mardi, décembre 27, 2011

Morte d'ennui.


C'est pareil tout les jours. Je passe devant la glace et je me dis que je suis plus moche aujourd’hui qu'hier. "Encore une journée de merde qui commence.", c'est pareil tout les jours.
Je prend mes affaires et je m'en vais, ipod à fond, lecture aléatoire, histoire de pas toujours écouté la même merde, mais au final, jme fais toujours les mêmes morceaux tristes, faut assortir avec le moral.
Toujours le même chemin, j'ai même plus besoin de réfléchir, enfin si, moi je réfléchis, je me dis les mêmes choses qu'hier et que le jour précédent. Ce sont mes pieds qui ne réfléchissent pas, ils me portent tout seuls, je vais sans vraiment comprendre où et pourquoi.
En passant je me regarde dans la même vitre de la même voiture, ma tête tourne toute seule, "Encore plus moche que quand je suis partie." je repars dans mes pensées "J'aurais du rester sous la couette...", comme tout les jours.
J'arrive, encore et toujours le même parcours, je croise les mêmes personnes, je dis bonjour, on me demande comment ça va, je répond bien. Comme toujours. En réalité de comment tu vas ils en ont rien à foutre. Ils espèrent juste paraître polis en espèrent qui y ai pas un connard qui réponde non et leur fasse perdre leur temps. Leur précieux temps. Tu me diras, moi non plus j'en ai rien à foutre, je le perd déjà assez, mon temps.
La cloche sonne et la journée défile, jamais rien de bien palpitant. Un con qui te bouscule dans le couloir et qui te dis de faire attention où tu vas. Je déteste ce genre de con. Ça donne des envies de meurtre.
Le soir je rentre chez moi, même chemin, mais finalement je décide de prendre la première à droite au lieu de la deuxième. Ça fait plus long mais au moins j'ai l'impression que j'ai fais un truc ouf pour casser l'ennui de cette putain de journée.
Je me fais chier. Vous êtes chiants, et vous m'emmerdez autant que je m'emmerde.

J'ai besoin de sentir quelque chose de vrai.

lundi, décembre 19, 2011

Mal entendus et confusions.

Pourquoi tu m'appelles Janine
alors que j'm'appelle Thérèse ?

Pourquoi tu m'appelles Louis XV
alors que j'm'appelle Louis XVI ?

Pourquoi tu m'appelles hautbois
alors que j'm'appelle trompette ?

Pourquoi tu m'appelles Don Jouan
alors qu' j'ai une p'tite quéquette ?

Pourquoi tu m'appelles un chat
alors que j'm'appelle un chat ?

Pourquoi tu m'appelles Karine avec un C
alor que j'm'appelle Carine avec un K ?

Pourquoi tu m'appelles beauté
comme si ça se voyait pas?

Pourquoi tu m'appelles Saint Paul
alors que j'm'appelle Saint Pierre ?

Pourquoi tu m'appelles ovule
alors que j'm'appelle ovaire ?

Pourquoi tu m'appelles la mort
alors que c'est moi qui t'éclaire ?


Pourquoi tu m'appelles histoire
alors que j'm'appelle la guerre ?


Pourquoi tu m'appelles erreur
alors que je suis humaine ?


Pourquoi tu m'appelles déjà
alors que je viens à peine de naître ?


Appelle-moi par mon vrai nom
c'est la seule chose qu'il me reste


[Camille - morceaux de Janine I, II, III]





lundi, décembre 12, 2011

Je dégouline de sucreries.

Avis aux allergiques de Noël.

J'aime monter sur l'échelle et tirer les cartons plein de poussières, entendre les guirlandes s'enthousiasmer et les boules courir autour des angelots, c'est l'heure. 
Sapins, décorations, lumières, froid, cheminées, neige (avec de la chance), cadeaux, marrons glacés et pères noëls en chocolat... C'est l'occasion de ressortir de leur boite Le Noël de Mickey et La Belle et la Bête II, de boire un bon chocolat chaud devant ces dessins animés, à la douce lumière des guirlandes qui clignotent juste à côté. 
La nuit tombe tôt et je peux voir les quelques maisons décorées, ça me met de l'amour dans le coeur, et j'aimerais que ce soit le cas pour tout le monde. C'est bientôt Noël et je voudrais que le monde entier soit plein de lumières et de chocolats. 


dimanche, décembre 04, 2011

Banzinga, bitch.


Article aux personnes à la raison défaillante, au manque de communication, aux évadés de la logique.
J'en parle une dernière fois, parce que ça se doit (d'une manière ou d'une autre) d' être fait, puis ce sera fini.
J'ai appris plein de choses sur moi aujourd'hui. Vous savez, ce genre de choses qu'on dit sur Marilyn Manson pour lui donner mauvaise réputation. Les gens se régalent mais lui il ne comprend pas forcément. Faut croire qu'avoir une gueule originale et un peu trop l'ouvrir ça fait papoter. Si vous dites autour de vous que ces personnes ont une manière d'agir insensée, et que vous essayez de comprendre l’intérêt de leurs actes, ils irons cracher sur votre dos pour se plaindre que vous crachez sur le leur.
Après avoir rencontré le grand Mythomane, voici le grand Hypocrite ! Bonjour Hypocrite, dis moi, tu te trouves pas un peu gonflé ?

Aux trouillards des explications, ne vous étonnez pas si quand vous faites comme si de rien n'était, personne ne comprend que vous avez quelque chose dans la gorge, et si vous avez trop d’orgueil pour le faire savoir quand on vous pose la question, eh bien, étouffez vous avec. On ne peut pas soigner correctement une personne sans les causes précises de l'accident.
Encore un mot, et je termine, cher prétendant à la solitude, joli cas extrême d'indigence mentale : sachez que nous n'avons pas besoin de parler de votre petite personne pour être digne d’intérêt, ce n'est pas le cas de tous.

Au nom de tout ce qui est sacré dans ce monde, et de quelque chose perdu, les gens ont droit à des explications, mais il faut croire que la faiblesse touche bien plus d'humains que d'autres. Les gens ne retiennent que ce qui les arrangent d'une relation, on se demande vraiment qui se fous de qui.
Sur ce, bon vent mon ami, et à jamais. Si tu passes, continues ton chemin ; et à vous autres, et à moi même, que ça nous serve de leçon : Vos amis sont ingrats et vous fisterons toujours sans vous expliquer pourquoi.

« Le diable vous éclabousse, et vous couvre de crotte. »

Tu n'es pas mieux que moi, salis-moi, ne me néglige pas. Tu n'es pas mieux que moi qui suis toi, tu ne t'aimes pas !
Tu n'es pas mieux que moi, si c'est ton jeu, détruis-moi.

lundi, novembre 28, 2011

BACK OFF BITCH !


