa passion.
J'ai jamais vraiment essayé d'innover en photo, j'y vais à l'instinct, j'ai pas de technique, j'ai rien du tout à vrai dire, juste mon appareil sans autre objectif et donc sans nouvelles possibilités. C'est surement pour ça que j'ai un peu lâché le morceau ces derniers temps, impression de tourner en rond, idées qui restent toujours sur le papier, bref vous voyez le topo. J'ai l'impression que le fait de ne pas bouger aussi me freine, j'ai envie de voir des choses qui valent la peine que je les photographient, arrêter de nager dans mon petit bocal, accepter qu'on me jette dans les chiottes et tire la chasse pour m'envoyer vers de nouvelles aventures.
Tout le monde part à l'aventure et j'ai l'impression de rester là à regarder, préférant être une personne responsable et sensée qui résiste à l'envie de dire "nique la police, je le fais" pour se dire "sois raisonnable, pense à demain". J'avoue que c'est un peu frustrant, même très frustrant d'avoir envie d'aller partout, de décider d'aller partout et d'au final ne rien faire. J'aimerais mettre des actes sur mes paroles bientôt.
Dans deux semaines je débute une nouvelle aventure, et j'espère que l'inspiration me reviendra en même temps, j'espère que je verrais des choses nouvelles et que je pourrais alors prendre du recul sur ce que j'avais chez moi, et peut être trouver que ça a le mérite d'être pris en photo, juste pour ce que c'est, et d'arrêter de me dire "c'est beau mais ça a besoin de quelque chose de plus, ça peut pas juste être ça, ça ne rime à rien".

Je me comprend.


mardi, juillet 29, 2014

Je veux être con

Hier, j'ai eu l'impression d'être le con de quelqu'un.


Parait qu'on est tous le con de quelqu'un, et moi, souvent, je me demande de qui je suis le con. Je sais de qui je suis la grosse pute insensible, je sais de qui je suis la grosse psychoparanojalouse, je sais de qui je suis la nana intelligente, je sais de qui je suis la gamine, je sais de qui je suis la rêveuse, la fille pas sure de soi, celle qu'on admire, celle qui mérite mieux, l'exemple à ne pas suivre, l'amour éternel, mais je savais pas de qui j'étais le con.
Hier j'ai croisé de vieux amis. Ça faisait vraiment une éternité que je les avaient pas vu, et j'étais quand même contente de les voir, parce qu'ils étaient dans le temps mes meilleurs amis et que je sais que je ne les oublieraient jamais. Au moment d'avancer vers eux, je me suis dis que c'était une connerie et que eux n'avaient pas du tout l'air contents de me voir. En essayant de faire la conversation, tout ce que je voulais c'était que la terre s'ouvre et m'avale pour m'échapper de cette situation hyper gênante, et je me demandais "mais qu'est ce que j'ai bien pu faire pour qu'ils aient un comportement pareil avec moi ? Pourtant, on ne s'est pas parlé depuis des lustres, je n'ai pas pu faire un truc de travers...", et donc, j'en ai conclu que j'étais surement leur con. La personne qui, une fois loin des yeux et du cœur, est devenue celle qu'on espionne sur facebook pour rigoler et trouver sa vie affligeante. Ca ne pouvait être que ça, c'était la seule explication.

Commence alors la remise en question : "qu'est ce que je montre de si naze pour être comparée aux gens dont je me moque sur mon propre facebook ?". Comme je ne vois toujours pas, je me dis que ça me dépasse un peu, mais vous savez quoi, même si cette sensation est des plus désagréable, au final, quand je les aient vu, c'est moi qui les aient plaint, parce qu'ils n'avaient vraiment pas changés depuis le premier jour où je les aient rencontrés. Et puis, entre nous, c'est pas parce qu'on est quelque chose pour quelqu'un que c'est vraiment ce qu'on est *wink wink*, soyons sérieux.


mardi, juillet 08, 2014

The Path

Je refais cet article que j'avais posté en 2012, et que j'avais retiré à cause de commentaires peu appréciables. Comme c'est un peu le bordel dans les liens que je vous met en onglet (même si cet article finira peut être en "page" dans un onglet lui aussi quand j'estimerais qu'il aura été vu), je voulais en refaire un pour expliquer un peu ce qui a changé, et qu'est ce qui se passe sur tous ces sites.





