lundi, septembre 26, 2011

Et le huitième jour, Dieu créa l'appendice.


Mercredi 21 septembre, je suis devant la machine et je prend un café noisette. Je m'en rappelle bien parce que j'aime pas le café mais je me rappelle avoir bien aimé celui ci.
L'instant d'après, allez savoir comment, jme retrouve aux urgences a me plaindre d'une douleur au ventre. L'infirmier très sympa m'a tenu compagnie, et a ma grande joie je me suis retrouvée avec un truc dans le bras, quatre tubes de sang et un flacon d'urine en moins, le pantalon baissé devant le radiologue, qui bien évidemment ne voyait toujours rien.
« Dans le doute, on te garde la nuit » Petit bloc de 3m sur 5 avec un lit au milieu, nuit de merde.

7:45 « aller debout tu vas à l’échographie. » à peine le temps d'enfiler un pantalon, ils me foutent dans une salle d'attente, toute seule, en face d'un gros tableau de Kandinsky. Putain, Kandinsky, ils auraient pas pu faire mieux ces connards, je déteste Kandinsky. Je chie sur Kandinsky. C'est à ce moment là que j'ai franchement commencé à me mettre en rogne. J'avais passé la nuit avec un tuyau dans le bras, a stresser parce que bien entendu on te trimbale dans tout les services mais y en a pas un pour te dire ce que t'as ou ce que t'as pas. Je commence à gratter mon putain de sparadrap au bas, trop énervée parce que si y faut, on me garde juste pour une putain d'infection urinaire. Là le monsieur daigne arriver et me mettre plein de vaseline sur le ventre pour répertorier tout mes organes. Coucou le foie.
« t'as l'appendice un peu grosse, mais y a pas d’inflammation, du coup il va falloir attendre que le chirurgien arrive et te dise si on t'opère ou si on laisse comme ça. » Là c'est le grand moment ou je repars dans mon box et que j’attends que le Chir' sorte du bloc. J'avais pas mangé ni bu depuis la veille, 20:30, et quand t'as faim comme ça t'es super énervé, surtout quand ta mère te fais miroiter des croissants a la sortie.
Quelques bisous et deux How I Met Your Mother plus tard, le Chir' revient pour me dire c'est bon poulette on t'opère.

On t'opère. Jamais d'opération de ma vie, jamais d'anestésie générale, trop de films et de séries hospitalières. L'infirmière arrive et me fait enlever tout mes bijoux et mon vernis à ongle, c'est parti pour une douche à la bétadine, cheveux qui puent le désinfectant, chemise moche qui se ferme pas pour qu'on voit ton cul, et un brancardier tatoué m'accompagne jusqu'à la salle d'opé. Jme chie dessus, je suis morte de trouille, je serre les poings, j'ai envie de chialer mais jme retiens, le brancardier me fait des blagues, mais rien à faire, éternelle angoissée j'ai des sueurs froide, essaie de penser à autre chose, de trouver une chanson à chanter, rien. Je passe devant quelques infirmières souriantes et le bonhomme me laisse dans une salle avec plein de gens gantés et masqués. L'anesthésiste me pose plein de questions, ça me relaxe un peu, puis jme pose sur la table d'opération, grosses lampes circulaires au dessus de ma tête, je fixe mon reflet pour pas voir qu'on s'affaire autour de moi. On m'attache les bras, masque à oxygène, on m'injecte quelque chose dans les veines et je le sens jusqu'à ma gorge. « à tout à l'heure Manon, tu t'endors. » je ferme les yeux « à tout à l'heure ».