Jean Baptiste Mondino



Parfois le soir pour rire jme branche sur ton profil facebook, et jregarde tes photos.
Tu es, le parfait archétype de la nana détestable, ou plutôt, de la nana devant qui tout le monde bande. Coloration parfaite, lissage permanent, coupe tendance, en ce moment c'est le carré plongeant (putain si j'avais su), évidemment, tu le portes à merveille. Sourcils bien épilés, mascara effet faux cils, eye liner waterproof et far à paupières couleur bien dégueulasse. Fond de teint étalé comme il faut, sans oublier la poudre, l'anti-cernes, le blush, le far à joues, toussa.

Ma poupée où sont passés tes pores ?
Comme tu as toujours peur qu'on les voient, tu surexposes ta photo, histoire de bien te blanchir la gueule, parce que tu « te trouves moche ». Photo en plongée, pour faire voir les paillettes entre les seins, nichons compressés dans ton soutif à balconnets 50€ de chez Etam. Tee-shirt Guess avec la marque écrite en strass, qui fait écho à ton gloss répugnant, que t'exposes avec ta petite bouche en coeur, tu sais, celle que tu fais sur toutes les photos.

Biensur, tu fais de la danse, ce qui te rend hyper souple. T'aimes bien te prendre en photo dans des positions insolites, les mecs qui passent se disent qu'ils pourraient facilement te la mettre dans tout les sens, ça te fais mouiller. Tu racontes à tes copines comment t'as sucé ton "mec" dans la voiture de ta môman, et tes copines le raconte à tout le monde. 

Oh mais je suis sure que t'as une vie derrière tout ça, avec des problèmes, comme tout le monde... Tout ce que j'aurais à te dire, ma belle poupée, qui que tu sois, si tu me lis, c'est que si tu ne veux pas qu'on parle de toi de la sorte, tu devrais enlever quelques couches de fond de teint, histoire qu'on puisse voir si il existe quelqu'un derrière. 

Et il y en a que ça excite... Où va le monde ?

Antigone se marre !

lundi, novembre 21, 2011

Clafoutis cérébral.


Allongée sur des draps neufs à petits pois qui s'entremêlent dans des spirales infernales, je lis Beigbeder à côté du chat endormi qui ronronne collé contre mon flanc.
Je pose la tête une minute, les cheveux en cascade sur le lit ; je regarde autour de moi et tout est vraiment toi, et ça me fait me demander ce qui est vraiment moi.
Alors en rentrant chez moi je jette mon sac et m'assied deux minutes sur mon lit, je balaye la pièce des yeux en descendant doucement la longue fermeture éclair de mes Doc'Martens. J’aperçois la pile de tabac à narguilé sur mon bureau, mes instruments de musique, les montagnes de livres et DVDs, le pied de l'appareil photo posé dans un coin de mur, mes amplis, mes carnets d'écriture... Je lance ma Doc et vais chercher une serviette pour essuyer mes cheveux trempés par la pluie, je m'attarde sur les motifs à fleur ridicules, puis je relève la tête pour regarder ma chambre : Je vois mes peluches, mes figurines, mes stylos à fanfreluche, les deux playmobiles qui me regardent et ma barbie punk dans le coin du bureau, entre mon Dark Vador et mon jouet de Happy Meal, la VHS de Cendrillon posée sur mon meuble, mes draps à nuages, mon pyjama ridicule et les chaussettes assorties. 
Je me retourne vers amour et je dis : « Tu crois qu'il faudrait que je commence à m'acheter des pyjamas et des sous-vêtements d'adultes ? Il est peut être temps que je grandisse ? » Et je l'aime parce qu'il me répond « Jamais. »




dimanche, novembre 13, 2011

In a world full of assholes.

Je suis toujours surprise d'à quel point les gens peuvent être hypocrites avec les autres et avec eux même.
Nous avons une capacité folle à dire ce qui nous emmerde à tout le monde autour de nous, sans jamais s'adresser à l’intéressé. Voila encore une chose exaspérante que je devrais m'empêcher de faire quand je sens que c'est le cas.

Il y a des gens ici qui ont des choses à me prouver, ou plutôt à se prouver par mon biais.

Je suis dans un monde rempli de trous du culs. Je devrais m'y faire mais je n'y arrive pas, j'oublie. C'est comme la douleur, on oublie trop vite à quel point on a eu mal, et du coup on se dit que c'est pas grave si ça recommence. Dans un sens je me dis heureusement, si non on ne croirait plus en rien, et on n'aurait ni courage ni persévérance. Je pense qu'on serait tous un peu fous si on arrivait à bien se rappeler de tout le mal qu'on a ressent à chaque fois que ça cogne.


Julia Fullerton-Batten 


Les choses ne sont pas faites pour durer.
Les fleurs fleurissent, puis fanent, les saisons viennent et puis s'en vont, l'eau chaude redevient froide, les étoiles meurent, le jour se lève puis ce couche, le vent souffle et s'arrête, la vague vient te lécher les pieds et repars, la mode change, la politique change. Les oiseaux migrent, les philosophes disparaissent, la médecine évolue, la wii remplace la game boy color et les limousines les diligences. Le serpent mue, les manouches voyagent sans cesse, l'herbe sèche. Les gens vont et viennent, l'amour ne dure pas, le bonheur est éphémère, la douleur, parfois, cesse. L'encre s'efface et les couleurs ternissent. Le chewing gum perd son goût et le mal de tête s'en va.
Non, les choses ne sont vraiment pas faites pour durer.

"Rien n'est définitif, sauf la mort. Et encore je pense que Dieu doit négocier."

mardi, novembre 01, 2011

« Elle était croyante, et religieuse. Elle croyait en l'éternité, elle m'adorait. »

       J'ai 18ans. Je viens de comprendre qu'il était temps de me mutiler pour toujours. J'ai peur d'avoir mal mais c'est une nécessité. Rendez vous pour Février avec mon amour, pour faire couler l'encre.
Comme je t'ai dans la peau après ça je ne pourrais plus penser qu'à toi devant le miroir.

Nathalie Shau
C'est pas de toi que je doute quand c'est comme ça, c'est pas ça qui me fait peur. C'est moi qui me fais peur, parce qu'à chaque mot qui sort de ma bouche je me dis que je suis allé trop loin et que tu vas ouvrir les yeux.

mercredi, octobre 19, 2011

Pumpkins scream in the dead of night

Mon Halloween était haut en imagination, tout s'est bien passé, les copains ont été sages, et je pense que l'hypocras de mon amour restera la boisson officielle de cette soirée. 
Mais ce qui est sur, c'est que l'année prochaine, mon Halloween, se sera pas en France (Disneyland non inclus, parce que c'est une autre planète), les gens sont bien trop cons. 



C'est bientôt Halloween.


Je pense que c'est ma fête préférée, et je suis triste qu'elle se perde autant.
Les enfants ne viennent plus sonner pour avoir des bonbons, et les gens n'achètent même plus de bonbons (cause à effet ?). Le débile du quartier ne se cache pas au coin de la rue pour te faire peur et tes copains ne t'appellent pas en gueulant pour lancer des oeufs sur les voitures et du papier toilette dans les piscines des bourges pour se faire courir après par un beauf avec son fusil.

