mercredi, décembre 26, 2012

J E  D E T E S T E  T O U T  L E  M O N D E .



Je poste plus beaucoup. Tout ce que j'aimerais dire je peux pas le balancer ici, alors je me démerde comme je peux à faire passer les messages, qui passent toujours dans le vide parce que les intéressés ne passent jamais.

lundi, décembre 17, 2012

How to make the perfect Christmas.

Pour faire le noël parfait, il faut commencer par faire son sapin le premier jour de décembre. Tout sortir et une fois qu'il est fait, mettre des bougies en forme de sapins, bonhommes de neige et père noël partout. N'oubliez pas d'y accrocher des décorations que vos parents utilisaient dans leur sapin quand eux étaient petits, quelques puttis, et un objet que vous avez acheté pour l'occasion (pendant ce temps, des petits gâteaux sont au four).
Dans le reste de la maison, accrochez des guirlandes lumineuses, et n'oubliez pas d'en mettre dehors et autour des fenêtres, pour mettre du baume dans le cœur des gens. Tout ceci se fait bien sûr, avec un bonnet de père Noël sur la tête (ou des bois de rênes, c'est vous qui choisissez), en regardant la Belle & la Bête II et le Noël de Mickey. Mettez bien évidemment également une chaussette accrochée à un mur, ou au dessus de la cheminée.
Après ça, vous pouvez vous installer au milieu de votre maison lumineuse, et commencer à vous demander qui vous aller inviter à votre repas de Noël. Invitez votre famille, si votre famille vous gonfle, invitez vos amis, et réfléchissez à votre menu.

La semaine suivante, allez vous balader en ville, mettez un pull, des collants, des gants, ou un bonnet, une écharpe, bref, emmitouflez vous bien et faites le marché de noël. Achetez un pot de miel et un sucre d'orge pour mettre dans votre sapin, puis partez à la recherche de vos cadeaux et faites vos emplettes, mangez une crêpe (au Nutella, ou a la crème de marrons), et n'oubliez pas d'acheter quelques cartes de Noël pour écrire aux gens que vous aimez et qui sont loin de vous.
En arrivant chez vous, préparez vous un lait chaud et mettez y deux ou trois cuillères du miel que vous avez acheté le jour même, allumez la cheminée, mettez vous bien au chaud et si vous n'avez pas tout trouvé pendant votre petit tour, finissez vos achats sur internet en buvant votre lait, puis écrivez vos cartes en vous appliquant, avec de jolis stylos de couleur. Vous pouvez même vous amusez à dessiner des pères noëls ou bonhommes de neige si vous manquez d'inspiration.

Quelques jours avant noël, passez avec vos amis sonner aux portes, mettez vos bonnets de Noël et chantez des chants aux personnes pas trop aigries qui voudront bien vous ouvrir, et peut être même vous donner une petite pièce.
Quand vous avez choisit votre menu, et invité tout le monde, partez poster vos cartes et acheter ce qu'il vous manque pour le repas et la décoration de la table, ainsi qu'un beau papier cadeau et du ruban. En rentrant, remettez le Noël de Mickey et la Belle & la Bête II et faites vos paquets cadeaux. Écrivez le nom de chacun dessus pour la distribution, ou au contraire ne le faite pas, pour laisser la surprise aux destinataires de quel paquet est le sien, et placez les en bas du sapin.

Ce qui nous amène au 24 décembre (n'oubliez pas de manger un des derniers chocolats de votre calendrier). Levez vous tôt, et commencez à préparer votre table (n'oublier pas de placer une petite attention sur chaque assiette, un chocolat par exemple), et votre repas, il faut que la maison soit chaude et sente bon la cannelle ou la viande dans le four pour quand vos invités arriverons. Quand tout est prêt, partez vous préparer vous même. Sortez le grand jeu, une belle robe ou un costume, n'hésitez pas à mettre quelques paillettes, ou du doré, de l'argenté, faites vous tout beau et attendez que tout le monde arrive, accueillez les et prenez leur manteaux avec un grand sourire.
A minuit, après avoir mangé en écoutant des chansons de Noël assez cool comme Jingle Bell Rock ou All I Want For Christmas is you ansi que Let It Snow (et pas des vieux trucs français super naze), souhaitez un Joyeux Noël à tout le monde, ouvrez vos cadeaux, donnez les à ceux qui sont là. Quand tout le monde se sera régalé de votre repas et sera parti, rangez tout, allez vous mettre dans un pyjama bien chaud avec de gros chaussons, préparez vous un lait de poule, et allumez la télé pour regarder les téléfilms de Noël sous un plaid bien chaud... Avec un peu de chance, il neige dehors...

Avant d'aller vous coucher, déposez quelques cookies et un verre de lait en bas du sapin... On ne sait jamais.


samedi, décembre 08, 2012


I think I have some issues with :

Hands, dolls, Disney, Jesus, my father, red, books, pens, Alice, tattoes, sunglasses, TV shows, plushes, blood, shoes, shirts, christmas, pumpkins, minecraft, Marilyn Manson, sponges, jealousy, rings, him, movies, chocolate, Buffy...

To be continued.



jeudi, novembre 29, 2012

Tous les hommes que j'ai aimé m'ont brisé.


Je ne pourrais plus :

manger des sushis, faire des pâtes dans ma cuisine, écrire mon journal, prendre ma pilule, fermer mes volets le soir, passer par la forêt, mettre ma cape, mettre ma bague armure, mettre ma jupe noire, mettre du vernis à ongle noir et bleu marine, voir un kilt, m'asseoir sur ma chaise quand elle est baissée au maximum, écouter Metallica, regarder le Seigneur des Anneaux, aller sur Hordes, m'allonger sous mon lit, aller à Montpellier, me faire tatouer, faire le chemin à pieds jusqu'à Cabestany, regarder des gens faire du judo, aller à des médiévales, manger des bonbons, regarder quelqu'un manger des bonbons, voir de bc rich, de jackson V, trainer avec des gens que j'aime, me regarder dans le miroir, me faire un masque à l'argile, regarder des dessins animés en mangeant le midi, jouer à Oblivion, jouer à Fable, jouer à Minecraft, faire de jeu de rôle, recevoir de sms, jouer au scrabble, manger des patates, manger des crevettes, regarder des spectacles de feu, faire une tresse à quelqu'un, prendre le 7, écouter Aint it fun, me doucher dans le noir, me doucher avec de la musique, dormir, parler en disant tout ce que je pense, être moi même, respirer, rentrer chez moi en prenant la première à droite, regarder Game of Thrones, manger des pinder kingui, dire le mot "basket", regarder les étoiles, avoir un fou rire, pleurer devant quelqu'un sans avoir honte, être là, maquiller quelqu'un en fille, en zombie, customiser une peluche, regarder jurassic park, regarder le 5eme élément, aller au lycée, en parler, enlever les cheveux de ma brosse, mixer une pêche, boire de la citronelle, regarder Kaamelott, y penser, oublier, être forte, continuer, être courageuse, être contente d'aller voir The Hobbit, le croiser, le voir, aller à un concert, secouer ma boule magique, regarder sur mon bureau, regarder mes photos, regarder how I met your mother, the big bang theory, True blood, penser, voir de légos, le faire rire, manger des profiteroles, manger des wok, dire je t'aime, expliquer pourquoi, plus rien du tout.


jeudi, novembre 22, 2012

"That's the problem with the world, too many people grow up."