J'ouvre les yeux, lutte pour ne pas me rendormir, entrevois les infirmières, voyant qu'elles ne remarquent pas que je me réveille, je remue un peu, balance deux phrases en anglais (allez comprendre) avec une gorge serrée et une voix étouffée, je me concentre sur les infirmières devant, elles bouffent des Célébrations. Putain, j'ai pas bouffé depuis un peu moins de 24h et elles bouffent du chocolat devant moi, je les auraient crevées si j'avais pas été tant à la masse. Elles me prennent la tension, toute les deux minutes, ça me fait mal au bras, je veux pas me rendormir. Injection de morphine, je me rendais même pas compte que j'avais mal, ma gorge par contre, me tue. On m'avait pas prévenu qu'on allait m'intuber. Ils sont tellement délicats quand il font ça, « bon alors maintenant on va t'enfoncer un gros tuyau dans la gorge comme ça tu pourras plus avaler pendant une semaine d'accord ? ». Je chope une infirmière, le gars à côté de moi commence à remuer. Je demande d'abord quand est ce qu'on me ramène en chambre pour que je puisse voir ma maman qui m'attendait depuis je sais pas trop combien de temps, puis je demande quand et ce que je pourrais manger, et surtout boire parce que ma gorge me tue. Pas avant au moins 6h. Génial.
Un papi arrive à ma droite, il a la gueule complètement démontée, bleue et violette avec plein de points de sutures. Il s'est pété la gueule en jouant aux boules, sur le coup ça m'a pas fait rire parce que je me suis dis que ça aurait pu être mon papi à moi. Tentative de sourire au jeune à ma gauche, il reste pokerface et me snobe. Jme pense « va te faire foutre connard, ça tue pas d'être un peu aimable ».

Environ une demi heure après, mon copain brancardier vient me chercher et me demande comment c'était, jlui fais signe que j'ai la gorge démontée et il souris en me disant que c'est normal. Toute les infirmières qu'on croise me sourient, j'arrive dans la chambre 132, ô surprise l'assurance me couvrait pour une chambre solo, ma maman était là, jme déplace péniblement du brancard au lit, tête dans le cul monumentale, ma mère me dit qu'elle est contente parce qu'au début ils m'avaient mit avec un gros monsieur bizarre, puis au moins là j'étais tranquille. On me branche, oh la jolie perf. Mon infirmière Cindy me dis que dans la grosse poche on me met de quoi pas me déshydrater, et dans l'autre anti-douleurs et antibios. Maman Sylvie s’assoit dans le fauteuil à côté, et galère à dormir parce que je fais que parler, pas envie de m'assoupir encore. Tout le monde me téléphone et j'arrive pas à répondre aux sms à cause de la perf qui me tue le poignet et le pouce. Mon amour passe me voir, sa maman le suit, je me rappelle pas avoir eu d'autres visites, à part celles des infirmières, trop dans les vaps pour me rappeler de quoi ce que soit. Cindy essaie de me faire me lever, impossible, à peine assise je vois des étoiles, alors je reste bloquée dans le lit, maman reste avec moi pour la nuit, on regarde Black Swan. Mon dos me tue, jpeux pas me tourner, ni trop bouger, j'ai faim.
Les infirmières ont le don pour entrer en faisant du boucan pile quand tu commences à t’endormir... Mort aux infirmières bruyantes. Puis bien évidemment, quand tu les appelles, elles mettent une demi heure à venir, t'as le temps de te pisser dessus ou de mourir dans ton vomi avec ça.
Mon estomac se digère tout seul, j'ai mal, trop mal. Je me réveille, pense que j'ai réussit à passer la nuit, heureuse, je regarde l'heure... 01:30. « Jamais je verrais le matin »... La nuit la plus longue de ma vie.

Lendemain plein de visites, pas toujours celles qu'on attend, mais les essentielles sont là, les parents et copains qui ont pu se déplacer, ça fait plaisir, de pas être seule, de voir que des gens tiennent à nous. Souvent jme demandais si j'étais à l'hosto qui viendrait me voir. Je suppose que j'ai ma réponse maintenant.
Premier repas, un yaourt, aux fruits rouge, jpeux te dire que je le mange lentement, pas envie de vomir et de me faire péter les points.
Tentative pour me lever, j'arrive jusqu'à la salle de bain, me trouve mal, et tombe dans les pommes à un pas du lit, déprime de pas me rétablir assez vite à mon goût. Maman dort encore avec moi, on regarde Thor. Je regarde le début et m'endors, l'infirmière arrive, me réveille, et va savoir comment me fous une gerbe pas possible, elle me redresse et met devant moi une petite barquette en carton, pas plus grande qu'une boite à œuf, pour que je vomisse dedans. Style jdois viser et surtout pas gerber plus que ça. 1h avec ma mère qui me tient la main à me concentrer pour pas vomir, stress d'avoir mal, encore plus envie de vomir. J'arrive finalement à me rendormir et les infirmières de nuit sont venues à pas de loup pour changer les perfs, elles m'ont à peine réveillé, du coup la nuit fut meilleure.