Je vois de moins en moins de mondes dans les magasins de déguisement et les vitrines ne sont plus décorées comme avant, je ne vois plus de citrouilles sur les porches... En plus dans ma petite ville, heureusement qu'il y a les deux-trois bars qui sont là pour mettre l'ambiance.

Je me demande comment est l'ambiance dans les grandes villes et les autres pays, aux USA ça doit être une grosse période de l'année, on le voit avec les séries, il y a toujours un petit épisode sur Halloween  histoire de. Comme pour Noël. Moi qui me bat pour que mes amis se déguisent et qu'ils veuillent bien vider la citrouille avec moi ! Les gens n'aiment plus se déguiser, ils n'aiment plus faire des choses stupides. Je crois que c'est parce que le monde vieillit, et il n'est plus drôle (ou alors ce sont les gens de ma génération qui s'assoient tous sur des manches à balais les uns après les autres).
Et je ne parle même pas de Disneyland (n'est ce pas ROSIEL !!), j'ai toujours voulu y aller à cette période, il y en a au moins qui ne perdent pas une occasion de se mettre dans l'ambiance. Je me promets qu'un jour j'irais, et j'aurais ma photo avec Jack (vous êtes tous témoins).


Je peux pas m'empêcher d'être à fond dedans (pour le coup ça me rend heureuse et j'ai envie d'être gentille avec tout le monde: dégueulasse). Films, préparation du costume, recettes de gâteaux d'Halloween, fausses toiles d'araignées et bloody mary. 

Halloween 2011 c'était aussi avec Mauve

mardi, octobre 18, 2011

« Quand une fille écarte les jambes, ce ne sont que des secrets qui s'envolent comme des papillons » - Mauvais sang.



       Un soir, alors que j'étais tranquille entrain de jouer à Oblivion, je me suis rendu compte que les hommes se posaient énormément de questions sur la masturbation féminine, et après brève réflexion, j'ai compris pourquoi : c'est un sujet totalement tabou. On entend toujours les mecs dire qu'ils vont se branler un coup, mais rares sont les nanas qui disent qu'elles se masturbent.
       Alors, j'ai commencé à sérieusement me pencher sur la question. J'ai demandé à mes amies si elles avaient remarqué ce fait, et si elles avaient une idée de pourquoi personne n'osait en parler. J'ai demandé à des filles lors d'une soirée, si elles se masturbaient, et j'ai eu droit à une foule de regards méprisants et de "non, quelle horreur, je ne me suis jamais masturbée !". Honnêtement, je ne vois pas ce qu'il y a d'horrifiant ou de sale là dedans, les mêmes filles n'iraient sûrement pas me dire que c'est crado de se queuter.

       Par un heureux hasard, c'est Virginie Despentes qui a répondu à mes questions (et qui mieux qu'elle pouvait le faire ?), j'ai donc dévoré son King Kong Théorie de long en large, j'ai lu, relu, noté des citations, eu des réflexions et fait des comparaisons : et alors tout est devenu limpide.
       J'aurais bien envie de vous détailler tout le bouquin, parce qu'une chose en entraînant une autre, on se retrouve vite à parler de porno, de viols et de putes. Mais je vais essayer de rester dans mon sujet.

       « La masturbation féminine, il suffit d'en parler autour de soi : "ça ne m'intéresse pas toute seule", "je le fais seulement quand je suis sans mon mec pendant longtemps", "je préfère qu'on s'occupe de moi", "je ne le fais pas, je n'aime pas ça". Je ne sais pas ce qu'elles font de leur temps libre, toutes, mais en totu cas, si elles ne se masturbent pas, on comprend bien qu'elles ne risquent pas de se sentir concernées par des films porno, qui ne sont pas à vocation variables. Un film de cul, c'est fait pour se branler. [] Cette indifférence à la masturbation me trouble quand même un peu : à quel moment les femmes se connectent elles avec leurs propres fantasmes, si elles ne se touchent pas quand elles sont seules ? »

       Je pense que mes « copines » m'ont menti lors de la soirée. Et si elles ne l'ont pas fait, je me demande sincèrement comment elles peuvent continuer de se lever tout les jours sans rien savoir d'elles mêmes. Je ne vois pas bien comment on peut ne pas avoir envie de se connaître, de savoir ce qui nous fait triper.
       Certaines nanas trouvent dégueulasse qu'un mec aille sur des sites porn, parce qu'elles n'y vont pas elles mêmes, ou peut être parce qu'elles ont peur de ne pas être à la hauteur de la hardeuse dans l'écran, ce qui équivaut à ne pas vouloir regarder Charmed ou Buffy parce qu'on a peur de ne pas avoir de super-pouvoirs et que ça nous rend trop has been, autant dire que c'est totalement stupide.
       Ne croyez pas que vos copains ne font pas leurs petite sélection et qu'ils regardent le truc le plus sordide qui passe, et là je ne peux m'empêcher de citer notre bon ami le Dr Freud :
« [] presque toujours, l'homme se sent limité dans son activité sexuelle par le respect pour la femme et ne développe sa pleine puissance que lorsqu'il est en présence d'un objet sexuel rabaissé, ce qui est aussi fondé, d'autre part, sur le fait qu'interviennent dans ses buts sexuels des composantes perverses qu'il ne se permet pas de satisfaire avec une femme qu'il respecte. »
       Mesdames, arrêtez un peu de vous indigner, et estimez vous heureuses que votre mâle calme sa bestialité sur un bon porn, parce que si le fait qu'il le fasse vous offusque, je doute que vous préfériez qu'il vous fasse à vous ce qu'on fait a l'actrice derrière la caméra. Fin de la digression.

       Je ne pense pas que vous soyez dégoûtées de ce que vous pouvez voir sur ces sites. Je pense que vous avez juste peur de voir ce qui pourrait vous plaire. Vous vous empêchez, par le refus de la masturbation, le refus du porno, de savoir ce qui vous excite, de connaître ce qui vous fait fantasmer. Vous flippez de vous dire que vous mouillez sur un truc pas conventionel, et si on considère que la majorité fait le conventionel, dites vous que la majorité des femmes sont dans votre cas. On nous impose une normalité, et si on n'y colle pas, on se dit qu'il y a forcément quelque chose qui cloche, et c'est ça qui fait réellement peur. « Nous sommes formatées pour éviter le contact avec notre propre sauvagerie », une femme n'est pas sensée se prostituer, ni penser au sexe, elle doit s'occuper des gosses et des nouveautés dans Vogue, faire l'étoile sous son mari quand l'occasion s'y prete, pour qu'il se plaigne ensuite qu'elle n'est pas assez coquine.
       Parce que parler de cul c'est viril, et que nous sommes conditionnées à devoir être belles et silencieuses, et que notre but c'est de satisfaire notre homme : acceptez que comme eux nous avons des désirs et qu'il n'est pas sain de les refouler, les ignorer, de ne pas vouloir les comprendre, les exploiter.
       Comment espérer qu'un homme vous amène à l'orgasme si vous n'êtes pas foutues vous même de savoir comment l'atteindre ? Parce que je vous assure, les mecs, ils ont aucune idée de comment ça marche la masturbation (et donc le plaisir) de la femme. Pour certains c'est même un mythe, et vous seriez étonnées de toutes les questions qu'ils se posent sur le sujet, parce qu'ils se disent bien que les actrices qui se masturbent dans les films de cul, elles font ce qu'on leur dit de faire, et pas ce qui leur plaisent.