Bien le bonjour, bonsoir, ou quelque soit le moment de la journée.

Chers liseurs de mon blog adoré, je viens aujourd'hui vous parler de mon dernier projet de bloggeuse assidue (on dit pas blogomaniaque, c'est pas bien).
Donc, un charmant projet plein de couleurs et d'images amusantes entreprit avec mon amie Charley. Pas plus de suspense, je vous avoue tout, vous avez d'ailleurs surement remarqué le petit onglet qui s'est rajouté dans les liens vers mes autres sites (je sais que vous faites bien vos devoirs), ce projet n'est donc rien d'autre qu'un blog aux couleurs de ce bon Walt Disney.

J'avais entrepris ce blog toute seule dans mon coin, voulant en faire quelque chose de similaire à mon blog série, mais je trainais un peu dans la réalisation, comme d'habitude (pas si assidue que ça !). J'ai donc eu une de mes brillantes idées, découvrant que Charley était elle aussi une Disney-addict, en lui proposant d'être ma partenaire dans une version améliorée de ce blog, qui est maintenant le notre !


Eilonwy & Wiggins est donc un blog Disney, où vous pouvez trouver avant tout des articles sur les films disney, avec un synopsis, des avis, et une sélection d'objets en relation avec le film, mais nous vous présentons aussi des artistes, des galeries d'images, des collections d'objets, des sélections de fan art, des cosplay, nos acquisitions disney, nos oeuvres d'art, des tatouages, de l'actu... Bref, tout ce que vous pouvez trouver en rapport avec le bon Walt !


Ce blog est tout frais tout neuf, alors pour qu'il vive, comme tous les blogs, nous comptons surtout sur vous.
Alors, si vous pouvez, et surtout avez envie parce que vous aimez notre blog et que vous vous dites qu'il mérite quelques visites en plus (ou si vous voulez mes faveurs !), partagez le :)

Nous serions également mais vraiment plus que ravies d'avoir vos avis, vos idées, que vous nous envoyiez vos oeuvres... Tout ! alors cliquez ici , et foncez sur notre adresse mail :)

N'hésitez pas non plus à rejoindre la page 
elle est toute fraiche toute neuve et vous permettra de suivre les actualités du blog si vous ne possédez pas de Blogger :)

Merci beaucoup, venez nombreux, et n'oubliez pas que nous ajoutons des articles vraiment très souvent ! :) 


lundi, novembre 19, 2012

lundi, octobre 29, 2012

La fête approche.


Sérieusement, pourquoi êtes vous aussi aigris ?

J'ai posé une petite série de questions sur mon formspring concernant la fête d'Halloween, et - comme si je m'en doutais pas - j'ai eu des réponses vraiment chiantes.
Je sais bien qu'en France, Halloween ne se fait pas trop - encore un truc qu'on a essayé d'emprunter aux américains sans succès - et de moins en moins je dirais même, mais franchement, on dirait que ça vous fait chier au plus haut point. Entre les "c'est encore un truc de gamin qui sert à se bourrer la gueule", "je me déguise pas c'est trop de la merde", "c'est qu'une fête commerciale à la con", et j'en passe, j'ai envie de tous vous coller une paire de baffe (sans viser personne, évidemment).
Chaque soirée à laquelle vous allez c'est pour vous bourrer la gueule, je vais pas revenir sur ce que je pense des gens qui traitent tout le monde et n'importe quoi de gamin. Si vous n'aimez pas vous déguiser, c'est un choix, je peux comprendre, maintenant j'en profite pour dire que c'est pas la peine de vous ramener à une soirée déguisée sans déguisement, parce que les gens qui font ça sont juste pas supportables. Et pour finir, BIEN SUR qu'Halloween est une fête commerciale, comme toute les fêtes, bandes de cons. Dans ce cas, choisissez aussi de pas recevoir de cadeaux à Noël, et que je vous vois pas avec un chocolat dans la bouche à pâques.

Moi j'aime Halloween, je le dis et le redis. Quand j'étais petite je me déguisais toujours pour aller faire le tour du quartier, ma maman m'a ramené la belle tradition du vidage de citrouille de Londres et chaque année on en mettait une devant la maison, on a toujours quelques bonbons chez moi pour les trois gosses qui viendront toquer, et depuis 4 ans cette année, j'ai moi même relancé avec mes copains la confection de Jack o lantern. Halloween pourrait être une très belle fête si tout le monde y mettait du sien, à l'époque je me rappelle, les gens le fêtaient plus que ça, je revois les vitrines et les maisons décorées, les enfants dans la rue, tout.
Maintenant on se déguise, notre petit groupe, avec notre belle Jack o Lantern et on se cale quelque part en faisant peur a un ou deux gosses si l'occasion se présente, et moi je regarde les épisodes de séries qui sortent pour Halloween, et ça me fait rêver d'aller à des endroits où cette fête est vraiment fêtée, comme il faut, à fond, et où s'est aussi magique que Noël (parce qu'excusez moi, mais en France aussi, Noël c'est quand même en léger déclin). Un jour j'aimerais vraiment le faire à Disneyland, ça a pas été possible cette année, peut être la prochaine, je ne désespère pas.

J'espère ne jamais être aussi chiante et aigrie que vous autres.


mercredi, octobre 10, 2012

La deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.


 Grandir ? Pour quoi faire ?