E&W, c'est mon blog Disney que je co-écrit avec une amie. Vous pourrez y trouver de tout du moment que ça concerne Disney de près ou de loin, et non ce n'est pas que pour les enfants. J'avais écrit un article pour expliquer le concept lors de la sortie du blog, vous le trouverez ici, mais le mieux c'est de directement aller voir par vous même en cliquant ici.
N'hésitez pas non plus à rejoindre la page facebook pour être tenu au courant des actus. 


(les quatre vents)


 Ce blog à six mains est tenu par trois parques pas toujours dans leur temps. C'est un blog où vous trouverez plein de choses qui me passionnent ou me touchent, comme des critiques de films, d'artistes, de musique, mais on vous y fait aussi découvrir des endroits, des sites archéologies et autres trucs vachement cool. En plus de ça, on vous parle aussi look, couture, produits de beautés et bien être, coups de gueule contre la société, bref, un blog fourre tout où il fait bon de passer de temps en temps.




Ce blog qui était à la base prévu pour mes photos est vite devenu un blog a n'importe quoi. Je n'y poste plus que mes photos mais aussi des photos un peu prises n'importe comment de moment marquants de ma vie, et il est aussi le repère de mes dessins, listes de musique, films, choses que je veux et des objets que je suis contente de posséder. Cliquez donc.
Je songe beaucoup a le transformer un peu pour qu'il devienne un peu plus dans l'esprit des trois parques tout en gardant ces galeries de photos, mais ça, ça va dépendre de mes futurs projets.




Mon deviantART, évidemment. Pour les rares qui ne connaissent pas dA, c'est un super site qui regroupe des "galeries d'art" de plein de gens partout dans le monde. On créer son compte, fais une galerie de ses créations (photos, poèmes, dessins, illustrations.....) et les gens peuvent venir voir. J'y ai trouvé des choses vraiment superbes et j'aime beaucoup l'ambiance de ce site. Donc si vous voulez voir mes photos, allez ici, elles y sont toutes.



Tumblr c'est aussi un petit site vraiment sympa où on peut trouver des choses drôles, surprenantes et très belles. Le site est fait pour partager ses oeuvres, mais le concept est surtout de "rebloguer" à l'infini, et c'est ce à quoi me sert le mien, je n'y poste rien que j'ai fait, un site donc où vous pouvez voir un peu ce que j'aime visuellement. Venez donc jeter un oeil dans mon wonderhole.

***




Mon blog série. Etant une super sériephile, voici le blog où je parle de toute les séries que j'ai vu, ou que je regarde, en les décrivant un peu, partageant de jolies photos, donnant mon avis et vous demandant le votre, bref, j'ai passé beaucoup de temps à le construire et j'en suis fière, alors allez le visiter (en cliquant ici, par exemple)
J'invite aussi les gens a faire des articles sur les séries qui eux leur plaisent, et qu'ils ont envie de partager, parce que le but du blog est aussi de faire découvrir aux autres les séries et de leur donner envie de s'y mettre.