       Alors, comme dit V.D, ce que vous faites avec vos minous, ça me regarde pas. Mais je pense qu'il faut arrêter de rendre ce sujet tabou, arrêter de penser que le porn c'est mal, dégueulasse et qu'il faut pas regarder parce qu'une Lady ne se touche pas. Il faut arrêter d'avoir honte de dire qu'on se masturbe. Je me masturbe : ça ne fais chier personne. Et si ça pose un problème à l'une d'entre vous, c'est que vous devriez peut être vous y mettre. 


« Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bête » 

mercredi, octobre 12, 2011

La dévorante.



Je me sens puissante, je me sens une âme de déesse, je sais que d'un revers de la main je peux tout balayer et déchaîner un cataclysme comme nul n'en a jamais vu, je peux faire verser les larmes et couler le sang, créer les conflits à l'origine des guerres, mettre toute une armée à ma botte par simple force d'un regard. Je peux détruire un empire d'un souffle et apporter la souffrance en un murmure, je suis si grande qu'aucune de ces misérables vermines ne pourrait s'élever jusqu'à moi ou m'échapper. Je suis l’oméga, je peux faire le bonheur des hommes comme être l'origine de leur perte, je suis une femme comme vous n'en verrez jamais deux fois dans vos vies, je suis la plus forte et la plus délicate d'entre vous, je suis la succube de vos nuits. Je tire toute les ficelles de vos cœurs et manipule à ma guise vos émotions. Je suis la, je suis celle. 


Je suis la plus belle héroïne de tragédie que vous n'ayez jamais vu, je joue mon destin jusqu'au bout, qu'importe ce qui m'écorchera sur mon avancée. Je suis la plus fragile et la plus instable, je vois des choses dont vous n'avez pas idée. Les regards humains se posent tout les jours par centaine sur moi, et font suinter mes pores, j'en dégouline autant que je m'en absorbe. Je vous hais pour tout ce que vous êtes, et si un jour je tombe, dites vous bien que je ne tomberais pas seule.



Je suis la haine, je suis l'amour, et je vous hais, et je vous aime.

Antigone pose le ©. 

lundi, octobre 03, 2011

"Non l'homme descend pas du singe, il descend plutôt du mouton"

Étant une fervente de la provocation facebookienne (je vois tellement de conneries que je n'arrive absolument pas à m'empêcher de l'ouvrir pour vous dire que vous puez la merde), j'aimerais mettre les choses au point sur une phrase qu'on me balance tout le temps à torts et à travers : « Tu juges sans connaître. » et bien entendu le non moins célèbre « t'es qui pour me juger ? »... C'est de la grosse merde, ça ne vaut absolument rien.
Tout le monde a des préjugés sur tout le monde, il serait peut être temps de se l'avouer, parce que vous vous mentez, et c'est pire je pense que de mentir aux autres. Vous pensez avoir de belles « valeurs », alors que, soyons honnêtes, non seulement nous jugeons tous sans connaître, mais nous jugeons à l'apparence, et a la première impression. Quand vous me dites que je juge sans connaître, vous êtes juste des hypocrites en manque d'arguments. Et si vous n'avez pas d'arguments, le mieux, c'est de fermer vos sales gueules (comme quoi, même derrière un PC, y en a qui sont pas foutus de trouver quoi répondre à une petite nana nerveuse qui vient chercher la merde par pur plaisir sadique, jme demande bien ce que ça vaut en face, personnellement j’attends que ça, moi, j'ai les couilles bien accrochées).
Pour continuer sur ma lancée, quand vous parlez à des gens, ou que vous poster sur le plus gros réseau social au monde, n'allez pas me dire de me « mêler de ce qui me regarde », parce qu'à ce moment là, vous passez pour des gros cons.
Et pour finir, ne pensez pas que c'est glorieux d'appeller sa bestah à la rescousse pour qu'elle me dise « el é botch la gadji rega kom té laide tu fou galal srx ferme ta geule mochté », parce que quand ça arrive, ça ne m'amuse plus, ça me fais de la peine. Et vous ne voudriez pas gacher mon plaisir... Si ?


Après, moi, je dis ça pour vous.
Peace guys.

dimanche, octobre 02, 2011

Les gens qui passent dans les vies comme des fusées...


The snake behind me hisses, what my damage could have been, my blood before me begs me, open up my heart again, ant I feel this coming over like a storm again...
I am too connected to you, to slip away, to fade away... Days away I still feel you touching me, changing me... And considerately killing me...
Without the skin, beneath the storm, under these tears, the walls came down...
And the snake is drowned, and as I look in his eyes, my fear begins to fade, recalling all of those times... I could have cried then... I should have cried then...


And as the walls come down, and as I look in your eyes, my fear begins to fade, recalling all of the times I have died... And will die... It's all right, I don't mind...

lundi, septembre 26, 2011

Et le huitième jour, Dieu créa l'appendice.


Mercredi 21 septembre, je suis devant la machine et je prend un café noisette. Je m'en rappelle bien parce que j'aime pas le café mais je me rappelle avoir bien aimé celui ci.
L'instant d'après, allez savoir comment, jme retrouve aux urgences a me plaindre d'une douleur au ventre. L'infirmier très sympa m'a tenu compagnie, et a ma grande joie je me suis retrouvée avec un truc dans le bras, quatre tubes de sang et un flacon d'urine en moins, le pantalon baissé devant le radiologue, qui bien évidemment ne voyait toujours rien.
« Dans le doute, on te garde la nuit » Petit bloc de 3m sur 5 avec un lit au milieu, nuit de merde.

7:45 « aller debout tu vas à l’échographie. » à peine le temps d'enfiler un pantalon, ils me foutent dans une salle d'attente, toute seule, en face d'un gros tableau de Kandinsky. Putain, Kandinsky, ils auraient pas pu faire mieux ces connards, je déteste Kandinsky. Je chie sur Kandinsky. C'est à ce moment là que j'ai franchement commencé à me mettre en rogne. J'avais passé la nuit avec un tuyau dans le bras, a stresser parce que bien entendu on te trimbale dans tout les services mais y en a pas un pour te dire ce que t'as ou ce que t'as pas. Je commence à gratter mon putain de sparadrap au bas, trop énervée parce que si y faut, on me garde juste pour une putain d'infection urinaire. Là le monsieur daigne arriver et me mettre plein de vaseline sur le ventre pour répertorier tout mes organes. Coucou le foie.
« t'as l'appendice un peu grosse, mais y a pas d’inflammation, du coup il va falloir attendre que le chirurgien arrive et te dise si on t'opère ou si on laisse comme ça. » Là c'est le grand moment ou je repars dans mon box et que j’attends que le Chir' sorte du bloc. J'avais pas mangé ni bu depuis la veille, 20:30, et quand t'as faim comme ça t'es super énervé, surtout quand ta mère te fais miroiter des croissants a la sortie.
Quelques bisous et deux How I Met Your Mother plus tard, le Chir' revient pour me dire c'est bon poulette on t'opère.