Tout le monde veut grandir. Tout le monde se dit adulte, ça me fait sacrément rigoler.
Ca me fais sacrément rigoler les gens qui te regardent et te dise "t'es plus une gamine", "grandis". Sans compter les "j'ai passé l'âge de vos conneries", "vous êtes de gros gamins".
Bien sur que je suis une gamine.
Vous êtes tous très heureux et très pressés de devenir adultes une fois passé les 18ans, comme si c'était quelque chose de vital, de logique, la chose a faire. Ca y est, tu as 18ans, tu es adulte. Sérieusement qui est l'abruti qui a proféré un tel lot de connerie à la base pour que tout le monde s'y mette ? Je pense - humblement - qu'il n'y a pas plus puérile, immature et infantile que les gens qui se croient adulte parce qu'ils essaient très fort de l'être, en dénigrant ceux regardent encore des dessins animés et aiment aller à Disneyland ou faire de la balançoire. Regardez vous cinq minutes dans le miroir, vous êtes d'un ridicule affligeant. Vous n'êtes pas capable d'être des adultes, parce que vous vous y forcez, alors vous vous sentez obligés de traiter tout le monde de gamins. Gamins, gamins. Les gamins c'est vous. Vous êtes des enfants qui jouent à papa-maman, à aller faire les courses, passer l'aspirateur, fumer des cigarettes, faire la dinette.

Alors, mes enfants, je vous regarde en souriant, et je vous le dis : oui, je suis une gamine. Ce n'est pas l'heure de grandir. Ca sent la fin alors c'est l'heure de profiter du peu d'enfance qu'il me reste. Et puisse cette partie de moi ne jamais grandir, et ô grands dieux faites que je ne puisses jamais devenir une de ces personnes moralisatrices et affligeantes que j'exècre au plus haut point.


"Because once you grow up, there is no coming back."

C'est dit.

Syndromedepeterpan.

mardi, septembre 18, 2012

Smells like winter.

Les journées s'écourtent, 
le vent souffle dehors et les volets sont ouverts, 
je peux y poser la main et sentir le froid. 
Lèvres sur bord de tasse,
La fumée réchauffe mon visage.
Je me cache dans le noir
Et je scelle les paupières.

C'est la nuit.
C'est le matin. 

J'ai ouvert les yeux et le ciel était gris, 
Alors mon âme aussi, informe et sans couleurs. 
Je me suis tourné vers toi, 
Je sais que c'est brillant et chaud,
Mais tu étais déjà loin, 
Et la neige n'a rien blanchit, 
Et la pluie n'a rien lavé.

Antigone.

dimanche, septembre 09, 2012

La triste histoire de Pandora Jones

"Pleurer c'est comme pisser son chagrin par terre." S.King.


Prologue.


Pandora regardait la pluie tomber par la fenêtre de la salle de bain. Les gouttes faisaient la course sur la vitre et les larmes sur ses joues. Elle avait laissé son téléphone dans la chambre, elle n'en pouvait plus de l'entendre, de lire toute ces choses, elle avait besoin de réfléchir à une chose qui était sans doute déjà toute réfléchie. Soit elle filait droit, soit elle s'écartait du chemin qu'elle avait contribué à tracer. Il était chose difficile, à cette heure tardive, et elle attendait que la maison se vide de bruit pour pouvoir s'échapper, courir, sachant qu'elle n'irait pas loin sur ses jambes toute frêles, dans l'air glacé du soir. Elle se voyait déjà se mettre dans un coin pour pleurer tranquillement, loin de tout. Elle n'était pas chez elle ici, elle ne l'avait jamais été et ne le serait jamais. Les gens de cette maison ne la regardait pas, c'était une fille tranquille et solitaire qu'on avait réussit à mettre sur des rails fait sur mesure qu'elle était censé suivre pour laisser la paix aux autres, une fois la petite Pandore sur le chemin de sa vie, on lui avait donné assez de libertés pour qu'elle se croit indépendante, et elle savait qu'en sortant des sentiers battus, tout ce qu'elle avait acquis disparaîtrait.
Elle venait de réaliser quelque chose de très important, quelque chose qui allait peut être changer toute sa vie. Elle venait de comprendre pourquoi les gens veulent mourir, elle avait eu la même idée que celle qui avait traversé celle de son paternel avant qu'il ne finisse au bout de la corde. Derrière les soudaines envies macabres de la petite Juliette se cachait sûrement la même incertitude que celle qui habitait son père lorsqu'il s'était vu obligé de faire le choix le plus difficile que l'on puisse s'imposer, vivre ou décider de mourir. C'est cet instant de faiblesse qui lui fit comprendre ce qu'elle avait mit 14ans à tenter de s'expliquer.
Entre trois messages, Pandora songea au suicide, et cette idée lui parut douce.


lundi, août 27, 2012

Si je ne tue pas ce rat il va mourir.


« Eh les têtes de noeud poilues et suantes, racistes et macho-sexistes, qui sombrerez bientôt dans un bassin remplit de lames de rasoir et du sperme de l'insurrection de vos enfants », j'ai fini de lire le journal de Kurdt. Il m'a complètement bouleversé, j'ai un regard nouveau sur Kurt, je l'aime, je le comprend, j'aurais aimé le lire quand il était là, j'aurais aimé être près de lui, j'aurais aimé lui parler, j'aurais aimé qu'il me parle. Il m'aurait dit qu'il m'aimait bien parce que j'ai des yeux bizarres et je lui aurait dit que c'était un grand con.
Quand on se verra, je lui dirais qu'il a abandonné sa fille, je suis sure que lui et mon père se bidonnent bien en me voyant écrire cet article, ou pas, en tout cas, Frances et moi, ça fait des années qu'on se bidonne pas. Merci les gars.
Kurt on t'a violé, on t'a violé de ton vivant, et on t'a violé après ta mort, et j'y participe en te lisant aujourd'hui, je demande ton pardon, et je comprend ta douleur, car moi aussi je me donne dans mes mots.


Je me dis que jamais je ne serais une Cobain ou une Anne Frank, si quelqu'un trouve un jour mes écrits, il s'en amusera une minute ou deux, ne cherchera pas à savoir qui je suis, qui j'étais. Je n'y parle pas de guerre, de politique, d'humanité, de société ou de sociologie. Je ne parle que de moi, je me vomis entre les lignes, j'écrivais pour moi uniquement et aujourd'hui je me sens triste de savoir que je n'intéresserais personne. Je ne serais jamais une star du rock, mes témoignages seront toujours nuls. Je suis vide d'intérêt.


« J'aime savoir que les femmes sont généralement supérieures aux hommes, et naturellement moins violentes qu'eux.
J'aime savoir que les femmes sont le seul avenir du rock'n'roll. »

« Si vous voulez savoir à quoi ressemble la vie après la mort, enfilez un parachute, montez dans un avion, injectez vous une bonne dose d'héroïne dans les veines immédiatement suivie d'un coup de gaz hilarant et sautez. 
Ou immolez-vous. »

« SVP ne déconnez pas avec ma liberté ou il me faudra violer, torturer et mutiler votre famille. »


mercredi, août 08, 2012

"Avec autant de raideur que s'il eut une lame dans le fondement."