Puisqu'on parle de blogs et de séries, il fallait bien que je fasse un blog sur ma série préférée (FAUX je ne suis pas une blog-addict), Buffy :) alors voila, petit blog tout con ou je partage masse de photos, et gifs, mes avis sur les personnages, ainsi qu'une description de ceux-ci et des 7 saisons, des petits articles sympas ou je partage les chansons de la série, la carrière musicale de certains acteurs... etc. Enfin bref, un blog pour les nostalgiques quoi ! Pour prendre un coup de vieux cliquez ici




***
 
J'ai quitté Formspring après la fausse alerte de fermeture du site, car je n'y trouvais plus ce pourquoi j'y étais venu.
J'ai un peu (beaucoup) lâché mon blog série, mais vous pouvez toujours y mettre les pieds, de temps en temps ça me prend et je vais y mettre un coup de balais. Mais je pense que ce genre d'articles sur les séries que j'apprécie vont très probablement se retrouver sur des blogs comme Les Trois Parques et / ou sur l'Oeil de la Gorgone et / ou sur un futur projet de blog girly.


Alors voila, j'ai fini de faire ma guide touristique, j'espère que ça vous a éclairé (ou pas) ou donné envie d'aller jeter un oeil sur certains de ces site.
See you later aligator.

A.

I like storms. They let me know that even the sky, screams sometimes.

When it rains like that, 
I sometimes think about 
that day you came to talk 
and the water stopped me to go home. 

We took it like a sign, 
and you laughed. 

I wish I had go home anyway, 
and never see your face again, 
so you'd be the one who cried like those clouds. 



mercredi, juin 18, 2014

Sous le soleil exactement

Mercredi, 

Centième article. 
Les gens n'arrivent plus à me manquer maintenant. 
Ce matin en pensant à Londres j'ai pu sentir l'odeur des rues et l'air de la ville m'entourer.
Parfois je suis prise de panique soudaine et passagère. 
J'ai 31 bleus sur les jambes.
Les filles sont toujours en compétition.
M. me tape sur les nerfs même à distance.
J'ai trop de choses à faire.
Ils ont l'air de gros cons et je suis triste pour eux.
J'ai envie d'un sac en forme de flamant rose à 400€.
Qu'on me laisse tranquille ça serait bien parfois.
Les gens ont besoin d'être aimé.
J'ai toujours envie de melon.
Je crois que maintenant c'est presque fini.
J'adore les bébés chèvre.
J'ai rêvé que je voulais me battre à l’arbalète.
J'ai pas envie. 



mardi, mai 27, 2014

Let me be



Stop standing on my way.
It's hard to smile fully when you're around.

lundi, mai 19, 2014

Now I know I'm fine

Just tell me what you've got to say to me, I've been waiting for so long to hear the truth, It comes as no surprise at all you see, so cut the crap and tell me that we're through.

Now I know your heart, I know your mind, You don't even know you're bein' unkind, So much for all your highbrow Marxist ways, Just use me up and then you walk away. Boy, you can't play me that way.

Well I guess what you say is true, I could never be the right kind of girl for you.

I could never be your woman

[...]

Well I guess what they say is true, I could never spend my life with a man like you.



jeudi, mai 15, 2014

Licenciée

C'est bizarre de se dire qu'on a passé trois ans avec des gens qu'on ne connait même pas. On était un petit groupe et au final on ne s'est jamais vraiment regardé, vraiment écouté, au final je ne les connait pas. Et c'est maintenant, c'est à la fin que je me rend compte que tous ces gens auraient pu être dans ma vie de façon active, c'est à la fin que je me rend compte que je les aiment vraiment et que j'aurais voulu les connaitre plus tôt, que j'aurais voulu découvrir toute cette complicité plus tôt. 
Ce soir ça sonnait vraiment comme la fin. Je pensais pas que ça me toucherait autant, en fait, je pensais pas que ça me toucherait du tout. Je me rappelais de mes derniers jours de lycée où j'étais vraiment triste et nostalgique, et je voyais bien que c'était pas comme ça pour la fac. Mais tout à l'heure de les avoir vu tous, de les avoir vu tous partir en disant au revoir avec des sourires que je n'avais jamais vu avant, de voir ce petit convois klaxonner de bon cœur, oui ça m'a fait quelque chose, et oui je suis triste ce soir que ce soit fini. 
Je suis triste de me dire qu'en fait tout ce qu'on a vécu pleinement ensemble c'était cette soirée, et qu'elle a été bien trop courte.