On t'opère. Jamais d'opération de ma vie, jamais d'anestésie générale, trop de films et de séries hospitalières. L'infirmière arrive et me fait enlever tout mes bijoux et mon vernis à ongle, c'est parti pour une douche à la bétadine, cheveux qui puent le désinfectant, chemise moche qui se ferme pas pour qu'on voit ton cul, et un brancardier tatoué m'accompagne jusqu'à la salle d'opé. Jme chie dessus, je suis morte de trouille, je serre les poings, j'ai envie de chialer mais jme retiens, le brancardier me fait des blagues, mais rien à faire, éternelle angoissée j'ai des sueurs froide, essaie de penser à autre chose, de trouver une chanson à chanter, rien. Je passe devant quelques infirmières souriantes et le bonhomme me laisse dans une salle avec plein de gens gantés et masqués. L'anesthésiste me pose plein de questions, ça me relaxe un peu, puis jme pose sur la table d'opération, grosses lampes circulaires au dessus de ma tête, je fixe mon reflet pour pas voir qu'on s'affaire autour de moi. On m'attache les bras, masque à oxygène, on m'injecte quelque chose dans les veines et je le sens jusqu'à ma gorge. « à tout à l'heure Manon, tu t'endors. » je ferme les yeux « à tout à l'heure ».

J'ouvre les yeux, lutte pour ne pas me rendormir, entrevois les infirmières, voyant qu'elles ne remarquent pas que je me réveille, je remue un peu, balance deux phrases en anglais (allez comprendre) avec une gorge serrée et une voix étouffée, je me concentre sur les infirmières devant, elles bouffent des Célébrations. Putain, j'ai pas bouffé depuis un peu moins de 24h et elles bouffent du chocolat devant moi, je les auraient crevées si j'avais pas été tant à la masse. Elles me prennent la tension, toute les deux minutes, ça me fait mal au bras, je veux pas me rendormir. Injection de morphine, je me rendais même pas compte que j'avais mal, ma gorge par contre, me tue. On m'avait pas prévenu qu'on allait m'intuber. Ils sont tellement délicats quand il font ça, « bon alors maintenant on va t'enfoncer un gros tuyau dans la gorge comme ça tu pourras plus avaler pendant une semaine d'accord ? ». Je chope une infirmière, le gars à côté de moi commence à remuer. Je demande d'abord quand est ce qu'on me ramène en chambre pour que je puisse voir ma maman qui m'attendait depuis je sais pas trop combien de temps, puis je demande quand et ce que je pourrais manger, et surtout boire parce que ma gorge me tue. Pas avant au moins 6h. Génial.
Un papi arrive à ma droite, il a la gueule complètement démontée, bleue et violette avec plein de points de sutures. Il s'est pété la gueule en jouant aux boules, sur le coup ça m'a pas fait rire parce que je me suis dis que ça aurait pu être mon papi à moi. Tentative de sourire au jeune à ma gauche, il reste pokerface et me snobe. Jme pense « va te faire foutre connard, ça tue pas d'être un peu aimable ».

Environ une demi heure après, mon copain brancardier vient me chercher et me demande comment c'était, jlui fais signe que j'ai la gorge démontée et il souris en me disant que c'est normal. Toute les infirmières qu'on croise me sourient, j'arrive dans la chambre 132, ô surprise l'assurance me couvrait pour une chambre solo, ma maman était là, jme déplace péniblement du brancard au lit, tête dans le cul monumentale, ma mère me dit qu'elle est contente parce qu'au début ils m'avaient mit avec un gros monsieur bizarre, puis au moins là j'étais tranquille. On me branche, oh la jolie perf. Mon infirmière Cindy me dis que dans la grosse poche on me met de quoi pas me déshydrater, et dans l'autre anti-douleurs et antibios. Maman Sylvie s’assoit dans le fauteuil à côté, et galère à dormir parce que je fais que parler, pas envie de m'assoupir encore. Tout le monde me téléphone et j'arrive pas à répondre aux sms à cause de la perf qui me tue le poignet et le pouce. Mon amour passe me voir, sa maman le suit, je me rappelle pas avoir eu d'autres visites, à part celles des infirmières, trop dans les vaps pour me rappeler de quoi ce que soit. Cindy essaie de me faire me lever, impossible, à peine assise je vois des étoiles, alors je reste bloquée dans le lit, maman reste avec moi pour la nuit, on regarde Black Swan. Mon dos me tue, jpeux pas me tourner, ni trop bouger, j'ai faim.
Les infirmières ont le don pour entrer en faisant du boucan pile quand tu commences à t’endormir... Mort aux infirmières bruyantes. Puis bien évidemment, quand tu les appelles, elles mettent une demi heure à venir, t'as le temps de te pisser dessus ou de mourir dans ton vomi avec ça.
Mon estomac se digère tout seul, j'ai mal, trop mal. Je me réveille, pense que j'ai réussit à passer la nuit, heureuse, je regarde l'heure... 01:30. « Jamais je verrais le matin »... La nuit la plus longue de ma vie.

Lendemain plein de visites, pas toujours celles qu'on attend, mais les essentielles sont là, les parents et copains qui ont pu se déplacer, ça fait plaisir, de pas être seule, de voir que des gens tiennent à nous. Souvent jme demandais si j'étais à l'hosto qui viendrait me voir. Je suppose que j'ai ma réponse maintenant.
Premier repas, un yaourt, aux fruits rouge, jpeux te dire que je le mange lentement, pas envie de vomir et de me faire péter les points.
Tentative pour me lever, j'arrive jusqu'à la salle de bain, me trouve mal, et tombe dans les pommes à un pas du lit, déprime de pas me rétablir assez vite à mon goût. Maman dort encore avec moi, on regarde Thor. Je regarde le début et m'endors, l'infirmière arrive, me réveille, et va savoir comment me fous une gerbe pas possible, elle me redresse et met devant moi une petite barquette en carton, pas plus grande qu'une boite à œuf, pour que je vomisse dedans. Style jdois viser et surtout pas gerber plus que ça. 1h avec ma mère qui me tient la main à me concentrer pour pas vomir, stress d'avoir mal, encore plus envie de vomir. J'arrive finalement à me rendormir et les infirmières de nuit sont venues à pas de loup pour changer les perfs, elles m'ont à peine réveillé, du coup la nuit fut meilleure.

Samedi, Maman repars à la maison et mon amour vient prendre la relève, visite de Charlène et Vincent qui m'apportent des caramels et Caro passe avec son papa. J'arrive à me lever et même à prendre une douche. On m'enlève la perf, je revis.
Une des infirmières du week-end ressemble à Marcy dans Californication, elle est gentille et me met de bonne humeur.
Le soir amour dort avec moi, on regarde Les Drakkars tout les deux dans mon lit, rien de mieux qu'un péplum pour remettre d'attaque. Je m'endors avant la fin et amour va se coucher, devant le seigneur des anneaux, comme toujours. Le fond sonore me berce, et les infirmières ne passent pas cette nuit, je dors plutôt bien.