Samedi, Maman repars à la maison et mon amour vient prendre la relève, visite de Charlène et Vincent qui m'apportent des caramels et Caro passe avec son papa. J'arrive à me lever et même à prendre une douche. On m'enlève la perf, je revis.
Une des infirmières du week-end ressemble à Marcy dans Californication, elle est gentille et me met de bonne humeur.
Le soir amour dort avec moi, on regarde Les Drakkars tout les deux dans mon lit, rien de mieux qu'un péplum pour remettre d'attaque. Je m'endors avant la fin et amour va se coucher, devant le seigneur des anneaux, comme toujours. Le fond sonore me berce, et les infirmières ne passent pas cette nuit, je dors plutôt bien.

Réveil, thé et croissant dégueulasse (seule chose qui était dégueulasse, pour le reste, j'ai plutôt apprécié mes plateaux bouillon-tranchedejambon). Jéremy émerge doucement pendant que je prend mon antibiotique et essaie d'être présentable pour l'arrivée du Chirurgien qui décidera de ma sortie.
A 11h je suis dehors. J'arrive à la maison, mange des pates et un cordon bleu. Jme couche, télécharge les derniers Big Bang Theory, et fais une grosse sieste.

Ayez tous l'appendicite, vous verrez, c'est génial.


mercredi, septembre 21, 2011

Autobiographie d'une huitre.


Articlation du 3.05.10

Je doute que tu aies envie de savoir avec quoi on fait les nuggets de poulet. Je doute que tu aies envie de savoir que le poisson panné est fait avec tout les restes immondes de tout les poissons et que le colorant de la grenadine est fait avec des pucerons. Je doute que tu aies envie de savoir avec quoi est fait le coraya et qu'on a retrouvé des vers de terre dans la compositions des steak chez Mcdo. Je ne pense pas non plus qu'il soit utile de te donner les ingrédients de ton cher coca cola, ni du red bull, encore moins de la clope, et je doute que tu aies envie d'entrer dans la cuisine d'un Kebab. Inutile de te parlez des faritas (dont je ne citerais pas la marque), du fait que le lait c'est mauvais pour la santé, qu'il faut pas manger de graisses animales, que la viande crue ça fous le vers solitaire, qu'il faut faire attention à la vache folle, à la gripavière, que manger des œufs c'est mal et que le fast food rend obèse. Jvais pas dire non plus que le portable dans la poche peut rendre stérile, que passer trop de temps sur l'ordinateur peut causer des troubles de la vue et X problèmes de dos, que rester au soleil donne le cancer de la peau, qu'on meurt plus de la grippe que de la grippe porcine, que des gens chient dans l'eau où tu te trempes en été, que sur les plages il y a des seringues entre les mégots, que le chewing gum que tu craches élégamment par terre met 5ans à se dégrader, que la drogue c'est mal et que si tu veux avoir une super forme il faut passer ta putain de vie à bouffer du soja.