C'est toujours un étonnement pour moi de voir à quel point les gens sont superficiels. J'avoue que tant que ça me concerne à moi, je m'en fiche un peu, de ce qu'on peut penser en me voyant, et croyez moi selon les jours on en pense pas mal.
Ce qui m'affecte, en revanche, ce sont les regards qu'on pose sur les gens qui m'entourent. Je ne peux pas comprendre, je ne peux pas supporter que quelqu'un soit jugé de toute sa personne, et catalogué pour toujours juste parce qu'il est un peu différent, qu'il n'est pas "normal". Il n'y a pas de "normal", je suis folle de rage quand on me dit que ce n'est pas NORMAL.

Chacun décide de ce qui est normal ou pas, la normalité c'est une légende, un conte que vous vous racontez tranquillement quand vous rentrez chez vous en voyant votre petite maison votre petite voiture votre petit chien et votre petit mari. La normalité c'est pour vous rassurer, vous dire que vous êtes quelqu'un de normal, de bien intégré dans la société parce que par derrière vous vous branlez sur des cadavres en rêvant de vous faire enculer par un monstre à tentacule pendant que votre femme bouffe sa merde. Vous êtes beaux tiens. Magnifiques. Au début vous me faisiez rire, maintenant j'ai tellement pitié de vous que j'en dégueulerais bien.

Allez tous vous faire foutre, je comprend qu'on ai des préjugés sur une personne en la voyant, je ne comprend pas qu'on refuse d'admettre qu'on s'est trompé, en soutenant des arguments ridicules. 


« Je suis devenu moins maniaco-dépressif mais je n'ai jamais eu d'amis parce que je détestais tout le monde parce qu'ils étaient tous hypocrites et bidons. » 
Kurdt.

samedi, juillet 21, 2012

Hey, Cruel World.


Arriver chez moi et supprimer plus de 100 photos, tout en regrettant de ne pas m'être entrainée plus tôt à en prendre pendant un concert, et à m'acheter un autre objectif, avec un meilleur zoom. Malgré ça, certaines sont potables, alors je suis plutôt contente.

Jeudi 19 Juillet, c'était Carcassonne, pour voir MM. Faut dire que je rêvais de le voir depuis que je suis assez petite, mais je ne crois pas que j'avais d’espérances particulières, en bonne pessimiste, je m'attendais à ce qu'il soit trop vieux pour m'en mettre plein les yeux, but still, c'était lui, et il fallait que j'y aille, coute que coute, ne reculant pas devant les presque 50euros de la place, j'aurais peut être même pris le carré d'or si j'avais su. Se ruiner pour Manson, ça vaut la peine. 
Alors après maint problèmes techniques, je suis partie avec un ami rejoindre à la Cité cette chère Incensis qui attendait là depuis quelques temps déjà, heureusement je dois dire, parce que du coup on était vraiment pas trop mal placés. J'ai été surprise de voir que le théâtre était entièrement fait de places assises (il fallait s'en douter), moi qui m'attendait à un concert assez brutal, même si tout le monde était debout, le fait est que ça n'a pas trop bougé, aucun regret d'avoir pris mon appareil photo donc.

La première partie était un groupe appelé ESO, assez sympa, avec des musiciens qui prennent plaisir à s'éclater sur la scène, et un chanteur vraiment pas mal du tout. Si ça vous intéresse, ou pour ceux qui étaient là et chercheraient à réécouter, tapez "Eso band" sur notre ami Google et vous trouverez le site officiel.
Puis après une activation de nos amis roodies, un voile noir sur la scène, et des cris aux vues des ombres, Manson.

Un concert génial, mais il faut le dire avec ses petites failles. Manson, malgré son charmant bidou (beer, baaaaad) est toujours au top et nous a régalé avec un super show. De mObscene où il lançait des tissus sortis de son froc, au jeté de bible du haut de son pupitre à Antechrist Superstar, en passant par les flocons de neige de Coma white/black (pour voir ça, cliquez donc ici), son joli masque à trois faces pour Sweet Dreams, et mon dieu j'en passe et des meilleures, mon MM, ayant prit quelques rides, ne baisse pas du tout dans mon estime, bien au contraire.
Néanmoins, j'ai trouvé très dommage l’absence de solos, moi qui n'aime pas spécialement ça d'habitude, pendant Sweet Dreams, je m'attendais vraiment à entendre ce solo que j'adore, donc petite déception. Le batteur était tout le long du concert dans l'ombre et la fumée, "il a pas qu'à être batteur", vous allez dire, mais il méritait quand même bien qu'on le voit un peu, ils n'étaient que 3 musiciens, il y avait de la place pour tout le monde, même si c'est Manson qui avec son charisme inhumain attire tous les regards.
Pour finir, un concert de 75min, vraiment trop court, et un départ beaucoup trop rapide des musiciens suite à un beau lancé de pied de micro sur la batterie (pas besoin de préciser par qui) après un tout petit rappel m'ont tout de même laissé sur ma faim, fin ?

Je retournerais avec plaisir voir Manson si il repasse pas loin d'ici, peut être un peu plus près cette fois, histoire de me recevoir des postillons et des bibles dans la mouille. A bientôt j'espère.

Pour mes photos, elles sont au fond de l'Oeil de Medusa. 

mercredi, juillet 11, 2012

 
OUI, 
je me noie dans mes séries pour oublier ma vie de merde, et même si elle était géniale, je trouverais toujours mieux dans mes épisodes.
Stop pissing me off and get over it, or make my life one of thoses.


mardi, juin 26, 2012

Innocence.

Je ne pense pas que la vie soit juste. Je ne pense pas que l'on ai ce qu'on mérite. Est ce qu'avoir fait du mal à une période de sa vie justifie vraiment qu'on nous fasse autant de mal en compensation ?
Les gens veulent changer mais finissent par perdre espoir parce que finalement rien ne change pour eux. Après tout on perd bien notre temps, à vouloir être meilleurs pour qu'il nous arrive de meilleures choses. Tout ce qu'il reste c'est une aura blanche dans un monde noir de suie et de fumée, vous avez espoir de trouver une petite plante verte sous les cendres mais vous savez au fond de vous que plus rien de bon ne pourra vous arriver, qu'ici plus rien ne pousse.
C'est ça notre monde aujourd'hui. Plus rien de bon ne peux nous arriver. Je ne sais pas si je suis triste, je ne sais pas si ça me fais quelque chose. On n'aura rien, on ne mérite rien, personne, peu importe à quel point on travaille dur, jamais rien n'arrive. On compte sur quelque chose qui n'existe pas, on compte sur un retour imaginaire aux efforts et aux bonnes actions qu'on fournit. On se dit que si on est meilleur on aura le droit d'être heureux. Tout ça n'existe pas. Il n'y a rien. Il n'y a jamais rien eu. Que des injustices entre les hommes, et rien pour équilibrer la balance. Rien que nous n'avons inventé de toute pièce pour nous rassurer et nous dire qu'un jour nous aussi on y aura droit, appelez ça comme vous voulez, destin, volonté, karma, que des conneries. Nous sommes tous condamnés à regarder les autres s'en sortir. On aura jamais ce qu'on veut, ce qu'on demande. On aura jamais ce qu'on a mérité. Y a juste des gens qui sont pas nés au bon moment au bon endroit, et d'autre si. Je ne pense pas qu'il y ai de justice, tout est aléatoire, et on dit après ça que tirer au sort, c'est ce qu'il y a de plus juste à faire. Non. Ce qui serait juste c'est d'avoir ce qu'on mérite.


