dimanche, juillet 31, 2011

Je veux sauver le monde.



Sèches tes larmes, tu le sais, c'est comme un ruisseau, ça te creuse le visage, tu vas finir toute ridée avec ce que tu déverses, ça vaut pas la peine de se faire du mal pour des conneries pareilles, tu le sais, pourquoi tu n'arrives pas à te retenir ? C'est triste une fille comme toi, ma poupée. T'es tellement mignonne et pleine de vie quand tu fais raisonner ton rire entre tout ces gens déprimés, ils ne regardent que toi tu sais, ils t'envient, ils veulent être comme toi aussi, et ça leur donne une raison de se lever le matin. Ils ont tous besoin de ton petit sourire en coin quand tu leur demande si ça va avec sincérité, en passant une main derrière la tête, ou sur l'épaule. Petit clin d'oeil ou signe de la main, tu éclaires tout le monde, quand tu souris aux gens le matin sur le chemin, malgré le désarroi qui t'accable dès ton réveil, les questions qui hantent jusqu'à tes rêves.
Sèches tes larmes, ma poupée, tu vaux mieux que ça. Où sont plutôt passés les pliures sur ton front et ta voix portante, tes répliques meurtrières et ta tête haute ? ... Non, ne pleure pas poupée... Ne fais pas attention à tout ces jaloux qui médisent dans ton dos, ignore la fumée noire qui persiste à te suivre, ta lumière la chasse, ne la laisse pas t'envelopper. Plisse tes grands yeux pour chasser l'océan qui s'y installe, viens dans mes bras ma poupée, je suis dur avec toi, c'est normal, je veux que tu continues de donner de la force et de l'ambition aux personnes autour de toi, il faut que tu sois forte, je ne l'ai pas vraiment été tu sais, ma poupée. Allons, c'est fini. Ne sanglote plus, tu n'en as pas le droit. C'est pas toi tout ça. Lève toi sur tes deux jambes, avance droit devant et reprend là où tu as tout laissé, c'est pas grave ma poupée, tout va s'arranger, ça s'arrange toujours, tu verras. Regarde, tu as gagné une caresse et une bise aujourd'hui, t'es pas toute seule poupée, plus maintenant.

dimanche, juillet 24, 2011

Bye bye Blondie...

Il commence à en avoir marre. Je le sais. Ils finissent toujours par en avoir marre. Tous.
Peut être que quelque chose cloche chez moi.

Tant pis.

mercredi, juillet 20, 2011

« Tes journées elles sont pas gentilles... »


Entre un travail au service public Soit-bien-gentille-et-n'oublie-pas-de-sourire, montre-pas-tes-genoux-ça-nous-fous-la-trique, une traque délirante cachée au fond du cul du cerbère, et un étalage de pâté accompagné de petites remarques misogynes bien pensées par des messieurs encore-des-tartines-poulette-montre-nous-tes-fesses, je me sens lasse de mon job d'été, comme vous tous je présume.
Ô mois d’août, tu subira la revanche de la mini-jupe, des insultes gratuites, et des baffes perdues.

lundi, juillet 18, 2011

De l'amour des Cadavres.




Marche macabre, aimable pestilence, parmi les corps perdus entre les tombes anonymes, il n'y a plus personne pour nous ici. Dans les stèles aux inscriptions transparentes, cachées entre les feuilles, que plus personne ne vient visiter. Là où les fleurs même rejoignent la terre tant elles ont lutées à fleurir vos morts, j'ai une pensée.

Pour nos âmes damnées airant pour quelque rédemption.
Pour tous les morts nés qui ont eu la chance de ne pas vivre.
Pour tous les vieux qui ont vu leurs enfants crever avant eux.
Pour les guerriers.
Pour tous les blasés qui ne savaient plus comment vivre.
Pour l'enfant de huit ans qui fleurit sa mère décédée.
Pour les solitaires et abandonnés, avec leurs tombes ternes où plus rien ne vit, où plus rien ne pousse.
Pour les trous creusés à même le sol pour ensevelir les miséreux.
Pour les barreaux rouillés des berceaux mortuaires des enfants morts.
Pour les vierges noires du temps et aux angelots aux visages craquelés.
Pour le chat qui sillonne vos tombes, gardien de vos sépultures. 

Non il n'y a plus rien pour nous ici mon amour. Dans les champs de croix chrétiennes dont la foi ne s'exerce que quand leur dieu leur a tout prit.  

"Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection, 
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés."

dimanche, juillet 10, 2011

Prélude au massacre.

 Nouveau départ avec de vieilles choses.

Je suis vulgaire. Je n'ai pas froid aux yeux. Je pense que les mots ont été crées pour être employés, je n'ai donc pas peur de mettre des grossièretés dans mes textes. Mes essais touchent une population bien déterminée, les personnes qui ont plus de 20ans, ou devrais-je dire, qui pètent plus haut que leur cul en se disant "adultes" auront souvent du mal à comprendre ce que j'essaie de faire passer et dans quel but, et trouverons donc mon blog stupide et futile (mais qu'est ce qu'un blog après tout)... Alors, adultes, avant de lire tout ceci, je vous demande d'oublier que vous l'êtes, je vous demande, le temps d'une lecture, d'être un adolescent, un enfant. Rappelez vous qu'un jour vous avez rêvé.


Vous entrez dans ma tête, essuyez vous les pieds.