J'aime les cookies, surtout ceux aux chocolat. J'adore le chocolat. Je suis une buveuse, ce que j'aime par dessus tout ? La bière. Et le rhum. Quand je vais à Mcdo je prend toujours un burger avec du chicken dedans, jmen fous de la composition, moi j'adore ça. C'est pas que j'aime pas le steak haché hein, j'adore le steak haché (et j'adore parler de moi, alors vous en avez pour un petit bout de temps), je mange ma viande saignante, j'aime quand y a plein de jus dans mon assiette, surtout quand c'est du magret de canard, le magret de canard c'est super bon. Quand j'étais petite mon grand père me donnait un morceau de saucisse crue avant de faire griller, j'ai pris l'habitude, du coup j'aime bien la viande crue. Je suis super fan des pâtes, carbonara, bolognaise... J'adore. J'aime la pizza, mais j'aime pas vraiment Quick, à chaque fois que j'y vais jsuis déçue... J'aime les Kebabs, les paninis, et par dessus tout, j'adore manger chinois. Les nems, riz cantonné, soupe chinoise, porc au caramel, brochettes, raviolis, crevettes pannées... J'en oublie sûrement, mais je pourrais manger chinois tout les jours ! Par contre le japonais j'aime pas. En fait malgré mon amour de la viande crue, et du poisson cru, y a un truc qui me gène dans le goût des sushis. Le Japon je trouve ça sympa, je connais pas trop et tout, mais tout ce qui est japonais est assez loufoque, et comme je le suis moi même ça me plaît assez. Comme manga je regarde Nana, j'aime bien, sûrement parce que les personnages me plaisent (faut avouer que l'histoire est pas vraiment super super passionnante, malgré que le concept me plaise assez), ma préféré c'est Nana Osaki, peut être parce que depuis que je suis petite j'ai toujours voulu chanter dans un groupe (je chante pas extraordinairement bien, loin de là, mais c'est quelque chose qui m'a toujours plut et que j’essaierai de réaliser un jour, parce que je pense qu'il faut réaliser ses rêves tant qu'on en a les moyens.), j'aime aussi beaucoup le look punk, et dans ses tenues et ses comportements, Nana me rappelle un peu ma personnalité assez complexe, alors, oui, je crois que je peux dire que Nana est un des personnages auquel je m'identifie. J'ai commencer à écouter mon premier disque de "rock" grâce la série Buffy (surtout grâce à la femme de ménage du cabinet dentaire où travaillais ma mère qui était aussi une fan de Buffy et qui quand j'étais petite me refilais tout ses posters et me gravais les albums de la série). C'est grâce à cette série et à ce premier album que j'ai vraiment pu créer ma personnalité. Je pense que je peux dire que Buffy a changer ma vie, oui, mais vous me direz, quand on a 12 ans et moins, c'est pas difficile de s'endoctriner à l'héroïne (sans mauvais jeu de mot) de série. Je trouvais qu'elle me ressemblait (ou peut être que je voulais être elle) alors j'ai fini par en quelque sorte le devenir, et tout mes traits de caractères ont été travaillés (volontairement comme involontairement) pour être aussi forte qu'elle, en ayant prit plein la gueule étant gamine, il le fallait bien, je pense que c'est une des choses qui m'a poussé à me raccrocher à ce personnage: Buffy c'est la plus forte, et moi, je me suis toujours laissé faire, abusée. Et puis, quand je suis entrée dans le second chapitre de ma vie (une nouvelle maison, une nouvelle famille.), j'ai été au plus mal, et je pense que sans le génie de Joss je ne serais pas là pour déballer mes conneries aujourd'hui. Je regardais la série tout les jours, en VO, en VF, en lisant, en jouant, en faisant mes devoirs... Et quand je ne regardais pas, j'écoutais le CD. Aujourd'hui encore je reste une "fan" incontestée et j'écoute souvent les musiques, je mate certains épisodes, quand je vais pas bien, Buffy c'est ma petite bouée. Il parait que c'est ce qui m'a rendue "noire". Je ne crois pas être un sombre personnage, enfin, pas aussi sombre que ma génitrice veut bien le croire. Et c'est donc avant mon déménagement que je suis entrée dans l'univers du "rock", en gravissant petit à petit les échelons pour passer par le punk et arriver au métal. N'allez pas croire que j'écoute que ça, hein. J'aime bien le ska et la musique classique aussi (rien à voir).
C'est fou ce que j'ai l'impression de trop en dire et pas assez à la fois.
On peut dire que j'ai eu une enfance assez difficile, je me suis souvent raccroché aux premières mains qui se tendaient, et ça a toujours fini par me porter préjudice. Je fais pas vraiment confiance aux personnes autour de moi, et même si j'essaie très fort, je ne donne jamais ma confiance totale. La dernière personne à qui je l'ai accordée a juste détruit ma vie, et j'ai traversé une trèèèès longue période de dépression aiguë (dont Buffy m'a encore sorti comme de bien entendu).