Tout le monde est heureux les lapins c'est gentil les fleurs ça sent bon ya du soleil et des nanas on ira tous au paradis le monde est plein d'amour y a d'la joie.

dimanche, juin 17, 2012

Les premiers seront les derniers.


Hé, pssst, vous savez quoi ?...
Bien évidemment vous savez. Vous savez forcément tous que je trompe mon copain avec une chèvre, que de toute façon je ne l'aime pas, la chèvre. Qu'hier j'ai avaler un cactus, que je manipule les gens, que je suis une alcoolique, et que je fume, qu'avant, j'étais une racaille, que j'ai racheté la tour de Pise, que mon rêve absolu, c'est de me taper Marilyn Manson, que j'ai 3 copains en même temps, mais que pourtant, je suis lesbienne. Il parait même que j'ai été arrêté par la police e Miami parce que j'ai tuer mon oncle à coup de fourchette et que du coup j'ai fais 30 ans de prison. Vous savez forcément aussi que j'ai fait genre une quinzaine de TS, que je suis la fille caché de Pascal Obispo, que je suis une grosse salope, une connasse prête à tout pour se faire détester. Vous savez évidemment qu'à mon actuel j'ai couché avec 666 hommes, que je suis possédée, schizophrène, mythomane et cleptomane, et vous savez aussi bien sur que plus tard j'veux être camionneur.



"Who are you to judge the life I live? I know I'm not perfect and I don't live to be. But, before you start pointing fingers, make sure your hands are clean."
 - (Bob Marley)

- Tu préfères avoir des yeux sur le cul ou avaler un bol de glaire tout les matins ?
- J'sais pas, avec les yeux sur le cul je pourrais voir les doigts qu'on me fait dans le dos, mais le bol de glaire m'aiderait à vous vomir dessus avec allégresse.

jeudi, juin 07, 2012

Quelque chose manque.


Où vont toutes les lettres qu'on n'envoie pas ?
Où vont tous les mots qu'on ne couche jamais sur le papier, qu'on n'ose dire même dans un souffle ?
Où vont toutes les bouteilles jetées à la mer ?
Où vont les mots écrits à la buée ? 
Où va tout le courrier perdu qu'on ne nous retourne jamais ?
Où vont les mots que l'on déchire pour que personne ne les trouvent ? 

Où vont les gens qui airent sans but ?
Où vont les animaux que l'on abandonne ?
Où vont les choses que l'on jette ?
Où vont les sentiments que l'on a plus ?
Où va l'enfant que l'on était ?

Où vont les promesses qu'on fait sans pouvoir tenir ?
Où vont les regards n'étant jamais vus ?
Où vont les choses que l'on perd ?
Où vont toutes les choses que l'on oublie ? 

Où vont les cris qu'on étouffe dans les oreillers ?
Où va la peur quand on rallume la lumière ?
Où vont les maux que l'on tais ? 
Où vont toutes les larmes qu'on ne verse pas ? 



vendredi, juin 01, 2012

Death Proof


Je suis la sueur froide de Jack. 
Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.
Je suis le coeur brisé de Jack.

Je vomis mon coeur par terre.


I wish I could stay

lundi, mai 28, 2012

You leaving Tournefeuille, come back soon.


Après Eths, c'était Gojira & Slayer.
Dans ma petite ville, y a pas vraiment de bons groupes, il faut se le dire. Ce qui fait que pour aller voir un groupe sympa, faut se déplacer, genre beaucoup. Mais bon, au bout d'un moment, quand on adore les concerts comme moi, y en a ras le cul de voir que des concerts moisis, alors on prend quelques potes, la bagnole, on fait des crêpes, une petite playlist et bonjour Tournefeuille.
Moi qui n'était pas une fan de Gojira, j'ai beaucoup aimé les voir. J'hésite même carrément à écouter des musiques d'eux, parce que je sais que ça ne vaudra absolument pas ce dont ils sont capables sur scène. Des deux c'est le groupe que j'ai préféré, contre toute attente.
Slayer, il fallait s'en douter, sont quand même de vieux cocos maintenant (on peut pas être une star des 80's et continuer à poutrer sa race en live en 2012, soyons honnêtes). Ca fait quand même toujours son effet, ce sont des bons puisqu'après le souffle que je me suis pris dans la tronche étant devant la baffle je peux affirmer qu'ils pratiquent le "LOUDER MOTHAFUKA", mais bon, on se demande quand même si leurs musiques durent 15min chacune ou si ils ont décidé de tout enchaîner (je vous laisse déduire ça vous même).
Etre devant la scène, ça change, ça m'a permit d'avoir un autre point de vue, mais comme de bien entendu, je n'ai rien à vous ramener de cette excurtion, médiators et baguettes se sont perdues bien trop loin dans la foule (ou dans la main du vieux gros à côté de moi, AHEM.), mais vous pouvez toujours renifler mes fringues.

A bientôt c'était génial non ?

mardi, mai 15, 2012

Ce n'était pas la mort, puisque j'étais debout, et que tout les morts sont couchés.