Réveil, thé et croissant dégueulasse (seule chose qui était dégueulasse, pour le reste, j'ai plutôt apprécié mes plateaux bouillon-tranchedejambon). Jéremy émerge doucement pendant que je prend mon antibiotique et essaie d'être présentable pour l'arrivée du Chirurgien qui décidera de ma sortie.
A 11h je suis dehors. J'arrive à la maison, mange des pates et un cordon bleu. Jme couche, télécharge les derniers Big Bang Theory, et fais une grosse sieste.

Ayez tous l'appendicite, vous verrez, c'est génial.


mercredi, septembre 21, 2011

Autobiographie d'une huitre.


Articlation du 3.05.10

Je doute que tu aies envie de savoir avec quoi on fait les nuggets de poulet. Je doute que tu aies envie de savoir que le poisson panné est fait avec tout les restes immondes de tout les poissons et que le colorant de la grenadine est fait avec des pucerons. Je doute que tu aies envie de savoir avec quoi est fait le coraya et qu'on a retrouvé des vers de terre dans la compositions des steak chez Mcdo. Je ne pense pas non plus qu'il soit utile de te donner les ingrédients de ton cher coca cola, ni du red bull, encore moins de la clope, et je doute que tu aies envie d'entrer dans la cuisine d'un Kebab. Inutile de te parlez des faritas (dont je ne citerais pas la marque), du fait que le lait c'est mauvais pour la santé, qu'il faut pas manger de graisses animales, que la viande crue ça fous le vers solitaire, qu'il faut faire attention à la vache folle, à la gripavière, que manger des œufs c'est mal et que le fast food rend obèse. Jvais pas dire non plus que le portable dans la poche peut rendre stérile, que passer trop de temps sur l'ordinateur peut causer des troubles de la vue et X problèmes de dos, que rester au soleil donne le cancer de la peau, qu'on meurt plus de la grippe que de la grippe porcine, que des gens chient dans l'eau où tu te trempes en été, que sur les plages il y a des seringues entre les mégots, que le chewing gum que tu craches élégamment par terre met 5ans à se dégrader, que la drogue c'est mal et que si tu veux avoir une super forme il faut passer ta putain de vie à bouffer du soja.