Jsuis colérique. Très, je m'énerve tout le temps, souvent pour rien, du coup je dis des trucs que je pense pas forcément, et ça blesse les gens. Parfois c'est volontaire, parfois pas. Parait que je suis grande manipulatrice, je sais pas vraiment si c'est un compliment, mais je préfère le prendre comme tel. J'aime pas beaucoup de monde, je trouve beaucoup de propos ridicule, le premier étant (entre beaucoup d'autre) "je ne juge pas sans connaître". J'ai beaucoup de préjugés. Le fait que les gens me paraissent stupide influe beaucoup dans le regard que j'ai sur eux, et donc sur ma sociabilité. Beaucoup de gens veulent ma peau ou crachent sur mon dos, je suis une de ces filles qu'on aime bien quand on vient d'une autre planète ou quand on n'a pas encore eu de conversation intelligente avec elle. Si je pense que quelqu'un ne va me servir à rien, ne rien m'apporter, je l'éjecte. C'est pas cool, mais "c'est la vie."
J'attache beaucoup d’importance au matériel, donc si ma chambre brûlait, je sais vraiment pas si je sauverais mes coffret Buffy, ma collection de figurines, mes bouquins ou ma guitare en plus de mon réflex numérique. Chaque bijoux que je porte a sa signification, c'est rare de me voir avec un bijoux juste parce que "je le trouve joli", en général ce sont des bijoux qui ont de l’importance pour moi, qui ont une histoire et qui pour la plupart ne me quittent jamais (deux bagues, une claddagh, une autre avec un serpent, et une gourmette gravée Antigone à la main gauche, avant je portais toujours le même pendentif, mais un plus récent à beaucoup d'importance, alors même si ça a été difficile de me débarrasser de l'ancien, j'intercale les deux). Je suis bordélique, chacun des petits trucs qui sont dans ma chambre sont bordéliquement organisés, et si quelque chose bouge ou disparaît, je le verrais tout de suite, ne vous avisez donc pas de voler le moindre bout de papier qui pourrait traîner sur mon bureau ! Malgré ça, je suis assez méticuleuse, j'ai beaucoup de "tocs", de névroses, j'ai des réactions étranges et exagérées, et il m'est difficile de dire ce qui va m'énerver dans la seconde qui suit. J'aime beaucoup faire pleurer les filles, et remettre les gens à leur place. J'ai toujours raison, et je peux tenir encore et encore et encore quand je sais que j'ai raison, dans le cas (improbable) où j'aurais tors, je le reconnais, mais dès lors que j'ai la conviction de mes propos, ne vous attendez pas à me voir lâcher l'affaire.
Malgré ça jsuis pas une méchante fille. J'écoute les autres, et je les aide, c'est ce que je fais de mieux. Si vous êtes faible et que je ne vous persécute pas, attendez vous à ce que je me batte pour vous à la moindre occasion. Je suis toujours là, même pour des personnes à qui je n'ai parlé que deux ou trois fois. Oh mais vous savez, jsuis comme vous, moi aussi j'ai besoin de souffler de temps en temps ! J'avais jamais pleurer devant personne, puis un jours un type m'a fait pleurer, je sais pas si c'était pour mon bien ou juste pour me prendre dans ses bras. Depuis ce jour là, il doit bien y avoir 3 personnes devant lesquelles j'ai chialé.
Je déteste chialer. Je déteste le roquefort, je déteste l'hypocrisie, je déteste Marietruie, je déteste twilight, je déteste Justin bieber, je déteste qu'on me manque de respect, je déteste qu'on remette en doute mon intelligence. J'aime pas le maïs, j'aime pas les gâteaux au citron, j'aime pas le sirop de fraise (j'adore la grenadine), j'aime pas l'anis, je suis pas fan de la cannelle, j'aime pas la réglisse, je suis pas une partisante des glaces et encore moins des sorbets, mais je suis une abonnée aux Milk Shake de chez Espi. J'ai jamais pu blairer ma petite ville, j'ai toujours voulu me tirer, et pourtant on est bien ici (ici ne veut pas dire chez moi.), je déteste ma chambre, et surtout l’absence de fenêtre qui y règne. J'aime pas vraiment le soleil, j'adore la pluie, il pleut pas souvent ici. J'adore lire, je me considère comme une littéraire, j'aime la poésie, parce que souvent là où les gens disent que ça veut rien dire, je comprend. Baudelaire, je crois bien que c'est lui mon poète préféré. J'adore le bois, les poutres, les feux de cheminée, les forêts, les châteaux, les cathédrales, l'odeur des églises, l'odeur des livres neufs. J'aime tout ce qui sert à rien, j'aime les bougies, l'encens, les symboles, la mythologie, la religion. J'aime la photo, j'aime l'étranger, j'aime l’aventure, j'aime regarder des films, des séries, des walt disney. J'aime écrire des romans pour vous tenir avec moi jusqu'au bout. J'aime la musique, j'aime pas le sport, j'aime pas les fruits de mer, j'aime pas la bouffe libanaise, j'aime pas les araignées, j'aime pas les insectes, j'aime pas l'odeur de la clope froide, j'aime pas le sirop de menthe, 
j'aime pas les huîtres.