 
Vous voyez, je me rend compte que la vie défile, et on oublie. On oublie trop vite les choses, les gens. On oublie trop de choses, des choses dont on aimerait se rappeler, et si on ne note pas tout, on oublie, je trouve ça dommage...
Alors moi j'écris mon journal, et de temps en temps, je relis les vieux tomes. Et je me rappelle des trucs, c'est pas toujours beau à voir, on a parfois envie de sauter des pages, parce que regarder ses erreurs sur le papier, surtout quand c'est mal écrit, ça fait jamais du bien.
Moi je veux pouvoir me rappeler. Je veux me rappeler le rêve que j'ai fais y a une semaine, et la paire de chaussettes que j'ai mis hier. Je voudrais pouvoir ne jamais oublier ce genre de choses, mémoire eidétique, qu'ils appellent ça. On vit tellement de choses qu'on les oublies, même les essentielles, et pourtant une vie c'est rien du tout, une vie ça passe bien vite, et on est bien trop cons pour utiliser tout notre cerveau, peut être un jour, si tout le monde est pas crevé.
Je voudrais pouvoir tout garder en mémoire, n'oublier personne, pas un seul détail, même les plus mauvaises choses, celles auxquelles on n'aime pas penser, celles la non plus je veux pas les oublier, elles font partie de nous (ça fait vraiment déjà vu toute ces conneries).
Peut être que quand on meurt on se souvient de tout ça ? J'ai envie d'y croire, mais mourir c'est quoi ? On fond on sait pas, trop de possibilités. On se dit que c'est pareil pour tout le monde, moi je dis pourquoi pas une mort adaptée à chaque personne ? Puis y a cette théorie de l'éternel recommencement, que peut être que c'est pas la première fois qu'on vit, peut être qu'on est pas vraiment nous, peut être même que rien n'existe, peut être qu'on est dans la matrice. Paradis, enfer, ou juste une gentille petite ville dans les nuages ou tout le monde est heureux et pardonné ? (je vomis). Est ce qu'on est seul ? Juste un trou noir ? Un tunnel lumineux ? On en voit des tas dans les films, ça a l'air bien en général. C'est comme tout à l'heure, moi je regardais la fin de Medium, dedans les gens ont toujours l'aspect qu'ils avaient quand ils sont mort, et pourtant la nana, à la fin, elle redevient « jeune ». Puis est ce qu'on va quelque part au fond ? Si jamais on trouve pas le chemin ? Ca peut arriver quand on est pas doués. Ptetre qu'on peut tout voir, comme dans Desperate Housewives (oui parce que je regardais la fin aujourd'hui aussi, décidément), j'aimerais pas mal être omnisciente, j'avoue que d'un point de vue totalement nombriliste, j'aimerais également beaucoup voir mon propre enterrement. Je crois qu'encore une fois, je ferais un truc pas commun et très cool, un truc que les gens n'oublient jamais, histoire de jamais être oubliée, comme les romains qui se faisaient enterrés au bord des routes et gravaient sur leurs stèles « Toi qui passe, dis mon nom » pour ne pas être voués à l'oubli, et au néant. Ouais, je pense que j'aimerais faire ça, et aussi voir qui sera là et pourquoi.

« Fuck la terre, si je meurs voici mon testament : déposez des cendres dans la bouche de tous nos opposants. Virez à coup d'front kick les faux qui viennent se recueillir, j'veux des fleurs et des gosses, que ma mort serve leur avenir. Peut être comprendront-ils le sens du sacrifice, la différence entre les valeurs et puis l'artifice.
Je sais qui pleurera et pourquoi, vous êtes les bienvenus, y aura pas de parvenus, juste des gens de la rue. »


mardi, mai 08, 2012

ἀποκάλυψις



I used to think that I knew what we needed, Just assumed we would always be fine.
Now I don't think that we lost the feeling, but we let everything build up inside.

It's only love, but love should make us strong, 
It's only love, but love has been hurting so long...

What a challenge, honestly... What a struggle to learn to speak.
Who'd have thought that pretending was easier ?

It's only love, but love should make us strong, 
It's only love, but love has been hurting so long...

And it's all a part of me, it tears at my heart, only love.
And it's all an eternity, hoping to learn, only love...

There's a part of you I'm trying to reach, still a part I don't know.
Tell me, is devotion a gift or a thief ? Do you wish I let go ? 



lundi, avril 30, 2012

Colorbrind.

But no one answer.


mardi, avril 24, 2012

Je vous pisse à la raie pour vous noyer l'anus.

Y a vraiment des putains de baffes dans la gueule qui se perdent. Je HAIS être obligée de faire bonne figure et fermer ma gueule devant des moins-que-rien d'enfoirés pour sauver le linge sale des autres.
Que ce soit bien clair, je veux bien me coudre les lèvres pour un temps, mais un fois toute cette histoire tassée, y aura pas intérêt à venir me lécher le cul.

Il y a vraiment des gens qui feraient mieux de s'occuper de leurs problèmes à la place d'en créer aux autres.

dimanche, avril 22, 2012

Il faut nourrir ses yeux pour les rêves la nuit.


Si il y a quelque chose que je veux vraiment, là tout de suite, c'est ça.
Juste une petite balade dans le monde qui m'appartient, qui devrais être le mien. Rencontrer des gens qui peuvent comprendre, qui partagent un peu ce que j'aime.
Jamais ce ne sera possible, je n'ai jamais ce dont j'ai envie.
Pas d'sous, pas d'rêves.
 

mercredi, avril 11, 2012

« Je voudrais une Levrette, Cherry. »


J'aurais voulu savoir écrire l'érotique. Etre digne de cette bonne Despentes ou des descriptions de Bram Stoker. Peut être qu'il faut que je lise plus, que je travaille plus. Je n'arrive pas à trouver la distance, la limite, savoir ce que je dois dire ou pas, trop en donner ou pas assez. 
J'aurais voulu arriver à écrire des romans. Ou même des nouvelles, tiens, ne soyons pas si gourmande, des histoires d'horreur à la Dan Simmons, des tragédies à la Sophocle, des histoires à la Beigbeder. Etre une Hank Fucking Moody. Peut être qu'il faut que j'essaie encore, que j'essaie différent. Je n'arrive pas à trouver la fin, ou le début, ou le milieu. Je n'ai que des bribes d'idées qui s'entrechoquent et que j'aimerais attacher ensemble sans jamais trouver de lien logique.
J'aurais voulu faire de belles photos, des clichés qui en rendent d'autres jaloux, comme j'en vois sur Tumblr, dA, ou même sur les blogs de certains. Peut être qu'il me faut plus de matos, peut être qu'il faut que je bouge plus, que j'ose plus. Que j'arrête d'avoir peur de m'approcher des gens pour leur mettre mon objectif sous le nez, comme une agression, comme un viol avec mes yeux.
J'aurais voulu être moins vaniteuse, mais tout n'est que vanité.
J'aurais voulu vraiment rêver d'être quelqu'un d'autre, mais après tout, ce que j'ai toujours voulu, c'est moi en mieux, une version beta. 
Mais pas d’inquiétudes, j'y travaille. Ô oui, j'y travaille.

lundi, avril 02, 2012

Je vais rendre des vidéos à la boutique.