15.05.14
Rendez-vous dans cinq ans. 

« Et dans cinq ans, moi ce que je voudrais c'est avoir trouvé ma voie. Je voudrais rester passionnée de tout, m'être débarrassé de mes démons, et avoir voyagé, et ne pas être toute seule. »
Mais surtout ce que je voudrais, c'est être avec vous, et vous revoir tous.

lundi, mai 05, 2014

I do not bow.


Je crois que dans la vie il y a des gens qui croient, et des gens qui ne croient en rien.


Moi je crois en plein de choses. Je crois que tout ce qui pousse et tout ce qui vit est le fruit de la magie. Ce n'est pas parce qu'on comprend comment ça marche que ça explique pourquoi ça marche, notre cœur bat et nous fait vivre mais pourtant qui est capable de dire pourquoi un jour un cœur s'est mit à battre ? Moi j'appelle ça la magie, et c'est pas plus stupide ou irrationnel que de croire en la science.
Je crois que les créatures mythiques comme les dragons ont bel et bien existé un jour et qu'on nous les cachent, ou qu'on en a jamais retrouvé parce que quand ils s'éteignent, ils se consument en flammes de milles couleurs et disparaissent dans les vents. Je crois que ce qu'on appelle communément la "magie" existe encore dans certains endroits du monde, des endroits où il y a encore des gens pour la pratiquer et pour y croire alors que chez nous elle a disparu depuis longtemps.
Je crois que les lacs et rivières sont remplis de petites créatures aquatiques qui s'amusent à créer des courants et toutes les autres choses, chevauches les poissons et chantent pour créer le bruissement de l'eau. Je crois que les mers et les océans sont remplis de croyances d'un monde qui ne nous appartient plus, de choses qu'on ne découvrira jamais.
Je crois que dans certaines forets les arbres peuvent nous parler si on les écoutent, et je crois que la terre que je foule est chargée d'histoire et de vie et quand j'y pense, ça me fais quelque chose.
Je crois en toute les anciennes religions du monde parce que je les trouvent belles et sages, et que les gens qui pratiquaient leur rites étaient respectueux et craignaient leurs dieux. Je crois en toutes leurs légendes, du Nord ou du Sud, je crois en leurs pratiques et en chacun de leurs mots.
Je crois que la vie, un ange, un ancêtre, nous envoie parfois des signes ou des petits messages et qu'on ne les voit jamais si on n'essaye pas, si on ne se dit pas que ça peut en être. Et je crois qu'on a du vivre a chaque époque et que parfois on se souvient, quand on dort ou quand quelque chose nous inspire réellement. Je crois que des âmes peuvent être piégées dans des tableaux ou des endroits, à dire vrai, je mystifie beaucoup de choses.
Je crois que quand on meurt, peut être, on ne se rend pas compte qu'on meurt et la vie continue dans une autre dimension. Ou peut être qu'on devient une de ces choses qui envoie des messages aux vivants. Mais ce que je crois par dessus tout et depuis que je suis toute petite, c'est que ce qu'il y a après la mort est individuel et propre aux croyances de chacun. Si vous croyez en quelque chose, une espèce de paradis, alors c'est là que vous irez. Si vous ne croyez en rien, alors il ne vous arrivera rien.


Ne laissez jamais personne vous dire que ce que vous croyez est faux, parce que personne ne pourra jamais vous prouver que c'est le cas, et ne laissez jamais personne vous faire douter parce que vous ne pouvez pas prouver que c'est vrai, parce que c'est ce que vous croyez qui est vrai, et que ça n'a pas besoin d'être vrai pour les autres.
Moi je me fais regarder de travers et pointer du doigt parce que je crois en tout et n'importe quoi, mais honnêtement, je suis triste pour les gens qui ne croient pas. Et il y a tellement de possibilités que ce sont les cartésiens qui sont cons de ne croire en rien.