mercredi, septembre 14, 2011

Ma nuit américaine.

Hier soir, c'était entre les étoiles, François Truffaut, et nous.
Les séances en plein air de Jean Vigo, ça me met des feux d'artifices dans les yeux, des papillons dans la tête.


«Je pourrai quitter un mec pour un film, mais je ne quitterai jamais un film pour un mec.»

jeudi, septembre 08, 2011

I miss Paris.

En 2009, l'été dernier, j'étais à Paris.
J'aime penser que Paris est magique et que c'est une des plus belles villes du monde. J'aime Paris, parce que je ne creuse pas plus loin, et que Paris c'est pour moi ce que j'en ai vu, et ce qu'on en dit dans les dessins animés.
Je n'oublierais jamais l'été 2009, et parfois j'aimerais retrouver un peu de ce que j'ai perdu et qui m'a obsédé cette année là.
J'aime la tour Eiffel, et Versailles et le musé des sciences. J'aime surtout la vieille ville, et Notre-Dame. J'aimerais toujours les gens que j'ai rencontré là bas et je n'oublierais jamais tout ce que j'y ai vu. J'aime Paris. Et je pense que tout a commencé avec mon amour pour Walt Disney, et Le Bossu de Notre Dame.


Ce dessin animé est un de ceux qui font chaque morceaux de l'âme du vrai Disney (et que je mettrais beaucoup trop de temps à vous citer), celle qui a disparu au détriment de séries a deux balles sur ce qu'on veut bien appeler "Disney" Chanel et des films plus nuls les uns que les autres... 
Disney me manque. Avec ses vrais images que de pauvres gars ont passé des heures et des heures à dessiner mises à la suite, des vraies chansons qui égalent celle la, un vrai univers et de bons personnages. 
Il fut un temps, Disney m'aurait fait aimer n'importe quelle ville, n'importe quel animal, bref, n'importe quoi. 
Walt n'aurait jamais permit que ça tourne de cette manière, et on aurait jamais du le permettre. 
J'aime les Disney de mon enfance, qui m'en ont mit plein les yeux et dont les chansons me foutent encore des frissons partout ou me forcent a chanter a tue-tête. 
Quasimodo, tu m'as fais aimer Paris et tu l'as caché dans mon coeur. 
Quand vous tombez sur High Scool Musical et que vous vous dites aussi que Disney a vendu son âme au diable, regardez un des chefs d'oeuvre que vous avez planqué dans un carton en VHS. De penser qu'ils sont toujours là, moi je me sens mieux.



dimanche, septembre 04, 2011

"Disparition sur le campus" [4x01]


Demain je rentre à la FAC
Je suis pas sure de trop aimer ça. On verra bien. 

"Cohabitation Difficile" [4x02] avec ma nouvelle copine de chambre: déprime pré-changement.
J'étais bien, il y a des choses qui ne devraient pas changer. Tout bouge un peu trop vite.