Un an de plus et l'approche de l'été, ainsi que de ce cher Confrontation me donnent des soudains relans acides de nostalgie, qui me détruisent l'estomac chaque fois un peu plus. En relisant de vieilles conversations, de vieux essais, de vieux passages de mes journaux intimes, je me demande vraiment ce qui s'est passé en quelques années. Ce que je me demande surtout, c'est comment le vilain petit canard que j'étais a pu faire chavirer autant de coeurs avec des propos et répliques plus stupides les unes que les autres, en me regardant d'où je suis, je ne vois vraiment pas ce qu'on a pu me trouver. A croire que les gens préfèrent les choses encore un peu creuses et pas tout à fait cuites, oui, les gens doivent préférer les gâteaux pas cuits, encore un peu coulants, qu'ils peuvent encore modeler, changer de moule. Ca doit être écrit sur ma gueule, que j'ai pris de l'âge, et de la dureté, ça doit ce sentir, toutes ces conneries, je pensais pas que j'affichais le situmetouchesjetecasseunbras en permanence, je crois que ça me plait plus trop, je crois que ça me fait me sentir un peu seule, de plus gueuler sur personne, de plus trouver les gens assez potable pour que je daigne leur donner le droit de m'approcher, d'ailleurs, on m'approche plus. Trop d'exigences, trop de déceptions, comme une indigestion, un truc pas frais qui me resterait encore sur l'estomac, sans jamais que je puisse le dégueuler.



« J'ai toute les caractéristiques d'un être humain, la chair, le sang, la peau, les cheveux... Mais je ne ressens jamais d'émotions perceptibles, si ce n'est l'avidité et le dégoût. Quelque chose d'horrible s'est passé en moi, et je ne sais pas pourquoi. Mes nuits sanglantes ont envahis mes jours, je me sens au bord de la frénésie meurtrière, j'ai l'impression que ma santé mentale est sur le point de basculer. »
American Psycho

mardi, mars 20, 2012

L'amour est un tyran qui n'épargne personne.



Il y a les choses qu'on fait, les choses qu'on voudrait faire, celles qu'on a envie de faire et qu'on ne fait pas, celles qu'on fait alors qu'on aurait pas du, celles qu'on ne devrait peut être pas faire, les choses qu'on aimerait avoir fait, les choses qu'on aimerait voir arriver, et les choses dont on sait pertinemment qu'elles n'arriveront jamais.

Partir, crier, pleurer, avoir froid, avoir peur, dire pardon, se rappeler, et se murmurer des je t'aime entre les lèvres jusqu'à ce qu'ils ne veuillent plus rien dire.

samedi, mars 10, 2012

Si c'est pas devant c'est en plein dans la fosse.

Tu le sens ? Tu sens la chaleur autour de nous, la transpiration de la foule qui vient se mêler à la notre ? Est ce que tu peux encore sentir les coups qu'on nous porte, je ne sens rien, ils meurent sur moi comme dans du coton, parce que je sais déjà que le verre m'enivre. Est ce qu'à toi aussi la caisse claire fait vibrer le ventre, est ce que tu sens aussi les battements de cœur de la basse dans ta poitrine ?
Je vois nos corps bouger malgré nous, pas maîtres, fondus dans la masse, orgie de cheveux, de mains et de cris. Toujours plus fort, toujours plus de bruit, plus on nous en donne, plus on en demande, quand on la regarde et que son hurlement, son cri sorti du bas du ventre vient tout balayer, on chante aussi, on crie, « tours à tours ils s'égarent, on se lâche ».


Détruis moi, Infini, Cruxifère, Bulimiarexia, Méléna. Il en manquait quelques unes mais les essentielles étaient là. Merci les gars, à bientôt.

mardi, mars 06, 2012

Je ne vois d'autres façons que de t'appeler "Pauvre Oedipe".

Antigone aidant Oedipe - C. Jalabert


 « Où suis-je ? Quelle nuit couvre d'un voile affreux la clarté qui nous luit ? Ces murs sont teints de sang ; je vois les Euménides, secouer les flambeaux vengeurs des parricides ; le tonnerre en éclats semble fondre sur moi ; l'enfer s'ouvre... Ô Laïos, ô mon père, est-ce toi ? Je vois, je reconnais la blessure mortelle que te fis dans le flanc cette main criminelle, punis moi, venge toi d'un monstre détesté, d'un monstre qui souilla les flancs qui l'ont porté. Approche, entraîne moi dans les demeures sombres ; j'irais de mon supplice épouvanter les ombres. Viens, je te suis. »

dimanche, février 26, 2012

Et pleurer son chagrin sur la toile.


Ces vacances, puisque je n'en ai rien fait du peu que j'en ai eu étaient censées me remettre sur pied, et pourtant j'ai l'impression d'avoir pris la plus grosse murge de la décennie et d'avoir une gueule de bois qui tambourine à mon front, j'ai mal aux cheveux, les paupières qui tirent vers le bas et de gros poids sur les mâchoires.
Je peux voir les kilos me quitter à mesure que je resserre les crans de ma pauvre ceinture bientôt trop grande pour moi elle aussi. Je fais des plans sur la comète, des projets sous morphine, des résolutions sous anti-douleurs, je me sens lourde mais hors de moi, deux pas derrière, plutôt dans mon ombre que dans mon corps. Je me vois de dos, comme dans mes rêves, et je trouve que tout est ridicule, de A à Z, tout est ridicule, la vie entière est ridicule. Devant le scan' je me demande si j'existe, je me dis que je suis peut être une expérience scientifique et que je suis reprogrammable à l'infini, je trouve ça inquiétant et puis après tout complètement narcissique alors je sais que c'est bien moi dans ma tête. Une semaine sans rire, une semaine sans chanter, dans un noir silence. "les sons ça se voit pas", silence, Alice, laisse moi finir ma complainte, personne n'a dit que tout ça devait avoir un sens.
Pendant que le cachet se dissout dans mon verre j'ai des tas d'idées, elles tourbillonnent dans tous les sens et font aussi des bulles blanches dans mon crâne capitonné, j'essaie d'écrire, échoue, de peindre, échoue. Alors je me dis que je vais plutôt manger... Ah, zut, à ça aussi j'échoue.
Se réveiller, avoir mal, faire mes crises de parano, des hypothèses sur mon cas mental, des listes de ce qui cloche chez moi, rire de mon bleu dans le miroir, vomir les gens par la fenêtre, et pleurer mon chagrin sur la toile.
A minuit la vie reprend son cours.

samedi, février 18, 2012

Coeur de Dragon.


Trop souvent, ma plume crache la haine, l'indignation et la révolte. Aujourd'hui, dans un monde qui me fait tout les jours un peu plus perdre foi en ceux qui l'ont construit, je voudrais faire quelques pas en arrière hors de mon corps d'éternelle insoumise, et dire merci.