J'aime les cookies, surtout ceux aux chocolat. J'adore le chocolat. Je suis une buveuse, ce que j'aime par dessus tout ? La bière. Et le rhum. Quand je vais à Mcdo je prend toujours un burger avec du chicken dedans, jmen fous de la composition, moi j'adore ça. C'est pas que j'aime pas le steak haché hein, j'adore le steak haché (et j'adore parler de moi, alors vous en avez pour un petit bout de temps), je mange ma viande saignante, j'aime quand y a plein de jus dans mon assiette, surtout quand c'est du magret de canard, le magret de canard c'est super bon. Quand j'étais petite mon grand père me donnait un morceau de saucisse crue avant de faire griller, j'ai pris l'habitude, du coup j'aime bien la viande crue. Je suis super fan des pâtes, carbonara, bolognaise... J'adore. J'aime la pizza, mais j'aime pas vraiment Quick, à chaque fois que j'y vais jsuis déçue... J'aime les Kebabs, les paninis, et par dessus tout, j'adore manger chinois. Les nems, riz cantonné, soupe chinoise, porc au caramel, brochettes, raviolis, crevettes pannées... J'en oublie sûrement, mais je pourrais manger chinois tout les jours ! Par contre le japonais j'aime pas. En fait malgré mon amour de la viande crue, et du poisson cru, y a un truc qui me gène dans le goût des sushis. Le Japon je trouve ça sympa, je connais pas trop et tout, mais tout ce qui est japonais est assez loufoque, et comme je le suis moi même ça me plaît assez. Comme manga je regarde Nana, j'aime bien, sûrement parce que les personnages me plaisent (faut avouer que l'histoire est pas vraiment super super passionnante, malgré que le concept me plaise assez), ma préféré c'est Nana Osaki, peut être parce que depuis que je suis petite j'ai toujours voulu chanter dans un groupe (je chante pas extraordinairement bien, loin de là, mais c'est quelque chose qui m'a toujours plut et que j’essaierai de réaliser un jour, parce que je pense qu'il faut réaliser ses rêves tant qu'on en a les moyens.), j'aime aussi beaucoup le look punk, et dans ses tenues et ses comportements, Nana me rappelle un peu ma personnalité assez complexe, alors, oui, je crois que je peux dire que Nana est un des personnages auquel je m'identifie. J'ai commencer à écouter mon premier disque de "rock" grâce la série Buffy (surtout grâce à la femme de ménage du cabinet dentaire où travaillais ma mère qui était aussi une fan de Buffy et qui quand j'étais petite me refilais tout ses posters et me gravais les albums de la série). C'est grâce à cette série et à ce premier album que j'ai vraiment pu créer ma personnalité. Je pense que je peux dire que Buffy a changer ma vie, oui, mais vous me direz, quand on a 12 ans et moins, c'est pas difficile de s'endoctriner à l'héroïne (sans mauvais jeu de mot) de série. Je trouvais qu'elle me ressemblait (ou peut être que je voulais être elle) alors j'ai fini par en quelque sorte le devenir, et tout mes traits de caractères ont été travaillés (volontairement comme involontairement) pour être aussi forte qu'elle, en ayant prit plein la gueule étant gamine, il le fallait bien, je pense que c'est une des choses qui m'a poussé à me raccrocher à ce personnage: Buffy c'est la plus forte, et moi, je me suis toujours laissé faire, abusée. Et puis, quand je suis entrée dans le second chapitre de ma vie (une nouvelle maison, une nouvelle famille.), j'ai été au plus mal, et je pense que sans le génie de Joss je ne serais pas là pour déballer mes conneries aujourd'hui. Je regardais la série tout les jours, en VO, en VF, en lisant, en jouant, en faisant mes devoirs... Et quand je ne regardais pas, j'écoutais le CD. Aujourd'hui encore je reste une "fan" incontestée et j'écoute souvent les musiques, je mate certains épisodes, quand je vais pas bien, Buffy c'est ma petite bouée. Il parait que c'est ce qui m'a rendue "noire". Je ne crois pas être un sombre personnage, enfin, pas aussi sombre que ma génitrice veut bien le croire. Et c'est donc avant mon déménagement que je suis entrée dans l'univers du "rock", en gravissant petit à petit les échelons pour passer par le punk et arriver au métal. N'allez pas croire que j'écoute que ça, hein. J'aime bien le ska et la musique classique aussi (rien à voir).
C'est fou ce que j'ai l'impression de trop en dire et pas assez à la fois.
On peut dire que j'ai eu une enfance assez difficile, je me suis souvent raccroché aux premières mains qui se tendaient, et ça a toujours fini par me porter préjudice. Je fais pas vraiment confiance aux personnes autour de moi, et même si j'essaie très fort, je ne donne jamais ma confiance totale. La dernière personne à qui je l'ai accordée a juste détruit ma vie, et j'ai traversé une trèèèès longue période de dépression aiguë (dont Buffy m'a encore sorti comme de bien entendu).
Jsuis colérique. Très, je m'énerve tout le temps, souvent pour rien, du coup je dis des trucs que je pense pas forcément, et ça blesse les gens. Parfois c'est volontaire, parfois pas. Parait que je suis grande manipulatrice, je sais pas vraiment si c'est un compliment, mais je préfère le prendre comme tel. J'aime pas beaucoup de monde, je trouve beaucoup de propos ridicule, le premier étant (entre beaucoup d'autre) "je ne juge pas sans connaître". J'ai beaucoup de préjugés. Le fait que les gens me paraissent stupide influe beaucoup dans le regard que j'ai sur eux, et donc sur ma sociabilité. Beaucoup de gens veulent ma peau ou crachent sur mon dos, je suis une de ces filles qu'on aime bien quand on vient d'une autre planète ou quand on n'a pas encore eu de conversation intelligente avec elle. Si je pense que quelqu'un ne va me servir à rien, ne rien m'apporter, je l'éjecte. C'est pas cool, mais "c'est la vie."
J'attache beaucoup d’importance au matériel, donc si ma chambre brûlait, je sais vraiment pas si je sauverais mes coffret Buffy, ma collection de figurines, mes bouquins ou ma guitare en plus de mon réflex numérique. Chaque bijoux que je porte a sa signification, c'est rare de me voir avec un bijoux juste parce que "je le trouve joli", en général ce sont des bijoux qui ont de l’importance pour moi, qui ont une histoire et qui pour la plupart ne me quittent jamais (deux bagues, une claddagh, une autre avec un serpent, et une gourmette gravée Antigone à la main gauche, avant je portais toujours le même pendentif, mais un plus récent à beaucoup d'importance, alors même si ça a été difficile de me débarrasser de l'ancien, j'intercale les deux). Je suis bordélique, chacun des petits trucs qui sont dans ma chambre sont bordéliquement organisés, et si quelque chose bouge ou disparaît, je le verrais tout de suite, ne vous avisez donc pas de voler le moindre bout de papier qui pourrait traîner sur mon bureau ! Malgré ça, je suis assez méticuleuse, j'ai beaucoup de "tocs", de névroses, j'ai des réactions étranges et exagérées, et il m'est difficile de dire ce qui va m'énerver dans la seconde qui suit. J'aime beaucoup faire pleurer les filles, et remettre les gens à leur place. J'ai toujours raison, et je peux tenir encore et encore et encore quand je sais que j'ai raison, dans le cas (improbable) où j'aurais tors, je le reconnais, mais dès lors que j'ai la conviction de mes propos, ne vous attendez pas à me voir lâcher l'affaire.
Malgré ça jsuis pas une méchante fille. J'écoute les autres, et je les aide, c'est ce que je fais de mieux. Si vous êtes faible et que je ne vous persécute pas, attendez vous à ce que je me batte pour vous à la moindre occasion. Je suis toujours là, même pour des personnes à qui je n'ai parlé que deux ou trois fois. Oh mais vous savez, jsuis comme vous, moi aussi j'ai besoin de souffler de temps en temps ! J'avais jamais pleurer devant personne, puis un jours un type m'a fait pleurer, je sais pas si c'était pour mon bien ou juste pour me prendre dans ses bras. Depuis ce jour là, il doit bien y avoir 3 personnes devant lesquelles j'ai chialé.
Je déteste chialer. Je déteste le roquefort, je déteste l'hypocrisie, je déteste Marietruie, je déteste twilight, je déteste Justin bieber, je déteste qu'on me manque de respect, je déteste qu'on remette en doute mon intelligence. J'aime pas le maïs, j'aime pas les gâteaux au citron, j'aime pas le sirop de fraise (j'adore la grenadine), j'aime pas l'anis, je suis pas fan de la cannelle, j'aime pas la réglisse, je suis pas une partisante des glaces et encore moins des sorbets, mais je suis une abonnée aux Milk Shake de chez Espi. J'ai jamais pu blairer ma petite ville, j'ai toujours voulu me tirer, et pourtant on est bien ici (ici ne veut pas dire chez moi.), je déteste ma chambre, et surtout l’absence de fenêtre qui y règne. J'aime pas vraiment le soleil, j'adore la pluie, il pleut pas souvent ici. J'adore lire, je me considère comme une littéraire, j'aime la poésie, parce que souvent là où les gens disent que ça veut rien dire, je comprend. Baudelaire, je crois bien que c'est lui mon poète préféré. J'adore le bois, les poutres, les feux de cheminée, les forêts, les châteaux, les cathédrales, l'odeur des églises, l'odeur des livres neufs. J'aime tout ce qui sert à rien, j'aime les bougies, l'encens, les symboles, la mythologie, la religion. J'aime la photo, j'aime l'étranger, j'aime l’aventure, j'aime regarder des films, des séries, des walt disney. J'aime écrire des romans pour vous tenir avec moi jusqu'au bout. J'aime la musique, j'aime pas le sport, j'aime pas les fruits de mer, j'aime pas la bouffe libanaise, j'aime pas les araignées, j'aime pas les insectes, j'aime pas l'odeur de la clope froide, j'aime pas le sirop de menthe, 
j'aime pas les huîtres.


mercredi, septembre 14, 2011

Ma nuit américaine.

Hier soir, c'était entre les étoiles, François Truffaut, et nous.
Les séances en plein air de Jean Vigo, ça me met des feux d'artifices dans les yeux, des papillons dans la tête.


«Je pourrai quitter un mec pour un film, mais je ne quitterai jamais un film pour un mec.»

jeudi, septembre 08, 2011

I miss Paris.

En 2009, l'été dernier, j'étais à Paris.
J'aime penser que Paris est magique et que c'est une des plus belles villes du monde. J'aime Paris, parce que je ne creuse pas plus loin, et que Paris c'est pour moi ce que j'en ai vu, et ce qu'on en dit dans les dessins animés.
Je n'oublierais jamais l'été 2009, et parfois j'aimerais retrouver un peu de ce que j'ai perdu et qui m'a obsédé cette année là.
J'aime la tour Eiffel, et Versailles et le musé des sciences. J'aime surtout la vieille ville, et Notre-Dame. J'aimerais toujours les gens que j'ai rencontré là bas et je n'oublierais jamais tout ce que j'y ai vu. J'aime Paris. Et je pense que tout a commencé avec mon amour pour Walt Disney, et Le Bossu de Notre Dame.


Ce dessin animé est un de ceux qui font chaque morceaux de l'âme du vrai Disney (et que je mettrais beaucoup trop de temps à vous citer), celle qui a disparu au détriment de séries a deux balles sur ce qu'on veut bien appeler "Disney" Chanel et des films plus nuls les uns que les autres... 
Disney me manque. Avec ses vrais images que de pauvres gars ont passé des heures et des heures à dessiner mises à la suite, des vraies chansons qui égalent celle la, un vrai univers et de bons personnages. 
Il fut un temps, Disney m'aurait fait aimer n'importe quelle ville, n'importe quel animal, bref, n'importe quoi. 
Walt n'aurait jamais permit que ça tourne de cette manière, et on aurait jamais du le permettre. 
J'aime les Disney de mon enfance, qui m'en ont mit plein les yeux et dont les chansons me foutent encore des frissons partout ou me forcent a chanter a tue-tête. 
Quasimodo, tu m'as fais aimer Paris et tu l'as caché dans mon coeur. 
Quand vous tombez sur High Scool Musical et que vous vous dites aussi que Disney a vendu son âme au diable, regardez un des chefs d'oeuvre que vous avez planqué dans un carton en VHS. De penser qu'ils sont toujours là, moi je me sens mieux.



dimanche, septembre 04, 2011

"Disparition sur le campus" [4x01]


Demain je rentre à la FAC
Je suis pas sure de trop aimer ça. On verra bien. 

"Cohabitation Difficile" [4x02] avec ma nouvelle copine de chambre: déprime pré-changement.
J'étais bien, il y a des choses qui ne devraient pas changer. Tout bouge un peu trop vite.

mardi, août 23, 2011

My halo sliping down.

Plus le temps passe et plus j'ai l'impression de perdre de ma fraîcheur. C'est triste, à 18ans, de commencer à se trouver vieille, moins belle et moins vive. Et pourtant je suis encore une petite fille, je veux rester une petite fille, je veux l'imagination, je veux des jouets et des dessins animés, avec du chocolat et qu'on me fiche la paix. Je veux qu'on me fasse des bisous magiques quand je me fais mal et je veux qu'on me coupe le jambon en morceaux dans ma purée. Je veux des soupes avec des petites lettres et de la vache qui rit quand je suis malade parce que j'ai trop sauté dans les flaques. Grandir c'est un peu trop vite pour moi, jdois dire, ça doit être pour ça que sur ma tête y a plus écrit "regardez comme elle est jolie, pleine de vie", et que j'ai plus le droit aux sourires des madames et aux joues rouges des petits garçons. J'ai 18ans et ma coquille est vieille. Mais c'est peut être aussi parce que j'ai l'âme qui se dessèche, par fois, et que je bois pas assez pour l'hydrater. Du coup, jdeviens méchante et laide, c'est pas grave, on se fait à tout, puis ça me plait d'être la méchante.

samedi, août 13, 2011

«Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie.»


Ta vie n'est qu'une course. Tu la passe à rattraper ce qui t'échappes, ce qui est allé trop vite pour toi, ce que t'as oublié de faire.
C'est la course au bac, la couse au permis, la course aux études, la course au travail, à l'appartement. La course à l'amour, aux derniers meubles IKEA, le dernier sac Guess. La course au meilleur employé, à qui de tes copines aura son gosse en premier. La course à l'article le mieux soldé, le poulet fermier le moins cher au supermarché.
T'essaie de rattraper tes devoirs, comblant les lacunes, tu rattrapes ton bac raté, tes études ratées, ton boulot de merde. Tu rattrapes tes fins de mois, ton fils qui s'en va. Tu rattrapes ton mari qui part parce qu'il court après autre chose, lui aussi. 
Tu retrouves un ami, un vieil ami, tu rattrapes le temps perdu, tu cours à l’hôtel, puis à l'autel, et tu pries pour être enfin arrivée au bout, pour avoir fini de courir après ton existence, pour avoir rattrapé ta vie.

mercredi, août 03, 2011

"Les images changeantes se dessinaient au ciel, vagues et mobiles dans l’hallucination colorée de son oeil."



Je flotte dans l'espace, avec les étoiles tout, et y a un vieux à côté. Alors je sais pas si c'est moi vieux, ou heu... Parce que les rêves c'est toujours le bordel pour ça... Et le vieux m'fait « vous êtes prêt à voir le Graal ? » alors moi j'répond oui, alors on se dirige vers une grande boule, mais en fait c'est notre terre à nous, sauf qu'au lieu d'être bien plate, eh beh elle est... elle est en boule quoi. Bah, comme je disais les rêves c'est toujours le bordel.
On descend, on descend, on atterrit sur un sentier dans une foret, sur le territoire du seigneur Dagonet. Alors me demandez pas pourquoi, d'autant qu'il est même pas dans le rêve ce con la, mais, chpas comment vous dire je sais qu'on est chez Dagonet. Alors le vieux se retourne et il fait « J'espère que vous avez pas peur de la marche, parce que jvous préviens c'est pas la porte à côté. » moi jlui répond « jcomprend pas pourquoi est ce qu'on a pas atterrit directement plus près alors ? » et il me répond pas et il part devant. 
Jle suis, jle suis jle suis, puis au bout d'un moment jme dis, merde, c'est le chemin de Kaamelot ici... « Oh ! » que jlui fait au vieux, 
« c'est pas le chemin de kaamelot ça ?  
- Si pourquoi ? 
- Comment pourquoi ? Le Graal il est pas à Kaamelot quand même ? 
- si » y m'fait. Alors je m'arrête, « vous vous foutez de moi ? » il se retourne et y m'dit « vous voulez le voir le Graal ou vous voulez pas l'voir ? Bon alors bouclez la et suivez. » Et y repart. Bon, on arrive à Kaamelot, la baraque vide, pas un garde à l'entrée, pas un loufiat dans les couloirs, on passe devant la salle de la table ronde, pas de table ronde, la pièce vide, on continue on continue, et on arrive devant la porte de ma salle de bain : 
« voilà, ouvrez c'est là derrière
 – là derrière où ça ? Dans la salle de bain ?
 - Ouais, Dans la salle de bain. » alors jle regarde, j'essaie de voir si il est pas beurré ou quoi, puis il rentre, là y a la baignoire, vide, fin vide, y a de l'eau mais y a personne dedans, et du sang partout... partout, partout, partout... et il me fait 
« voilà, c'est le Graal. 
- quoi ? Quel Graal ? la salle de bain ? 
- non, pas la salle de bain la baignoire. 
- la baignoire c'est le Graal ? 
- ouais, c'est le récipient qui a reçu le sang du christ. » alors là dans le rêve jlui met une tarte au vieux. Mais la bonne tartine attention, avec la tête qui part de côté, cheveux de travers et tout. « Tu te payes ma gueule ? » que jlui fait. Puis là mon vieux, c'est lui qui revient qui se retourne et qui me fous une avoine, j'ai l'impression que le plafond me tombe sur la gueule, jme ressaisit, et il me dit 

« qu'est ce que c'est que quelqu'un qui souffre, et qui fait couler son sang par terre pour que tout le monde soit coupable ? Tout les suicidés sont le christ. Toutes les baignoires sont le Graal. »


Et vous savez qu'on s'est toujours demandé si y avait pas uns inscription gravée au fond du Graal ? Bah oui y en a une. « Allez voir » qu'il me fait, alors j'y vais, et au fond de la baignoire y a marqué: 

« vous m'avez bien cassé les couilles. »