Merci à ma Mère, et à ses sacrifices. A l'humiliation qu'elle a du subir à devoir me nourrir avec des aides sociales qu'on ne lui donnait parfois pas, elle si belle et si digne, à pleurer devant les caissières, et dans des bureaux, devant des patrons qui disaient l'avoir payé alors que ce n'était pas le cas, merci pour cette éducation, pour m'avoir appris à être humble et à avoir des valeurs.
Merci à mes grands parents, sans qui rien n'aurait été possible, merci de m'avoir élevé, d'avoir été là tous les jours pour moi, de m'avoir donné une enfance et une culture, merci d'avoir fait de moi une gamine dont on se souvient avec douce nostalgie. 
Merci à ma Grand-Mère, pour son sens du goût, et pour malgré ses reproches, qui souvent me font sourire, me défend et me défendra envers et contre tous, n'a jamais douté de moi. Merci à mon Grand-Père, pour m'avoir appris la musique, et pour tout ce qu'il a fait pour moi (et dieu sait que la liste est longue).
Merci à ma soeur, pour m'avoir appris à ne plus me laisser faire, pour m'avoir dit des vérités tranchantes et m'avoir montré que le temps peut faire bien des choses.
Merci à toute ma famille paternelle, qui a su m'aimer, m'accepter, et bien plus encore, alors que je sais aujourd’hui qu'il aurait pu en être tout autrement, en particulier à Manou, et à mes oncles, parce que je sais qu'ils seront les premiers à me secourir si je suis un jour dans la détresse.
Merci à mon Père, pour son mauvais caractère et sa marginalité qu'il a su me transmettre sans pour autant n'en avoir jamais l'occasion.
Merci à Jean-Jacques, pour avoir su me parler de mon père comme j'aurais voulu le connaître, et non comme on m'en parle un peu trop souvent, et avoir fait ce qu'il n'aura jamais l'occasion de faire.

Une faille à découvert, je me dévoile un peu aujourd'hui, mais maintenant j'ai la conscience tranquille. Si parfois je vous paraît ingrate, sachez qu'il n'en est rien. Merci d'avoir fait de ma vie la seule chose qu'elle devait être. 
... Et si vous n'êtes pas sur cette liste, c'est non pas parce que je ne vous aime pas, seulement parce que vous ne m'avez pas construit, n'y voyez rien d'offensant, vous n'aviez qu'à poser la pierre, et il n'est pas trop tard, du moins je l'espère.

mercredi, février 15, 2012

Maman, pourquoi Dieu il m'aime pas ?

La personne dite "abandonnique" serait dans une demande continue d'affection pour combler un manque originel (une séparation traumatisante du passé), mais en même temps elle serait également dans l'impossibilité de l'accepter, récréant alors les situations de rejet, tout en ne supportant pas la frustration qui en découle.


Angoisse de perte de l'objet, insécurité constante, mise à l'épreuve de l'entourage, insécurité affective, idéalisation ou dévalorisation des autres, pauvre modulation de la rage envers les objets, repos sur l'objet de l'amour, relation de dépendance ambivalente amour-haine, tendance inconsciente à chercher la souffrance et à en tirer du plaisir.
Dévalorisation, abus de substances, automutilations, conduites à risque, intolérance à la frustration, fragilité narcissique, difficulté à identifier et à réguler ses émotions, trouble du comportement alimentaire, trouble de la sexualité, insomnie chronique.
Sentiment de vide, d'ennui, d'être abandonnée, peur irraisonnée de l'abandon.

dimanche, février 05, 2012

Encrée.


I HURT MYSELF TODAY, TO SEE IF I STILL FEEL,
I FOCUS ON THE PAIN, THE ONLY THING THAT'S REAL.



mercredi, janvier 25, 2012

Et puis après, pourquoi je me fatigue ?...

Souvent je me dis que je fais partie d'une des dernières générations à peu près potables. Déjà j'estime qu'à mon époque, c'était pas du luxe, puis je vois les "jeunes" et je trouve ça grave, et je me dis que j'ai quand même de la chance de pas être née en l'an 2000.
J'ai l'impression qu'ils ne connaissent rien, qu'ils n'auront la nostalgie de rien, qu'ils ne pourront jamais se dire que c'était le bon vieux temps. Qu'ils n'auront que des souvenirs corrompus par la société actuelle, qu'à 20 ans ils n'auront plus rien à vivre parce qu'ils auront brûlé les étapes.

J'ai qu'à regarder mes proches, a peine quatre ans de moins que moi, et je trouve déjà ça grave. En ce qui concerne les nanas c'est bien plus bas que ça. Et ce qui est encore pire, c'est que je ne vois vraiment pas comment cette situation pourrait s'améliorer, ça ne va qu'en empirant, et ces gosses là se diront la même chose en parlant des leurs, c'est ça qui est bien dommage. 
Et même sans aller aussi loin, personnellement, des gosses bien élevés, j'en connais pas. Je trouve ça dramatique la jeunesse.

Duane Michals

« Faut voir le niveau des musiques, et les modèles de sociétés, faut voir les radios qu'on écoute, de quoi on parle dans les récrés, faut voir les strings en apparence dans les collèges, la jeunesse, plus c'est vulgaire et plus ça fait mouiller le corps de nos armées. C'est du Gucci c'est du goût d'chiottes, c'est le syndrome de nos époques, c'est du Chanel c'est du Dolce, tu fais la belle et ça te plait. C'est du consommable toujours, dis moi c'est quand qu'on fait l'amour, à d'autre qu'à des gilets pare-balle, qu'à des vérités qui font mal. » Saez - Les cours de lycées

lundi, janvier 09, 2012

L'amour fait souffrir.


Tu fileras le parfait amour, et ça durera longtemps, parce que les amitiés amoureuses, il n'y a que celles la qui sont faites pour durer, et que ce sont celles qui dureront.
Tu seras amoureux comme jamais, tu oublieras toutes celles qui étaient là avant elle, celle que tu avais aimé de toute ton âme, tu donneras tout, comme tu l'avais déjà fait une fois, tu iras au bout du monde et bien plus loin.
Et puis un jour, comme c'est une pute, elle décidera qu'elle a trouvé mieux, ou qu'elle peut trouver mieux. Comme la première fois, tu t’effondreras et tu essaieras de la garder, mais tu sais bien qu'à ce moment là ce sera trop tard. Alors tu te diras que comme l'autre, c'est bien une pute, et qu'elle t'a trahis. Tu ne pardonneras jamais vraiment, prétendant que c'est le cas.
Des gens qui n'avaient rien dit viendront te répéter qu'ils t'avaient prévenu, qu'il fallait s'en douter, vu sa réputation. Et comme la première fois tu partiras en vrille.

Quand tout ça arrivera, mon vieil ami, je serais là, tu sais bien que je l'ai toujours été, même si c'est quelque chose que tu as tendance à oublier, parce que tu as grandi, et que moi maintenant, je suis juste un ombre bienveillante, toujours discrète, mais pas vraiment absente.